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- 63 - 242068. Bronze CAMBIL , c. 60-50 AC. , (Ae, 17 mm, 1 h, 3,38 g). A/ Anépigraphe. Tête laurée à droite, les cheveux cala- mistrés retombant en mèches sur la joue ; le cou orné d’un torque. R/ [CAM-BIL]. Lion courant à droite, rejetant la tête en arrière ; la légende divisée en deux, sous le ventre et entre les deux pattes avant. Monnaie identifiable, mais de frappe assez confuse, avec une patine verte et hétérogène avec des petites zones rougeâtres. LT.6370 - DT.2600 - BN.6367-6375. RRR. TB+ / TB ..................................................... 95€ Ce bronze provient de la collection P. Gendre. L’illustration DT. 2600 permet de constater que le des- sin du LATOUR 6370 est assez idéalisé, par rapport au centrage et à la qualité de la monnaie qui servit de modèle. La légende CAMBIL est probablement liée à celle des deniers CAM et CAMBOTRE. L’exemplaire repris pour illustrer le Nouvel Atlas est celui de la BN, illustré dans le LA TOUR. S. Scheers fait remarquer que “le droit imite la tête des deniers de la gens Calpurnia. Ce bronze est très fréquent à Levroux (Saulcy, RN 1868, p.6) ce qui rend une ori- gine biturige très probable. Présent devant Alésia, la frappe débute avant 52 avant J.-C.” Les provenan- ces connues sont localisées à Levroux, Alésia, Fondettes (Indre-et-Loire), Couffi (Loir-et-Cher) et Argentomagus (Indre). Il existe une variante avec le lion du revers à gauche (cf. RIG. 96 et DT. BITURIGES CUBES / CARNUTES, INCERTAINES (I er siècle avant J.-C.) 238125. Potin à l’animal retourné du Loir-et-Cher , c. I er siècle avant J.-C. , (Pot, 16,5 mm, 6 h, 1,90 g). A/ Anépigraphe. Tête à gauche, le nez très saillant, la joue se confondant avec le crâne ; chevelure en une ligne perlée. R/ Anépigraphe. Animal indéterminé à droite, retournant la tête en arrière. Flan irrégulier avec un penon de coulé bien visible. Droit assez net, mais revers un peu plus confus. Patine sombre. LT.manque - DT.2676. - CN n° 154, Une série gau- loise méconnue : les potins BN 5697-5700 du Loir- et-Cher, par J. Grangien et D. Hollard. RR. TTB / TB ....................................................... 75€ Ce type de droit est très proche de ceux des potins dit «au segment» dont l’attribution oscille entre les Bel- lovaques et les Aulerques Éburovices. Contrairement aux suppositions faites dans MON- NAIES XV, ce potin est présent dans le catalogue de la BN, par Muret et Chabouillet. Dans leur article, suite au passage de nos exemplai- res dans MONNAIES XV, J. Grangien et D. Hollard examinent «de plus près» cette série de potins à l’at- tribution incertaine, série BN 5697-5700 du Loir-et- Cher. Ils distinguent deux classes à partir des 28 exem- plaires qu’ils sont parvenus à rassembler. La classe 1 regroupe tous les exemplaires avec la tête à gauche tandis que la classe 2 regroupe les exemplaires avec la tête à droite. PICTONS (Région de Poitiers) (II e - I er siècles avant J.-C.) Les Pictons étaient un peuple de la Celtique installé dans l’actuel Poitou à qui ils ont donné son nom. Leur capitale était Lemonum (origine : lemo ou limo=orme), au confluent duClain et de la Boivre, sur un oppidum fortifié, aujourd’hui Poitiers. C’était un peuple qui comptait de bons marins. Leur nom leur vient du fait qu’ils se peignaient le visage, Pictavi, nom donné par César. Celui-ci enrôla cinqmille Pictons comme auxiliaires en 56 avant J.-C., afin de construire des bateaux pour sa campa- gne contre les Vénètes. Cette flotte servit aussi pour l’expédi- tion de Bretagne en 55 avant J.-C. En 52 avant J.-C., ils fourni- rent huit mille hommes à l’armée de secours pour aller délivrer Alésia, assiégée par César. Parmi les chefs pictons plusieurs fois cités, nous retrouvons Atectorix et Duratios. Atectorix semble avoir été un chef ou notable gaulois qui devait créer une «ala I Gallorum Atectorigiana» à la fin du séjour de César en Gaule (50 avant J.-C.) ou juste après son départ pour l’Ita- lie. La troupe ainsi créée constituait une unité d’auxiliaires, soldats qui servaient dans les armées romaines mais n’étaient pas intégrés dans les légions. Quant à Duratios, chef gaulois, il était l’un des rois des Pictons. Fidèle allié des Romains, il fut assiégé en 51 avant J.-C. par Dumnacus, chef des Andes, dans Lemonum (Poitiers). Il fut délivré par Caius Fabius. Ultérieu- rement, César lui donna le droit de cité romaine. Il est men- tionné par Hirtius. 241597. Statère d’électrum à la tête casquée, droit et revers à gauche , I er siècle avant J.-C. , groupe B, type I, (El, 20,5 mm, 5 h, 6,55 g). A/ Anépigraphe. Tête (d’Ogmius) à gauche, la chevelure en grosses mèches, d’où partent des cordons perlés. R/ Anépigraphe. Aurige tenant une couronne dirigeant à gauche un cheval androcéphale ; (dessous, une pe- tite tête casquée à gauche). Statère en or rose, avec une faiblesse de frappe au-des- sus de la tête au droit et sous le cheval au revers. Le reste de la monnaie est particulièrement bien venu et de frappe vigoureuse. Flan irrégulier, mais relativement large. LT.4455 - DT.3668-3669 - Sch/D.157 = DT. 3668. - cf. VSO 25, n° 621, MONNAIES 41, n° 1566. RR. TTB+ .......................................................... 1400€ Ce type de statère bien précis appartient au groupe B “profil de style dit aquitanique”, mais au type IV “profil à gauche, au différent de la petite tête”. Ce type est très rare. Aucun exemplaire au différent de la petite tête ne figurait dans le trésor d’Ouzilly. Les deux monnaies qui illustrent le Nouvel Atlas (DT. 3668 et 3669) sont respectivement celle de la collection Danicourt à Péronne et celle du médaillier du Musée de Lyon. Les monnaies d’or pictones on fait l’objet d’un article de Simone Scheers, dans le BSFN de juin 1980. Elle classe ces monnaies en deux groupes ; le groupe A “à la tête namnète” se divise en huit classes typologiques et le groupe B “à la tête aquitanique” se répartie en- tre les deux classes avec les types tournés à droite et deux classes avec les types tournés à gauche. Ce clas- sement est repris dans l’étude du trésor de Chevanceaux (trouvé entre le territoire des Santons et des Pétrocores). Il est précisé que le classement typo- logique est confirmé par l’étude des poids, qui con- fère aux classes typologiques une notion chronologi- que. Le poids du statère tombe du poids initial de 7,10 à 5,90 - 5,80 grammes.” Pour toutes les classes con- fondues, G. Depeyrot recense 248 exemplaires.

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