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- 149 - DUROCASSES (Région de Dreux) (II e - I er siècles avant J.-C.) Les Durocasses ne sont pas cités par César dans la Guerre des Gaules. Ils semblent s’être émancipés de la tutelle carnute assez tardivement, comme les Parisii de celle des Sénons. Leur nom signifie les guerriers de la colline fortifiée. 239186. Bronze SNIA au loup , après 52 AC. , (Ae, 19,5 mm, 10 h, 2,11 g). A/ Anépigraphe. Tête à gauche, la chevelure en petites mèches, bourrelet périphérique. R/ SNIA. Loup à gauche, la gueule ouverte, légende au-dessus, bourrelet périphérique. Bronze particulièrement bien venu et homogène pour ce type souvent beau d’un côté et très mou de l’autre. Patine sombre et homogène. LT.6377 - DT.2602 - RIG.265. - MOHEN (J.-P.) et BAILLOUD (G.), La vie quotidienne. Les fouilles du Fort-Harrouard, L’age de bronze en France, 4, Picard, Paris 1987. RR. TB+ / TTB+ ................................................. 165€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. Toujours considéré par certains comme une monnaie coulée, ce bronze est frappé et à notre connaissance il ne s’agit pas d’une série frappée et coulée, comme cela peut être le cas pour les monnaies TVRONOS CANTORIX par exemple. En admettant que l’atelier de fabrication de ce bronze se situe à proximité du site de Fort-Harrouard, l’attribution aux Carnutes pourrait alors être revue en faveur des Durocasses. Cette monnaie était considérée comme étant un « Po- tin » dans l’inventaire de la BN de Muret et Chabouillet ; la Tour a indiqué « Br » sous la gravure de Dardel. Les exemplaire avec un éclatement de frappe ne laissent plus de doute... S. Scheers, le décrit tou- jours comme étant un potin alors que B. Fischer le considère comme un bronze (RIG. page 411) et comme un potin (RIG. page 412). A. Gäumann qui a réalisé le catalogue spécialisé des potins intègre pourtant ce bronze dans son « Potinmünzen der Kelten » de 1999, en mettant la référence erronée renvoyant au Musée de Rouen citée dans MONNAIES II en 1997. B. Fischer dans le RIG. confirme l’attribution aux Carnutes grâce aux découvertes de pièces défectueu- ses qui supposent la proximité de l’atelier au site de Fort-Harrouard (Eure-et-Loir). Ce bronze, qui ne nous semblait pas excessivement rare, est en fait très mal représenté dans les musées ; un seul exemplaire à la BN, et un autre dans la collection Danicourt. 238201. Bronze SNIA au loup , après 52 AC. , (Ae, 19,5 mm, 10 h, 2,96 g). A/ et R/ Même description. Potin complet, mais avec un droit très mou alors que le revers est particulièrement net. Patine brune, légère- ment orangée. LT.6377 - DT.2602 - RIG.265. RR. TB / TTB ..................................................... 160€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. 241883. Bronze SNIA au loup , après 52 AC. , (Ae, 18 mm, 6 h, 2,19 g). A/ et R/ Même description. Bronze identifiable, avec un droit très mou et un beau revers, de frappe vigoureuse mais décentrée. Patine verte et granuleuse. LT.6377 - DT.2602 - RIG.265. RR. TB / TTB ....................................................... 95€ Cet exemplaire provient de la collection P. N. M. C. 234872. Potin au sanglier enseigne, de fort Harrouard , c. 60-40 AC. ,, (Pot, 18,5 mm, 1 h, 4,59 g). A/ Anépigraphe. Tête à gauche, la chevelure en grosses mèches ; bourrelet périphérique. R/ Anépigraphe. Sanglier enseigne à droite ; bourre- let périphérique. Potin de qualité avec les types complets. Usure homo- gène et patine brune, un peu vert foncé dans les champs. LT.manque - DT.S 2630A - ABT.-. - MONNAIES XV, n° 1346, XXVIII, n° 609. RRR. TTB ........................................................... 180€ Ce potin se trouve plutôt chez les Durocasses, no- tamment avec des bronzes SNIA. Ce potin a d’ailleurs été publié par B. Fischer dans les fouilles de fort Harrouard qui aurait été identifié comme l’atelier de fabrication. D’un type déjà très rare, cet exemplaire est d’une belle qualité avec tous les détails bien nets. Ce potin manque à toutes les musées consultés. Il figure seulement dans le “Potinmünzen der Kelten» d’Andreas Gäumann. La description des potins BN 9199-9202 pourrait y correspondre, mais cet exem- plaire n’a pas les quatre globules sous le sanglier. Les descriptions du Muret Chabouillet sont très uti- les, mais l’absence de publication et de couverture photographique du fonds de monnaies gauloises de la Bibliothèque Nationale rend impossible, un siècle après la publication de l’Atlas de La Tour, d’identi- fier de telles monnaies appartenant à de rares séries largement ignorées et délaissées. La proposition émise dans MONNAIES XV qu’il pourrait peut-être s’agir de potins trévires (basé sur la typologie) semble de- voir être revue au profit des Carnutes ou plus vrai- semblablement des Durocasses. N° 234872