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- 3 - I ntroduction CELTIC IV , deux ans tout juste après CELTIC I ... Et oui, la série CELTIC continue pour atteindre son rythme de croisière de deux catalogues par an (un à l’hiver et un autre au printemps). Et qui sait, peut-être qu’à l’avenir un troisième viendra s’intégrer si une collection en valant la peine peut en constituer un à elle toute seule... Il n’est d’ailleurs pas nécessaire que le collectionneur ait rassemblé un millier de monnaies. En gauloises comme ailleurs, mais peut-être plus qu’ailleurs, la qualité prime sur la quantité ; mieux vaut 50 monnaies exceptionnelles que 1000 monnaies plus classiques. Oui, un catalogue CELTIC pourrait ne contenir que 50 monnaies (chaque monnaie pouvant même être en pleine page !). Mais nous n’en sommes pas là et notre propos concerne CELTIC IV , pas les prochains. Ce catalogue comprend donc environ 950 monnaies pour un prix total avoisinant les 225.000 euros. Cet ensemble est représentatif du monnayage gaulois, mais sans série particulièrement représentée, comme ce fut parfois le cas dans les CELTIC précédents. Au total, ce ne sont pas moins de 62 déposant différents qui viennent compléter les monnaies de notre stock. Chacun apporte sa pierre à l’édifice avec juste une monnaie parfois, et jusqu’à 132 monnaies pour ce qui est du Colonel J.-P. Beaulieu qui recentre sa collection. Comment expliquer un tel accueil de la part des collectionneurs ? La boutique cgb.fr et par extension les catalogues CELTIC sont-ils la solution idéale pour vendre des monnaies gauloises ? Ce n’est pas moi qui vous dirais le contraire et les résultats tendent à le prouver... Pourtant, ces derniers mois, je me suis vu poser à plusieurs reprises des questions d’éventuels nouveaux déposants auxquelles je n’avais jamais eu à faire depuis 1999 que je travaille à CGB. Quelles genres de questions me direz-vous ? Finalement des questions techniques qui justifient qu’on les mentionne et qu’on y réponde, du genre « Est-il possible d’être payé en espèces ? », « Puis-je rester anonyme ? », « Je veux bien mettre des monnaies en vente, mais sans être fiché et sans avoir à justifier de mon identité ? »... Que signifient ces questions et pourquoi la réponse ne se discute-t-elle pas ? Tout simplement parce que nous sommes en France et que nous appliquons la loi ! En tant que professionnel, en France, les paiements en espèce sont limités dans leurs montants et lourdement réglementés. Par souci de simplicité comptable, tous les paiements à nos déposants en Boutique sont effectués à la fin du mois de la vente effective et se font par virement ou à défaut par chèque et en aucun cas en espèces. Pour ce qui est de l’anonymat des déposants ou du refus de fournir leur identité, c’est également impossible car en France, la loi exige qu’un professionnel puisse justifier de la provenance d’un objet qui lui serait déposé, au cas où l’objet serait volé par exemple. Est-ce à dire que cette information est publique ? Bien évidemment non, aucune institution privée ou publique ne peut demander sans raison d’où vient telle ou telle monnaie ou encore demander l’identité de son déposant. En revanche, si nous proposions à la vente une monnaie volée ou provenant d’un musée (comme cela arrive parfois), des inspecteurs pourraient demander, dans le cadre d’une enquête précise, que nous justifions de sa provenance. Dans le cadre d’une enquête ciblée sur un individu, un professionnel peut-être interrogé sur ses relations avec ledit individu. Mais si d’éventuels déposants posent ce genre de questions, est-ce à dire qu’ils sont malhonnêtes ?

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