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Nous avons déterminé trois catégories : 1 - LES CALQUES, PHOTOS ET PLAQUES. Ces documents ne sont pas simples à intégrer dans la suite d’opérations qui mènent d’un dessin d’artiste à un billet terminé. Certains sont très aboutis, les détails sont plus précis que sur le billet émis, d’autres ont une utilité difficile à cerner avec précision, comme les plaques rigides par exemple. Chacun a sa place dans le processus et mérite de figurer dans les plus belles collections. 2 - LES ÉPREUVES DE GRAVEURS SUR PAPIER SIMPLE. De nos jours le papier ne coûte pas cher et est disponible partout, juste après guerre en trouver était un problème autrement plus compliqué. Jusqu’en 1949, les matières sont rationnées (voir tickets papier sur le blog Kajacques https://www.kajacques . fr/billets-matiere/section-h-papiers/), nos parents ou grands parents se souviennent : on ne gâchait pas ! Réaliser une gravure nécessite de nombreux essais, les détails, les couleurs, le rendu final à chaque étape il faut réaliser une ou plusieurs impressions. Le graveur utilisait du papier normal un peu glissant et peu épais, le papier fiduciaire étant réservé aux derniers essais. Les essais de graveur montrent bien les passages des couleurs qui se chevauchent pour produire la teinte recherchée et les variantes d’encrage, les différences de rendu final avec le billet émis sont parfois étonnantes (voir le Bonaparte). Certains de ces essais semblent précis et appliqués, d’autres plus simples ou ratés. La chance qu’offrent ces premiers essais est de pouvoir découvrir des vignettes non adoptées et des variantes inconnues. Robert ARMANELLI P R O F E S S I O N : G R A V E U R 6

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