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- 42 - 238310. Drachme “au style languedocien”, S. 377 , II e siècle av. J.-C , série VII, (Ar, 14 mm, 11 h, 3,54 g). A/ Anépigraphe. Tête stylisée à gauche, la chevelure composée de mèches ovoïdes, sourcil en arc de cercle figurant aussi le nez. R/ Anépigraphe. Croix bouletée, divisée en quatre cantons : lunule aux 1 er , 2 e et 4 e can- tons ; lunule et annelet au 3 e canton. Exemplaire bien centré et complet au droit, mais légère- ment décentré au revers. Belle patine grise avec une zone sombre au droit, et légèrement croûteuse au revers. LT.- - S.377 - Sch/D.-. - MONNAIES 29, n° 686. RRR. TTB+ ......................................................... 450€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. ; c’est le n° 772 de MONNAIES 31, de la collection G. Savès. L’exemplaire du Savès est classé dans la Série VII, Type à revers variés, présumés «zone orientale». Bien que le poids de ces monnaies les rapproche des mon- naies de style languedocien, les flans sont plutôt courts et quadrangulaires. Cette drachme rentre dans un ensemble assez peu connu et au classement imprécis. G. Savès classait ces types «divers d’origine incertaine», en précisant que ce re- groupement contenait un certain nombre de monnaies dont on ne connaît pas la région d’origine, même si certaines ont été trouvées en un lieu ou site connu. Pour ce qui concerne notre monnaie, ce type était présent dans le Trésor de Moussan. 241999. Drachme “au style languedocien”, S. 377 , II e siècle av. J.-C , série VII, (Ar, 16 mm, 8 h, 3,53 g). A/ et R/ Même description. Drachme sur un flan large, avec les types de droit et de revers complet. Un défaut de coin est à signaler sur le bas du portrait. Patine hétérogène, avec des zones plus sombres. LT.- - S.377 - Sch/D.-. - MONNAIES 29, n° 686. RRR. TTB / TTB+ .............................................. 450€ PETROCORES / NITIOBROGES, Incertaines (II e siècle avant J.-C.) Les Pétrocores dont le territoire s’étendait entre la Dor- dogne et la Vézère sur l’actuel département de la Dordo- gne, (l’ancien Périgord) avaient Périgueux pour capitale. Ils faisaient partie de la Gaule Celtique et seront ensuite rattachés à l’Aquitaine. Ils apparaissent tardivement comme les Nitiobroges au moment de la phase finale de la Guerre des Gaules. Les monnaies dites «de style flamboyant cir- culèrent tant chez les uns que chez les autres». 238986. Drachme “au style flamboyant”, S. 143 , II e siè- cle av. J.-C. , série I, var. 1, (Ar, 14 mm, 3 h, 2,78 g). A/ Anépigraphe. Tête à gauche, avec le cou et la joue visi- bles, mais la chevelure hors flan. R/ Anépigraphe. Croix formée de quatre cantons ; grenade entrouverte au 1 er canton, quatre feuilles au 2 e , (une hache au manche perlé au 3 e et un cercle à bordure interne flammée avec un point en son centre, flammé aussi au 4 e canton). Drachme sur un flan rectangulaire, avec un droit partielle- ment hors flan mais un revers avec les quatre cantons visi- bles. Frappe un peu molle, surtout au revers, avec une agréa- ble patine de collection. LT.Ch. Robert (K) - S.143. - MONNAIES XXIII, n° 735. R. TTB / TB+ ............................................................ 175€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. Cette drachme présente assez nettement le détail de l’or- nement devant le cou. Au revers, la croix est parfois bouletée et parfois croisetée, comme c’est le cas sur cet exemplaire. Géographiquement, les drachmes se rencontrent dans la zone occidentale du monnayage sur les territoires des Nitiobroges et des Pétrocores. Les drachmes de style flam- boyant ont parfois été attribuées aux Volques Arécomiques ou aux Longostalètes. Il faut les restituer aux Pétrocores. Typologiquement, G. Savès écrivait qu’avec ce type «ap- paraît un type de monnaies au style figuratif gréco-ro- main, mais qui est «celtisé» avec une exubérance plus ou moins marquée selon les séries, notamment dans la re- présentation de la chevelure et de ses ornements. C’est cet excès, pimentant souvent avec adresse une figuration trop classique, qui nous a fait dénommer flamboyant, ce Groupe particulier, en pensant au Gothique flamboyant avec ses motifs aux flammes ondées». Sans remettre en doute la pertinence de cette remarque, il faut une fois de plus relativiser le style en prenant en compte la métrolo- gie. Le groupe dit flamboyant est probablement antérieur aux monnaies d’une stylisation extrême. Les monnaies les plus anciennes étant souvent, en Gaule, les monnaies d’un style très classique, ou gréco-romain (cf. les mon- naies du trésor de Bridiers qui sont d’un style très grec et datent vraisemblance de la fin du III e ou début du II e siècle avant notre ère). N° 239098 A/ N° 238986 N° 239028