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- 169 - 249860. Bronze au lion , c. 50-25 AC. , classe 1, (Ae, 18 mm, 12 h, 2,74 g). A/ Anépigraphe. Tête barbue à droite, les mèches bouletées et éparses de chaque côté du visage, en forme de champignon. R/ Anépigraphe. Lion androcéphale bondissant à gauche, barbu, le corps efflanqué ; devant, deux annelets pointés superposés. Bronze frappé sur un flan large et relativement régulier. Frappe centrée et vigoureuse des deux côtés. Patine verte, très légèrement piquée en surface. LT.8577 - DT.231. - Lambert II, 1864, pl. V, n° 19 - L.-P. Delestrée, Les monnaies “au coq” frappées en Gaule Belgique, RN. 1980, pl. 3, n° 9. RR. TTB+ ............................................................ 250€ Cet exemplaire provient de la collection G.G. de Arras. Une homotypie de contiguïté lie les bronzes au coq type LT. 8584 et le bronze au lion type LT. 8580 comme le faisait déjà remarquer L.-P. Delestrée dans son article de la Revue Numismatique en 1980. Ces bronzes étaient précédemment donnés aux Viromanduens. Ils sont aujourd’hui rendus aux Bellovaques grâce à la carte de répartition des trou- vailles. En 1977, Simone Scheers dans son Traité avait relevé dix exemplaires de la classe I. Ce type se rencon- tre dans l’Oise sur les sites de Bailleul-sur-Thérain, ou de Saint-Maur et de Vendeuil-Caply, dans la Somme à Hombleux et à Voyennes, dans l’Aisne à Ambleny, Pommiers ou Vermand. Un exemplaire a été trouvé en Suisse au Grand- Saint - Bernard et un autre en Grande- Bretagne à Lowbury Hill dans le Berkshire. L.-P. Delestrée place la fabrication de ce bronze vers 70-65 avant J.-C. à cause d’un exemplaire découvert, à Acy-Romance dans les Ardennes, dans une sépulture datée de 75-70 avant J.-C. Nous pensons que cette série est liée direc- tement à l’ensemble au coq, qui est daté par le même auteur de 60 à 30/25 avant J.-C., en particulier avec le type bellovaque (DT. 510). Ce hiatus chronologique sem- ble incompréhensible et nous préférons pour le mo- ment conserver une chronologie plus “traditionnelle”. 264267. Bronze au lion , c. 50-25 AC. , classe 1, (Ae, 17 mm, 3 h, 2,78 g). A/ et R/ Même description. Flan un peu court mais avec les types centrés et presque complets. Patine vert foncé, avec de légères gangues de surface. LT.8577 - DT.231. - Lambert II, 1864, pl. V, n° 19 . RR. TB+ / TTB .................................................... 150€ 171913. Bronze au coq à tête humaine , c. 50-30 AC. , (Ae, 17 mm, 1 h, 2,63 g). A/ Anépigraphe. Tête barbue à gauche, la bouche ouverte, les cheveux aux extrémités bouletées, en forme de soleil ; devant la face quatre mèches. R/ Anépigraphe. Coq de- bout à droite, les ailes ouvertes, le corps formé d’une tête humaine ; devant, un annelet perlé et un astre tour- noyant aux extrémités bouletées, pointé en cœur. Bronze de qualité pour ce type, frappé sur un flan large et particulièrement bien centré. Patine verte avec des zones croûteuses. LT.8584 - DT.509 - Sch/GB.474. RR. TTB .............................................................. 250€ Ce type constitue la variété 1 de la première classe de l’ensemble “au coq”. Le type au coq et celui au lion étaient donnés au siècle dernier aux Viromanduens. Ils sont aujourd’hui attri- bués aux Bellovaques. Simone Scheers avait relevé l’exis- tence de quatorze exemplaires dans son Traité en 1977. Ces bronzes constituent certainement des monnayages de Pagi, tardifs, postérieurs à la Guerre des Gaules. Les prototypes de ce type sont des imitations de deniers de la République à la tête de Rome, coiffée du casque ailé, parfois orné du griffon, qui très vite ont été “celtisées” pour s’adapter au style gaulois. Ce type rare se rencon- tre sur les sites de Vendeuil-Caply, d’Estrées-Saint-De- nis et de Saint-Maur dans l’Oise. L’attribution aux Bel- lovaques semble maintenant définitive. 233508. Bronze au coq, “type de Bracquemont” , c. 50- 25 AC. , classe 1, (Ae, 15,5 mm, 1 h, 1,99 g). A/ Anépigraphe. Tête casquée de Rome à droite ; derrière, X. R/ Anépigraphe. Coq debout à droite, le corps formé d’une tête humaine barbue ; devant et derrière le coq, motif serpentiforme, centré d’un annelet. Flan relativement large, avec les types complets et bien cen- trés. Patine en nuances de vert, un peu hétérogène par en- droits, avec quelques légères piqures sur la tranche. LT.manque - DT.511. R. TTB ....................................................................... 180€ Le type a parfois été mal classé et interprété. Le dessin du Lambert (pl. 7, n° 35) est repris dans le Traité de Numismatique gauloise d’A. Blanchet en 1905 (fig. 39). S. Scheers ne signalait pas qu’un exemplaire de ce type soit conservé au Cabinet des médailles en 1977 tandis que, trois ans plus tard dans son article (RN. 1980, p. 44), elle ren- voyait au numéro 7227 pour ce type. Dans leur inventaire de 1889, Muret et Chabouillet n’avaient pas distingué le masque humain qui orne le poitrail du coq. Ce type est aujourd’hui mieux connu grâce aux travaux de L.-P. Delestrée. Les premiers exemplaires ont été découverts sur le site de la cité de Limes, commune de Bracquemont dans l’arrondisse- ment et le canton de Dieppe (Seine-Maritime). Ces monnaies furent données en 1839 par laDuchesse de Berry, mère d’Henri V (1798-1870) au Musée de Rouen (Sch/SM.629-630). L.-P. Delestrée émet l’idée que ce type “au coq” a fait son appari- tion chez les Bellovaques à la fin des années 50 avant J.-C. et que toutes les émissions sont centrées au sud-ouest du territoire ambien. La série la plus importante est actuelle- ment celle “de Bracquemont” qui trouve son origine aux sources de la Bresle sur les sanctuaires de Digeon et de Fesques où ils ont été ramassés en quantité. 249860

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