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- 226 - 241294. Quart de statère au pseudo-casque , I er siè- cle avant J.-C. , (Or, 10,5 mm, 1,56 g). A/ Même description. R/ Anépigraphe. Pseudo-casque. Petite monnaie aux reliefs très émoussés, mais avec un revers encore identifiable. LT.manque - DT.248. RR. TB ................................................................ 160€ Ces exemplaires dits «au pseudo-casque» ont la plu- part du temps le droit lisse, mais ils ont parfois la particularité d’avoir les vestiges d’un bateau. 241681. Quart de statère au pseudo-casque , I er siè- cle avant J.-C. , (Or, 10,5 mm, 1,58 g). A/ et R/ Même description. Petite monnaie aux reliefs très émoussés, principalement reconnaissable par son flan et la dépression visible au revers. LT.manque - DT.248. RR. TB ................................................................ 160€ Ce quart provient de la collection P. Gendre et est indiqué provenir de Digeon (80). 241740. Quart de statère au pseudo-casque , I er siè- cle avant J.-C. , (Or, 9,5 mm, 1,59 g). A/ et R/ Même description. Petite monnaie aux reliefs très émoussés, difficilement identifiable. LT.manque - DT.248. RR. TB ................................................................ 140€ Cet exemplaire provient de la collection P. N. M. C. GAULE BELGIQUE, INCERTAINES (I er siècle avant J.-C.) 241451. Hémistatère d’électrum, tête à droite, re- vers à gauche, fourré , fin III e - début II e siècles , (El, 17,5 mm, 12 h, 2,60 g). A/ Anépigraphe. Profil au menton en galoche à droite,. R/ Anépigraphe. Cheval très stylisé à gauche, conduit par un aurige, un motif indéterminé entre les jambes. Monnaie bien identifiable, mais sur un flan en or très pâle, presque blanc, avec une cassure et un manque de métal laissant apparaître un métal de très faible aloi, sombre et granuleux. Frappe faible des deux côtés, avec de profondes rayures au niveau de l’aurige au revers. LT.- - DT.33-35 var. série 6 - Sills.-. RRR. TB+ ........................................................... 750€ Cet exemplaire est assez particulier, avec une tête à droite et un cheval à gauche alors que les DT. 33-35 ont un bige. Le style du droit correspond au DT. 34, avec la petite mèche caractéristique devant le front. Au revers, nous avons un cheval, avec une seule tête et deux jambes antérieures, mais quatre jambes pos- térieures (?). Cette rare monnaie s’intègre parfaitement dans la série 6 dite “à la fleur” du Nouvel Atlas. Les mon- naies de cette série sont censées provenir du sud-est de la Belgique, province de Namur. Cette série sem- ble mal étudiée, faute de matériel connu. NERVIENS (Belgique actuelle) (II e - I er siècles avant J.-C.) Les Nerviens appartiennent au grand groupe belge. Leur territoire était très vaste et s’étendait sur le nord de la Bel- gique actuelle, situé entre Escaut et Sambre. Ils avaient pour voisins les Ménapiens, les Éburons, les Rèmes, les Bellovaques, les Viromanduens et les Atrébates. Ils avaient plusieurs peuples clients dont les Ceutrons et les Lévaques. En 57 avant J.-C., ils fournirent un contingent de cinquante mille hommes à la coalition belge, dirigée par les Bellova- ques. César les décrit comme « les plus farouches des Bel- ges «. Ils furent défaits à la bataille de la Sambre et décimés. Seuls cinq cents guerriers auraient survécu sur les soixante mille engagés. Ils se soumirent et reçurent la protection des Romains, ce qui ne les empêcha pas, en 54 avant J.-C., de rejoindre la sédition d’Ambiorix, chef éburon qui se ré- volta contre César et assiégea Quintus Cicéron, lequel fut finalement dégagé par son chef. Ils se préparaient à la guerre quand César conduisit ses troupes sur leur territoire et les écrasa en 53 avant J.-C. Néanmoins, ils fournirent encore un contingent de cinq mille hommes afin de secourir Ver- cingétorix assiégé dans Alésia. César (BG. II, 4, 15-17, 19, 23, 28, 29, 32 ; V, 24, 38, 39, 41, 42, 45, 46, 48, 56, 58 ; VI, 2, 3, 29 ; VII, 75). Strabon (G. IV, 3, 4). 241264. Statère à l’epsilon en bronze , c. 60-50 AC. ,, (Ae, 15 mm, 2 h, 2,55 g). A/ Anépigraphe. Reste de tête désarticulé à droite. R/ Anépigraphe. Cheval à encolure fourchue passant à droite ; au-dessus, une roue à quatre rayons ; un an- nelet entre les jambes. Statère frappé sur flan court et épais, mais centré et complet des deux côtés, avec une épaisse patine granuleuse. LT.8746-8760 var. - DT.179A. RR. TTB .............................................................. 140€ Les monnaies de bronze au type du statère sont ra- res, mais le phénomène est largement connu pour di- verses monnaies telles que les statères unifaces des Ambiens, les statères des trévires ou encore des Nerviens (tous en Gaule Belgique). L’attribution aux Nerviens est attestée. Le monnayage est contemporain de la Guerre des Gaules. Le mon- nayage d’or est divisé en quatre classes dans le Traité de S. Scheers ; les trois premières sont anépigraphes et sur la quatrième, VIROS remplace la roue au-des- sus de l’animal. Les prototypes ou modèles de ce statère sont les statères bifaces ambiens et suessions. S. Scheers fait remarquer “qu’il est intéressant de cons- tater une évolution parallèle, notamment l’appari- tion au droit du thème de l’epsilon et le changement de style au revers dès l’apparition de la légende, le droit restant dans la tradition». 241327. Statère à l’epsilon en bronze , c. 60-50 AC. ,, (Ae, 13,5 mm, 3 h, 2,54 g). A/ et R/ Même description. Statère frappé sur flan très court et épais, mais centré et complet des deux côtés. Patine verte, avec des zones plus sombres et granuleuses. LT.8746-8760 var. - DT.179A. RR. TTB .............................................................. 140€

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