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- 109 - ÉDUENS (BIBRACTE, région du Mont- Beuvray) (II e - I er siècles avant J.-C.) Les Éduens (Aedui ), qui pourrait se traduire par les «Ar- dents», étaient certainement, après les Arvernes, le peu- ple le plus important de la Gaule. Leur territoire séten- dait entre Seine, Loire et Saône sur les départements ac- tuels de la Saône-et-Loire, la Nièvre, une partie de la Côte- dOr et de lAllier. Ils occupaient une position stratégi- que sur la ligne de séparation des eaux entre la Méditerra- née, lAtlantique et la Manche. Les Éduens, perpétuels rivaux des Arvernes, les avaient remplacés après la fin de lempire arverne et la défaite de 121 avant J.-C. Alliés fi- dèles des Romains dès le début de la deuxième guerre Punique, lors du passage dHannibal en Gaule en 218 avant J.-C., cest grâce à leur alliance que Domitius Ahe- nobarbus aurait pu justifier son intervention contre les Allobroges en 121 avant J.-C. Ils ne furent pas étrangers à lintervention romaine en Gaule et au déclenchement de la Guerre. En 58 avant J.-C., les Éduens firent appel à Cé- sar pour les protéger contre linvasion suève dArioviste qui menaçait leur territoire puis de nouveau pour conte- nir la poussée helvète. Si le vergobret Liscus, magistrat principal des Éduens, resta fidèle à lalliance romaine, une partie de loligarchie éduenne rallia le camp gaulois avec Dumnorix et Divitiacos. Les Éduens restèrent fidèles à lalliance romaine pendant la Guerre bien que César ait estimé à trente cinq mille hommes les Éduens qui partici- pèrent à la coalition gauloise. César ne leur en tint pas rigueur et ils reçurent directement la citoyenneté parce quils étaient considérés comme «frères consanguins des Romains». Leur oppidum étai t Bibracte (le Mont- Beuvray), mais ils labandonnèrent en 15 avant J.-C. pour aller fonder Augustodunum (Autun). César (BG. I, 10, 33 ; VII, 32, 33) ; Strabon (G. IV, 3). Kruta : 21, 46, 69-70, 187, 251, 348-349, 351, 359, 362, 364-365. 238140. Quart de statère en électrum à la lyre, type de Chenôves , c. 70-50 AC. , (El, 11,5 mm, 8 h, 1,69 g). A/ Anépigraphe. Tête humaine laurée à droite, la che- velure stylisée, une accolade devant la bouche ; grènetis. R/ Anépigraphe. Cheval galopant à droite ; au-dessus du cheval, laurige aviforme ; lyre (?) sous le cheval. Quart sur un flan un peu court, avec un très bel avers mais un revers de frappe molle. Agréable patine rose orangée. LT.4845Z. - DT.3177. RR. TTB / TB+ ................................................... 380 Ces monnaies du type de Chenôves se divisent en deux types ; à la lyre (classe I) ou à la rouelle (classe II). Le traitement de la chevelure correspond exactement à celle du statère DT. 3176 avec les mèches en forme de goutte et aux extrémités enroulées. Cet exemplaire présente très nettement laurige au- dessus du cheval au revers avec une tête doiseau et un bec bien formé. Le motif entre les jambes du cheval est incertain, mais il y a de fortes chances quil sagisse dune lyre (?). Ce type appartient à la série du trésor de Chenôves qui comprend des statères et des quarts de statère. Cest le monnayage final des Éduens, frappé dans la seconde moitié du I er siècle avant J.-C. 241318. Quart de statère en électrum à la lyre, type de Chenôves , c. 70-50 AC. , (El, 10,5 mm, 1,33 g). A/ Même description. R/ Anépigraphe. Cheval galopant à droite ; au-dessus du cheval, laurige ; lyre sous le cheval. Monnaie sur un flan un peu court, avec un droit pres- que lisse, mais un revers bien net et de frappe vigou- reuse. Patine sombre. LT.4845 - DT.3177. RR. B / TTB ........................................................ 200 Cet exemplaire présente un très beau revers complet, mais avec laurige hors flan. 234873. Statère en électrum au triskèle, type de Chenôves , c. 70-50 AC. , (El, 17,5 mm, 6,60 g). A/ Anépigraphe. Tête humaine laurée à gauche, la che- velure stylisée ; grènetis. R/ Anépigraphe. Cheval galopant à gauche ; au-dessus du cheval, laurige ; triskèle sous le cheval. Statère frappé sur un flan court et très épais. Droit très usé, à peine identifiable, mais revers un peu plus plus net avec les motifs bien visibles. Patine poreuse, typi- que de ces monnaies de très bas aloi. LT.manque - DT.3181 var. RR. B / TB+ ........................................................ 320 Au revers le triskèle est bien visible en bord de flan ; cest le symbole distinctif de la classe III du type de Chenôves. 239988. Statère en électrum au triskèle, type de Chenôves , c. 70-50 AC. , (El, 17,5 mm, 7 h, 6,02 g). A/ et R/ Même description. Statère frappé sur un flan court et très épais, avec un droit et un revers très usés ou frappés avec des coins usés. Patine marron clair, dun métal très chargé en cuivre. LT.manque - DT.3181 var. RR. B+ / TB ........................................................ 220 Cet exemplaire provient de la collection M. G. Sur cet exemplaire, laurige est en forme doiseau ; la tête ronde présente une sorte de bec recourbé. 228381. Quart de statère à la rouelle, du type de Chenôves, fourré , c. 70-50 AC. , (El, 10,5 mm, 6 h, 0,98 g). A/ Anépigraphe. Tête humaine laurée à droite, la che- velure stylisée ; grènetis. R/ Anépigraphe. Cheval ga- lopant à droite ; au-dessus du cheval, laurige aviforme ; rouelle sous le cheval et triskèle devant le poitrail. Intéressante petite monnaie bien identifiable. Droit très confus, mais beau revers. Lâme en bronze est visible par endroits, là où la pellicule dor a disparu et où le bronze sest oxydé. LT.4845 - DT.3180 var. MONNAIES 43, n° 1141. RRR. TB / TTB+ ................................................ 180 Ce type de quart est rare. Cet exemplaire est fourré ; il sagit probablement dun faux dépoque.
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