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- 14 - PROVENCE - MARSEILLE et arrière pays Marseillais IV e -III e siècle avant J.-C. 264468. Litra à l’Hippalektryon ou au pégase , c. 500 AC , (Ar, 9 mm, 0,90 g). A/ Anépigraphe. Hippalektryon à gauche, l’œil de fort relief. R/ Anépigraphe. Carré creux granuleux. Flan un peu court avec l’animal complet mais de frappe molle. Revers avec le carré creux complet. Patine grise et cristallisée, avec des concrétions dans les creux. LT.- - - F.- - Dicomon.OBE-1 p. 28. - L. Chabot et Ch. Kurtz, Monnaies de l’étang de Berre, deux oboles étrus- ques découvertes sur l’oppidum de Sainte-Maxime à Gignac, Bouches-du-Rhone, CN. 58, p. 230-234, plus particulièrement, p.231, fig. A, cf. Burgan VSO. 30 (1992), n° 197. RRR. TTB ........................................................... 250€ Cet exemplaire provient de la collection G. S. de Mar- seille. L’Hippalektryon est une animal hybride entre un che- val et un coq (?) à moins qu’il ne s’agisse d’un abus de langage et que nous ayons tout simplement une imita- tion maladroite d’un pégase ! Le poids de cette monnaie est trop important pour s’in- tégrer dans la série Ad de Furtwängler. Pour cette série, avec l’animal à droite ou à gauche, les auteurs du Dicomon mentionnent des poids allant en- tre 0,85 et 1,10 grammes. Dans les études les plus récentes, ce type de monnaie est à rapprocher de laProvence, oumême deMarseille, aucune monnaie de ce type n’ayant été trouvée en Etrurie. Ce type n’est pas sans rappeler celui des monnaies étrus- ques trouvées en Provence au type de l’Hippalektryon (animal fantastique, moitié cheval et moitié coq), cf. R. Clavaud, CN. 79 (1984), p.22, fig. 2. Nous avions attri- bué ce monnayage aux Saluvii en 1992. Ce type est à rapprocher du groupe Ab isolé par Andreas Furtwangler et pourrait bien constituer un monnayage local proven- çal directement imité de la série dite «au protomé de Pégase». Une attribution locale reste possible. Ce type d’oboles se rencontre dans le trésor de Volterra en Étrurie. 260523. Litra à l’Hippalektryon ou au pégase , c. 500 AC , (Ar, 10 mm, 1,04 g). A/ Anépigraphe. Hippalektryon à gauche, l’œil de fort relief. R/ Même description. Flan relativement large, avec un bel avers assez net et un revers complet. Patine grise. LT.- - BN.- - Dicomon.OBE-1 p. 28. - L. Chabot et Ch. Kurtz, Monnaies de l’étang de Berre, deux oboles étrus- ques découvertes sur l’oppidum de Sainte-Maxime à Gignac, Bouches-du-Rhone, CN. 58, p. 230-234, plus particulièrement, p.231, fig. A, cf. Burgan VSO. 30 (1992), n° 197. RRR. TTB ........................................................... 520€ Sur cet exemplaire, le carré creux du revers semble orné d’unmotif indéterminé (?). MASSALIA - MARSEILLE (V e - I er siècle avant J.-C.) Marseille, la « Massalia « des Grecs, fondée par les Phocéens en 600 avant J.-C., est née de la volonté des Grecs de promou- voir des comptoirs commerciaux afin de rivaliser avec les Carthaginois et les Étrusques pour la domination de la Mé- diterranée occidentale. Marseille n’est absolument pas une création celtique ou gauloise et appartient au monde grec. Entre le V e et le I er siècle avant notre ère, Marseille et son arrière-pays connaissent un développement sans précédent. Lamontée en puissance de Rome, à partir de la première guerre Punique (268-241 avant J.-C.), et le choix stratégique de Marseille, qui joue Rome contre Carthage, vont redonner, dans la seconde moitié du troisième siècle avant notre ère, un rôle prépondérant à Massalia dans le commerce international de la Méditerranée occidentale. Le deuxième siècle avant notre ère marque le déclin de la cité phocéenne. Alliée privilégiée des Romains, Marseille a, grâce à eux, réussi à imposer son pouvoir dans l’arrière-pays mar- seillais. Les Romains, en arrêtant les Cimbres et les Teutons, ont sauvé le sud de la Gaule des invasions. À partir de 118 avant J.-C., la situation change et la Provincia devient une province romaine. Les marchands marseillais entrent en con- currence avec les commerçants romains en Espagne, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Néanmoins, ils restent les alliés des Romains jusqu’au I er siècle avant notre ère. C’est le début de la guerre civile qui oppose César à Pompée en 49 avant J.-C. qui sera fatale à la cité. Marseille ne sut pas choisir entre les deux protagonistes. César assiégea et prit la ville ne pouvant souffrir que ses voies de communication entre la Gaule et l’Italie puissent être coupées. La flotte de Marseille était encore trop importante pour qu’elle puisse tomber entre les mains de son mortel ennemi, Pompée. Con- quise, la ville ne fut néanmoins pas pillée et resta un port important au début de la domination romaine. Restée helléni- que, elle ne fut jamais réellement assimilée à la Gaule romaine et garda une sorte de statut indépendant, mêlée de cosmopo- litisme où toutes les religions croisaient toutes les races pour le plus grand bénéfice du commerce marseillais. 264483. Hémiobole du type du trésor d’Auriol au protomé de pégase à gauche , c. 480-470 AC. , (Ar, 7,5 mm, 0,50 g). A/ Anépigraphe. Protomé de pégase à gauche. R/ Anépigraphe. Carré creux irrégulier. Flan relativement large avec le droit presque complet mais de frappe un peu molle. Le carré creux du revers est complet avec une patine sombre. LT.200 - F.Ad - Dicomon.OBA-Ad. RRR. TB+ ............................................................ 180€ Cet exemplaire provient de la collectionG. S. deMarseille. Cet exemplaire semble avoir été frappé avec le même coin de revers que les monnaies Ad18-24 du Furtwän- gler. Ces monnaies d’un poids léger sont classées en “hémiobole milésiaque” ; leur poids varie entre 0,39 et 0,65 gramme. Les 32 exemplaire répertoriés furent frappés avec 27 coins de droit et 13 coins de revers. Toutes les pièces dites du «trésor d’Auriol» ne pro- viennent pas, en fait, du dépôt découvert en févier 1867, dans un champ au lieu-dit les Barres, au nord du Baou- Rouge et qui contenait 2130 monnaies divisionnaires en argent (IGCH. 2352).

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