cgb.fr

- 98 - 241885. Potin à la tête “d’indien” et au sanglier , c. avant 52 AC. , classe 2, (Pot, 16,5 mm, 9 h, 3,21 g). A/ Anépigraphe. Tête “d’indien” fortement stylisée à droite, six mèches de cheveux tirées en arrière, globulées aux ex- trémités ; l’œil est globulé. R/ Anépigraphe. Sanglier enseigne à droite ; au-dessus, trois points posés en triangle. Très beau potin complet au droit comme au revers, avec une belle patine sombre et brillante. Un défaut de métal est à signaler sur la tranche à 6 heures au revers, avec un trou pour retirer l’oxydation. LT.7445 - DT.2645 - BN.7443-7445. TTB+ .......................................................................... 120€ Cet exemplaire provient de la collection P. N. M. C. La carte de répartition des trouvailles est très ouverte. 79 potins furent trouvés lors de la fouille du site des «Grèves» à La Villeneuve-au-Châtelot. De nombreuses trouvailles se rencontrent dans l’Aube, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Oise, l’Eure-et-Loir, la Nièvre, la Haute-Marne, sans oublier la Haute-Savoie. L’attribution aux Sénons semble assurée. Ce type est encore proche du prototype pour le droit (LT. 7417). 239672. Potin à la tête casquée et au taureau à la queue en vagues , I er siècle avant J.-C. , (Pot, 19 mm, 4 h, 2,45 g). A/ Anépigraphe. Tête casquée à gauche, le cimier re- tombant sur la nuque ; le cou se confondant avec le penon de coulée. R/ Anépigraphe. Taureau chargeant à droite, sur une ligne d’exergue, la queue relevée et formant des vagues au-dessus de son dos. Très bel exemplaire avec une patine sombre et brillante. Droit et revers bien nets. LT.manque - DT.S 3209 A - PK.26. RRR. TTB+ / TTB .............................................. 200€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. Ce potin est classé «potin au casque cimmérien» et attribué aux Tricasses par H. Patat. Le droit n’est pas sans rappeler le potin dit «au taureau et au lis». Les imitations du potin de Marseille et ses dégéné- rescences sont souvent classées au sud de l’Angle- terre ou au centre de la Gaule. Ces attributions sont souvent un peu simplistes. Ce type de potin semble se rencontrer plutôt dans l’Aube et la Champagne ! Ce sont ces provenances qui le font attribuer aux Tricasses qui sont pourtant réputés ne pas avoir émis de monnaies. Si les attributions sont souvent subjec- tives, les provenances connues sont néanmoins plu- tôt localisées dans cette région. 241082. Potin “à l’animal cornu” , I er siècle avant J.-C. , (Pot, 15,5 mm, 11 h, 2,50 g). A/ Anépigraphe. Tête fortement stylisée à gauche, le crane nu ; une série de globule sous et derrière la tête. R/ Anépigraphe. Animal stylisé et cornu à droite ; un globule entre les jambes. Beau petit potin, sur un flan relativement large mais ir- régulier mais des types de droit et de revers complets. Patine vert foncé avec quelques concrétions rougeâtres. LT.manque - DT.2652 - PC.15.05. RRR. TTB+ ......................................................... 180€ Ce potin provient de la collection P. Gendre. Ce type de potin semble se diviser en plusieurs varié- tés, selon qu’il y ait ou pas un torque qui entoure l’arrière du crane, et éventuellement selon la présence du globule entre les jambes du cheval. Ce type de potin ressemble à certaines pièces de la vallée du Rhône pour le revers. L’animal du revers semble d’ailleurs librement inspiré par le cheval des Sénons. L’exemplaire du Gaümann, n° 127 a la par- ticularité d’avoir un torque qui encadre l’arrière du crane (comme c’était le cas pour le potin n° 661 de MONNAIES XXVI). Ce torque est caractéristique des potins PC 15.06 ou PK 126. Nous avions proposé une attribution à la Touraine, par analogie avec les po- tins avec la tête dite «diabolique», mais l’ouvrage de H. Patat sur les potins référence ce type de potin aux Tricasses ou aux Sénons. Dans leur Nouvel Atlas, L.- P. Delestrée et M. Tache, illustrent un exemplaire de même type. Il existe un autre type de potin avec ce droit, mais avec deux têtes coupées autour du che- val (?) au revers. Il s’agit des séries DT. 571 et DT. 583. LINGONS (Région de Langres) (II e - I er siècles avant J.-C.) Le territoire des Lingons était très vaste, à cheval sur l’ac- tuel département de la Haute-Marne et sur une partie de la Côte d’Or, de l’Yonne et de l’Aube. Ils étaient entourés par les Séquanes, les Mandubiens, les Leuques, les Rèmes, les Suessions, les Sénons et les Éduens. C’était l’une des plus grandes civitas de la Gaule. Langres, qui a conservé leur nom, semble avoir été l’un de leurs oppida. Alliés des Romains, ils ne participèrent pas à la Guerre. Les Helvè- tes, lors de leur retraite après la défaite de Bibracte, traver- sèrent le territoire lingon. Et en 52 avant J.-C., ils n’en- voyèrent pas d’émissaires, ne s’associèrent pas à la ré- volte et ne participèrent pas à l’armée de secours envoyée à Vercingétorix. En revanche, en 51 avant J.-C., ils fourni- rent un contingent de cavalerie aux Romains afin de com- battre les Bellovaques et les Belges. Ils restèrent donc fi- dèles à l’alliance romaine. Ils sont cités plusieurs fois dans les Commentaires de César. César (BG. I, 26, 40 ; IV, 10 ; VI, 44 ; VII, 9, 63, 66 ; VIII, 11). Kruta : 21 111, 184, 187, 201, 251. N° 241082 N° 218955

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=