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- 237 - MÉDIOMATRIQUES (Région de Metz) (II e - I er siècles avant J.-C.) Les Médiomatriques était un peuple très puissant de la Gaule Belgique. Ils étaient fortement romanisés et devaient leur richesse au commerce du sel. Ils étaient installés sur la Moselle et contrôlaient une partie des Vosges et de l’Al- sace. Ils avaient pour voisins les Trévires, les Rèmes, les Lingons, les Leuques et les Séquanes. Ils fournirent un contingent de cinq mille hommes pour l’armée de secours destinée à dégager Alésia. Leur principal oppidum était Divodurum (Metz). César (BG. IV, 10 ; VII, 75). 146513. Statère à la tête janiforme, classe IIIb , c. 100-60 AC. ,, classe 3b, (Or, 21 mm, 5 h, 6,86 g). A/ Anépigraphe. Tête janiforme au style angulaire, la bouche en volute ; un bandeau au décor de chevrons entre les deux visages ; sourcils en esses ; grènetis et listel. R/ Anépigraphe. Cheval à droite, une grosse rouelle à huit rayons entre les jambes et une petite rouelle à sept rayons sous la tête. Monnaie identifiable malgré une très importante fai- blesse de frappe au droit et au revers. LT.manque - DT.- - BN.8943. RRR. TB ............................................................. 600€ Ce type de statère manque au Nouvel Atlas. Il n’est connu que par l’exemplaire BN. 8943 et un autre en moulage au musée de Bar. Cette classe III «aux volutes» se divise en deux varié- tés ; la première, var. a, avec un cheval à gauche et la seconde, var. b, avec un cheval à droite. Toutes varié- tés confondues, les statères de la classe III sont rela- tivement légers par rapport aux classes I et II, avec 60% des exemplaires dont les poids sont situés entre 6,80 et 6,99 grammes. Si l’attribution tradition- nelle va aux Médiomatriques, les provenances ne sont pas décisives, avec une répartition chez les Leuques et les Médiomatriques. L’iconographie du revers et des symboles « décoratifs « fait penser aux Leuques, mais le style du type à la tête janiforme « exclue une origine leuque « selon S. Scheers. L’attribution tra- ditionnelle semble préférable mais n’est pas certaine. 132415. Quart de statère à la tête janiforme, classe III , I er siècle avant J.-C. , (Or, 15 mm, 12 h, 1,40 g). A/ Anépigraphe. Tête janiforme au style angulaire, les sourcils en esses et un bandeau entre les deux visa- ges ; grènetis et listel. R/ Anépigraphe. Cheval à gauche, une volute en forme de lyre pointée et cantonnée de globules au-dessus du dos et une rosace centrée aux sept branches bouletées entre les jambes ; une rouelle à quatre rayons entre la jambe avant et la bouche. Monnaie usée, avec un droit presque lisse et un très faible relief au revers, mais parfaitement identifiable. LT.8937 - DT.115 - Sch/GB.288. RRR. B+ .............................................................. 250€ Si le revers est complètement identifiable, le droit ne se devine qu’à partir d’une partie du profil de la tête de droite. 223510. Statère d’électrum “type de Morville” , c. 100-60 AC. ,, classe 3 var., (El, 16,5 mm, 1 h, 6,34 g). A/ Anépigraphe. Tête janiforme excessivement stylisée avec une barre verticale séparant les deux visages. R/ Anépigraphe. Cheval à gauche, la crinière perlée ; un aurige stylisé, traité en globules et en segments bouletés ; un croissant pointé entre les pattes et une croisette bouletée devant le poitrail. Exemplaire convenable pour ce type toujours fruste. Le droit est usé et de frappe molle, mais le revers est assez complet et de frappe relativement vigoureuse. De petites cassures de coin sont à signaler au revers. LT.8967 var. - DT.614 - Sch/GB.297. - cf. RSN. 53, 1974, pl. 12, n° 93. RR. TB / TB+ ...................................................... 680€ Cet exemplaire provient d’une ancienne collection de l’Est de la France ; il a été acquis auprès de Cahn en 1972. Avec des monnaies de cette facture, il est difficile de reconnaitre des liaisons de coins (surtout pour le droit). Simone Scheers précise que “la plupart des monnaies sont saucées et très mal conservées”. Au revers, sous le cheval, avec un globule dans un croissant, ce statère appartient à la var. a. Pour cette série, S. Scheers différencie plusieurs re- vers. Le revers est sensé avoir «sous le ventre un globule imbriqué dans un segment de cercle (rev. a) ou dans une ligne en forme de S (rev. b) et deux autres globules». Les monnaies de ce type qui ne sont pas décrites comme étant en bronze le sont comme étant saucées ; sur les six exemplaires BN 8963-8969, seul l’exemplaire il- lustré dans le LA TOUR (BN 8967) a un revers b. Au total, ce sont dix-huit exemplaires qui sont réperto- riés par S. Scheers en 1977. La plupart des monnaies sont saucées et très mal conservées avec des poids très variables, en raison de l’état d’usure et de désin- tégration des flans. Les liaisons de coins sont diffici- les pour les droits (toujours trop usés pour être com- parés) et se limitent aux exemplaires les mieux con- servés. L’attribution ne semble pas laisser place au doute, au regard des lieux de trouvaille localisés aux alentours de Metz ; la circulation secondaire se re- trouvent dans les régions périphériques, en Allema- gne, en Suisse et dans les Vosges. N° 223518 R/