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- 125 - 132362. Statère de billon, classe IV , c. 60-50 AC. , (Bill, 23,5 mm, 3 h, 6,56 g). A/ Anépigraphe. Tête à droite, les cheveux allongés en grosses mèches se terminant par des S, entourée d’un cordon perlé ; le cou marqué par un Y. R/ Même description. Statère bien frappé, avec un droit centré mais un revers légèrement décentré sur la partie supérieure. Patine grise et légèrement granuleuse. LT.6667 - DT.2295 - MCB.482-536. RR. TTB / TB+ ................................................... 490€ Cet exemplaire provient d’un trésor étudié par J.-B. Colbert de Beaulieu puis de la collection Robert Boissel. Le droit de ce statère est très agréable, avec une tête bien venue et les cordons perlés autour. 242132. Quart de statère de billon, classe IV , c. 60- 50 AC. , (Ar, 15,5 mm, 2 h, 1,39 g). A/ Anépigraphe. Tête à droite, les cheveux en grosses mèches ; décors en chevrons derrière la tête. R/ Anépigraphe. Cheval androcéphale, bridé à gauche ; au-dessus, l’aurige tient une hampe ; sous le cheval, petit sanglier à gauche. Monnaie sur un flan large et ovale, avec des types de droit et de revers complets et assez nets. Patine som- bre et cristallisée. LT.- - DT.2304-2305 var. - ABT.-. - “Une enigme de la numismatique armoricaine : Les monnaies celtiques des Vénètes”, J.-B. Colbert de Beaulieu 1953, cf. pl. I, n° 5-6 (quart de statère trouvé à Nantes) = Rennes n° 443 = DT. 2303. RRR. TTB ........................................................... 320€ Les quarts de statères armoricains en billon sont ex- ceptionnels. Si de plus en plus d’exemplaires coriosolites arrivent sur le marché, ceux des Vénètes restent très rares ! La série 353B du Nouvel Atlas regroupe les trois types de quarts connus, mais aucune division de la classe IV n’est connue ; cet exemplaire est le premier que nous rencontrons. Si les quarts armoricains sont tous rares, il semble que les vénètes le soient tout particulièrement ! Ces monnaies sont mal répertoriées, avec un nombre trop restreint d’exemplaires connus et disséminés dans d’an- ciennes publications aux illustrations pas toujours exploitables. A titre d’exemple, le Musée de Rennes n’en conserve que trois exemplaires, dont deux sont repris dans le Nouvel Atlas. Le troisième exemplaire du Nouvel Atlas provient d’une collection privée. 148065. Statère de billon, classe V à la roue , c. 60- 50 AC. , classe 5, (Bill, 23,5 mm, 8 h, 5,53 g). A/ Anépigraphe. Tête à droite, les cheveux allongés en grosses mèches se terminant par des S, entourée d’un cordon perlé ; le cou marqué par un Y. R/ Anépigraphe. Cheval androcéphale à gauche, l’aurige tient les rênes ; devant le cheval, un rinceau ; roue à huit rayons avec moyeu central sous le cheval. Exemplaire complet des deux côtés, mais avec une sur- face hétérogène et corrodée, avec de petits éclatements en bord de flan. Patine grise. LT.6794 var. - DT.2299 - MCB.540 (6 ex). RRR. TB+ ........................................................... 220€ Ce statère est numéroté 157 au revers de la main du Dr. Colbert de Beaulieu et semble de mêmes coins que l’exemplaire du musée de Rennes (p. 169, n° 540). Ce type était attribué aux Redons à cause de la roue du revers. Le Dr. J.-B. Colbert de Beaulieu l’a restitué aux Vénètes. Il constitue l’avant-dernière classe du monnayage. Nous sommes en présence de billon. Ce monnayage a certainement été frappé peu avant la Guerre des Gaules et ressemble au monnayage final des Coriosolites. 239302. Statère de billon au cheval octopède et à l’hippocampe, d’Amanlis , c. 60-50 AC. , (Bill, 23 mm, 1 h, 6,33 g). A/ Anépigraphe. Tête à droite, la chevelure en trois rouleaux et grosses mèches se terminant par des S, nez réaliste et pointé ; la base du cou fortement marquée. R/ Anépigraphe. Cheval androcéphale, bridé à droite ; l’aurige tient une lance (?) de la main gauche qui re- joint un bouclier ou une roue à quatre rayons derrière l’aurige ; sous le cheval, un hippocampe à droite. Flan large et régulier. Droit bien centré, mais avec une faiblesse de frappe sur l’avant de la tête. Revers légè- rement décentré avec la partie gauche complète, mais une faiblesse de frappe sur l’aurige et l’hippocampe. Patine grise, avec des irisations, légèrement poreuse. LT.6811 - DT.2306-2309. RRR. TTB ........................................................... 450€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. ; c’est le n° 277 de TRESORS II. C’est un statère du trésor d’Amanlis, provenant de la collection J.-B. Colbert de Beaulieu. Il porte le n° 26 à l’encre noire et le n° 13 à l’encre rouge au droit. Cette très rare série dite “au cheval octopède et à l’hip- pocampe” n’est pas attribuée avec certitude. Elle est largement sur-représentée au musée de Rennes (avec 36 exemplaires) et essentiellement connue par le trésor d’Amanlis. L’appellation “au cheval octopède” découle d’une caractéristique du cheval ; ses jambes se dédou- blent au niveau des genoux, donnant l’impression d’avoir huit jambes. La répartition de ces monnaies est limitée à l’est de l’Armorique, avec des provenances signalées jusqu’à Laval en Mayenne ou en Loire-Atlantique. Les exemplaires de cette série semblent être légèrement plus lourds que les “traditionnelles” monnaies vénètes. N° 239302