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- 202 - COIN MONÉTAIRE DE REMIREMONT (Vosges) - CN n° 187, mars 2011 263915. Coin monétaire de Remiremont (Vosges) , I er siècle avant J.-C. , (Br, 146,01 g). Objet en forme de « cône étiré, irrégulier, dont lempreinte à la base est légèrement oblique par rapport à laxe central : il sensuit que la plus grande hauteur est de 5,2 cm et 4,9 cm pour la plus faible hauteur. Le diamètre à la base est de 2,7 cm et de 15-17 mm pour lempreinte elle même qui nest pas parfaitement ronde. Le diamètre du sommet aplati et sans trace de martelage est de 1,1 cm ». Lors de sa découverte, ce coin était « en fort mauvais état de conservation, envahi de chancres actifs au point que lempreinte largement oblitérée par les chlorures nautorisait aucune identification précise du type monétaire concerné ». « Des stries verticales de 1,5 à 1,6 cm sont visibles sur la partie supérieure du cône, ce qui permet de supposer que le coin avait été enfoncé à force dans une douille métallique probablement en fer : aussi bien lenchâssement dans un manchon en bois dur naurait-il pas laissé de telles stries sur le bronze ». R/ Type en creux et inversé : Cheval disloqué à droite, accosté dannelets, de croissants et de globules ; à lexergue, décor desses bouletées. LT.8710 - DT.240 - BN.8710-8711. - CN 187, mars 2011 Le coin monétaire gaulois de Remiremont (Vosges), par Louis-Pol Delestrée et Fabien Pilon, p. 25 - 33. UNIQUE. TB+ .................................................. 5800 Ce coin a été précisément étudié dans le Cahier Numismatique n° 187 de mars 2011, par L.-P. Delestrée et F. Pilon, doù nous tirons la plupart des informations. Lempreinte est altérée et nest pas très photogénique mais les auteurs illustrent en figure 3, page 26, un moulage montrant un type de revers comparables aux monnaies DT. 239 et 240. Lanalyse métallique de cet objet donne une teneur en étain de 15,2 %, en plomb de 0,13 % et en cuivre denviron 85 %. « Ces résultats montrent que lalliage constitutif du coin de Remiremont est un bronze avec des teneurs en étain et en plomb qui apparente sa composition à celle du coin de Sézanne, du coin «janiforme» et du poinçon volque. La composition suivante : ca. 85 % de cuivre et 15 % détain, avec le plomb en impureté, semble donc relativement caractéristique des coins et poinçons monétaires gaulois. » Si ce revers est typique des statères unifaces attribués aux Ambiens, avec ce style de cheval et cette ligne dexergue ornée desses pointées, la provenance aux confins des territoires lingons, est pour le moins inattendue. Plusieurs hypothèses sont évoquées par les auteurs, mais cette localisation confirme vraisemblablement lidée selon laquelle les ateliers étaient itinérants « non plus seulement dans les limites dun seul peuple, mais aussi dun peuple à lautre. Une telle éventualité nétait pas à exclue en considérant les émissions importantes dun même monnayage par plusieurs peuples différents ». Ce coins aurait été utilisé en territoire ambien, puis conservé par le monnayeur qui laurait égaré chez les Lingons.
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