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- 22 - 169208. “Drachme légère” ou tétrobole, incuse, c. 130-121 AC. , (Ar, 15,6 mm, 12 h, 2,56 g). A/ Anépigraphe. Buste d’Artémis diadémé et drapé à droite, avec collier et boucles d’oreille ; arc et car- quois sur l’épaule. R/ Même type incus. Exemplaire bien centré, complet au droit et au revers, avec un éclatement de flan devant la bouche au droit. Fine patine grise et un peu plus sombre dans les creux du revers. LT.- - BN.? - MHM.-. RRR. TTB+ ......................................................... 300€ Si les drachmes de Marseille incuses sont très rares, il y en a quelques-unes de répertoriées. Les incus de lion sont encore plus rares que les incus de portrait ! En l’absence de revers, il est impossible de classer les drachmes incuses, puisque le classement est déterminé par les lettres du revers. Pour le rappeler, une monnaie incuse est obtenue suite à un accident. La monnaie a été frappée avec un coin de revers (mobile) dans lequel est restée la monnaie précédemment frappée. Le coin de revers étant «bouché» par une monnaie qui a l’empreinte du droit en relief, la monnaie frappée prend alors l’em- preinte du droit en creux, et se retrouve «incuse». Plus le monnayage est soigné, plus les monnaies incuses sont rares. Ces monnaies ont pu être conservée comme cu- riosité (comme on le ferait pour des monnaies incuses contemporaines), ou refrappées, mais elles ont égale- ment pu circuler, puisque le poids d’argent est le même que pour des monnaies correctement frappées. 235807. “Drachme légère” ou tétrobole, incuse, c. 130-121 AC. , (Ar, 15,5 mm, 11 h, 2,65 g). A/ et R/ Même description. Flan un peu court, avec une belle tête des deux côtés. Le droit est un peu décentré mais le revers parfaite- ment centré. La patine est grise et homogène au droit, mais la partie gauche du revers est de couleur orange alors que le reste est comparable au droit. LT.- - BN.? - MHM.-. - MONNAIES 38, n° 1483. RRR. SUP ............................................................ 280€ Cet exemplaire provient de la collection Jorg Müller ; il aurait été acheté à Paris le 1 er juin 1969. Si les drachmes de Marseille incuses sont très rares, il y en a quelques-unes de répertoriées. Les incus de lion sont encore plus rares que les incus de portrait ! L’exemplaire n° 117 deMONNAIESXVa été vendu 250€ et les deux exemplaires de MONNAIES XX ont été ven- dus 515€ pour le n° 158 et 500€ pour le n° 159. 242020. “Drachme légère” ou tétrobole, c. 130- 121 AC. , (Ar, 19 mm, 5 h, 2,62 g). A/ Anépigraphe. [Α] . Buste d’Artémis diadémé et drapé à droite, avec collier et boucles d’oreille ; arc et carquois sur l’épaule ; grènetis. R/ ΜΑΣΣΑ//ΛΙΗΤΩΝ/ ∆Α . Lion bondissant à droite, sur une ligne d’exergue ; deux lettres en monogramme devant la tête ; listel. Superbe exemplaire, sur un flan large, avec une préparation atypique visible sur la tranche au droit, et un éclatement de frappe à six heures. Revers parfait et complet. Patine grise avec des irisations de médaillier. LT.- - BN.981-987 - MHM.37/1 p. 66. R. SUP ........................................................................ 250€ Le monogramme DeltaA devant le lion correspond au groupe 37/1 du Moneta 16. Au droit, aucune lettre n’est visible alors qu’il doit normalement y avoir un A, proba- blement en bord de flan sur cet exemplaire. Pour la huitième série, nous avons une combinaison de treize lettres ou monogrammes différents. Elle se caracté- rise par un nouveau type pour Artémis où le buste diadémé et drapé remplace la tête coiffée de la couronne d’olivier. Cette série est datée par G. Depeyrot entre 150 et 130 avant J.-C., mais semble complètement différente par son type et son style de la série 5, datée de façon similaire. 240206. “Drachme légère” ou tétrobole, c. 130- 121 AC. , (Ar, 16 mm, 6 h, 2,50 g). A/ Anépigraphe. Buste d’Artémis diadémé et drapé à droite, avec collier et boucles d’oreille ; arc et carquois sur l’épaule ; grènetis. R/ ΜΑΣΣΑ // [ΛΙΗΤΩΝ] / Α−Α−Σ . Lion bondissant à droite, sur une ligne d’exergue ; deux lettres entre les pattes ; listel. Drachme sur un flan large et régulier, avec les types com- plets et centrés, mais de frappe molle. Épaisse patine som- bre sur des reliefs émoussés. LT.- - BN.1031 - MHM.41/4. R. TTB / TTB+ ............................................................ 45€ Treize exemplaires de ce type ont été répertoriés, dont quatre à Marseille et trois à la BN. Les exemplaires avec un S entre les pattes antérieures ne sont pas distingués, mais il est seulement indiqué “S parfois entre pattes an- térieures” ; c’est le cas sur cet exemplaire. La neuvième série est très importante et comporte 41 varié- tés de légendes, composées soit de deux lettres placées entre les pattes du lion soit d’un groupe de trois lettres. Il n’y a pas de lettre ou de symbole au droit devant la tête d’Arté- mis. Cette série est datée par G. Depeyrot entre 130 et 121 avant J.-C. Marseille dut faire appel aux romains afin de lutter contre les tribus salyennes. Entremont fut d’ailleurs rasé en 123 avant J.-C. N° 169208 R / N° 235807 R / N° 242020 A/ N° 238925 A/

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