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INTRODUCTION à des prix attrayants, parfois ridiculement bas… c’est le revers de toute nouveauté, mais nous ne doutons pas de leur succès à long terme. En témoignent les demandes de déposants qui veulent y intégrer leurs monnaies jusqu’alors proposées en Boutique. Ce sont effectivement déjà 3.000 monnaies gauloises qui ont été vendues par le biais des e-Auctions (entre 2€ et 775€). Si CELTIC VI proposait presque la totalité de la Boutique de l’époque, avec 5 000 monnaies, CELTIC VII offrait un nombre non négligeable de monnaies gauloises (près de 2 000 entre 20 et 9 500€) et finalement CELTIC VIII est quand à lui plus raisonnable (avec à peine 700 monnaies entre 50 et 5 000€). Cet ensemble n’en est pas moins intéressant avec la quasi totalité des monnaies passant pour la première fois dans un catalogue papier ou sinon avec un prix modifié. Nous l’avons déjà mentionné plus haut notre objectif, pour ne pas dire notre responsabilité, est de faire connaitre ce pan de notre Numismatique…quel néophyte sait qu’une monnaie gauloise ce n’est pas le sesterce mentionné dans les aventures d’Astérix ? Quel néophyte sait que chaque région avait son propre monnayage caractéristique ? Quel néophyte sait que l’on a le droit et qu’il n’est pas nécessaire de s’appeler Crésus pour posséder de ces petites œuvres d’art et de se constituer une collection de monnaies gauloises ? Si vous lisez cette introduction, vous n’êtes plus néophyte ou si vous l’êtes encore, vous savez que l’on peut collectionner les monnaies gauloises. Si on se donne rendez-vous dans dix ans, j’espère que nous ne n’aurons plus à nous référer à des études datant du XIX e siècle pour certaines séries, j’espère qu’un travail aura été fait en toute intelligence entre les collectionneurs, les marchands et les scientifiques afin de mieux connaitre ce pan de notre Histoire… j’espère que des pointages systématiques pourront être réalisés et publiés. J’espère qu’une base de données centralisera toutes les monnaies gauloises connues (passées en ventes, en collections publiques et en collections privées) ; j’avais ce rêve quand j’étais étudiant à l’École du Louvre, il s’est ensuite dissipé. Mais si à vingt et quelques années on a la fougue, dix ans après on a le recul pour voir ce qui est nécessaire ! D’ici que ces projets voient le jour, nous souhaitons que vous preniez plaisir à feuilleter ce CELTIC VIII… Samuel GOUET – samuel@cgb .fr 4
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