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- 132 - AULERQUES DIABLINTES (Région de Jublains) (II e - I er siècles avant J.-C.) Les Aulerques sont un très grand peuple qui se subdivise en trois grandes tribus dont les Aulerci Diablintes qui se trouvaient placés au nord-ouest des Aulerci Cénomans, sur le bassin de la Mayenne. Des monnaies d’or leurs sont at- tribuées, de type cénomans mais avec un revers particulier, ainsi que des monnaies de billon faiblement représentées, connues par les recherches de surface et les fouilles du sanc- tuaire tardif de Juvigné. N° 242090. Quart de statère d’or à la situle , I er siè- cle avant J.-C. , (El, 12,5 mm, 2 h, 1,63 g). A/ Anépigraphe. Tête laurée à droite, deux grosses mè- ches en forme d’esse encadrent le visage. R/ Anépigraphe. Androcéphale à droite, surmonté d’un aurige stylisé brandissant un fouet et tenant un torque ; sous le cheval, personnage allongé tenant un vase ansé ou une situle. Petit quart de statère en or ou électrum, avec des types complets et ben centrés. Le droit est de frappe molle ou un peu usé, mais le revers est particulièrement net avec l’aurige en bord de flan. Un léger fêle est à noter dans la chevelure, jusqu’à l’œil, très légèrement visi- ble sur l’arrière du cheval et l’aurige au revers, ainsi que quelques coups ou rayures sur l’avant du corps du cheval et sur le personnage allongé. LT.- - DT.S 2168A- BN.-. RRR. TTB / TTB+ ............................................ 4200€ Cet exemplaire est le n° 955 de MONNAIES 45. Ce type de très rare quart de statère est repris dans le Supplément du Nouvel Atlas pour la série 302. Le DT. S 2168 A ne semble pas être issu des mêmes coins que notre exemplaire, mais est d’un style très proche. Les division de ce type inventoriées étaient jusque là en argent allié ; cette division en or était considérée comme originale dans le Nouvel Atlas. Cet exemplaire serait le second répertorié. 242127. Quart de statère à la situle , I er siècle avant J.-C. , (El, 13 mm, 8 h, 1,03 g). A/ Anépigraphe. Tête à droite, la chevelure en mèches en croissant. R/ Même description. Petit quart de statère en bas or, sur un flan un peu court, et irrégulier devant le visage. Frappe centrée des deux côtés, avec les types complets. Un coup de burin altère légèrement le revers et écrase un peu le droit au niveau de la tempe. LT.6502 - DT.2172 - cf. MONNAIES 41, n° 1581. RRR. TTB ........................................................... 450€ Ce type de quart de statère en très bas or est repris dans le Nouvel Atlas, sous la série 302, comme “divi- sion en argent allié”. Ces monnaies sont l’exacte réduction modulaire et pondérale du statère ; elles constituent la classe III de cette série à la situle. Si les divisionnaires armoricaines sont relativement rares, les divisionnaires attribuées aux Diablintes sont rarissimes ! L’exemplaire DT. 2326, auquel cor- respond le droit de la monnaie proposé ici, est une variété inédite conservée au musée de Jublain et pro- vient du sanctuaire de Juvigné (Mayenne). 242129. Statère d’argent à la situle , I er siècle avant J.-C. , (Ar, 22 mm, 3 h, 6,37 g). A/ Anépigraphe. Tête laurée à droite, la chevelure en mèches en croissant dont les deux inférieures sont pro- longées par le motif trilobé. R/ Anépigraphe. Androcéphale à droite, surmonté d’un aurige stylisé brandissant un fouet et tenant un torque ; sous le cheval, un personnage couché à droite, tenant une situle. Monnaie en argent très légèrement poreux, frappée sur un flan large. Droit sur un flan un peu court, mais re- vers bien centré. LT.6493 (or pâle) - DT.2169-2170 - Sch/L.935. - Moneta 47, manque. RR. TTB .............................................................. 900€ Monnaie d’un type très rare. Le cheval est clairement androcéphale et l’aurige tient un torque. Les quelques rares exemplaires de ce type avaient été vendus lors de la dispersion de collections telle celle d’A. Trampitsch chez Jean VINCHON. La série dite “à la situle” offre un droit “rigoureu- sement cénoman”. Les monnaies d’or à la situle sont classées aux Diablintes depuis le XIX e siècle “en rai- son d’une homotypie de revers décelée sur de rares statères en argent allié trouvés soit en pays réputé diablinte, soit sur un territoire situé au nord de la Sarthe et qu’aurait occupé le peuple des Esuii cité par César”, mais dont on ne sait pas grand chose... Selon les auteurs du Nouvel Atlas, “en l’état, cette série à la situle, dont les témoins en or sont en nom- bre infime, paraît ressortir typologiquement à l’en- semble des Aulerci Cenomani et Diablintes, et témoi- gne peut être d’une émission locale et périphérique, en tout cas plus tardive. N° 242090