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- 38 - LONGOSTALÈTES(Région de Narbonne) (II e - I er siècle avant J.‑C.) Ce peuple qui occupait la plusgrande partie des départements de l’Aude et de l’Hérault n’est cité ni par Ptolémée, ni par Strabon, ni par César. Leur monnayage ne nous est connu que par les trésors de Béziers (Hérault) découvert en1871 et qui contenait entre750 et800monnaies de style languedocien ainsi que celui de Moussan dans l’Aude, découvert en1967 et qui contenait 28 drachmes de style «languedocien». 217960. Drachme “au style languedocien”, S. 345 , II e siècle av. J.‑C. , série VIII, (Ar, 16mm, 3,25g). A/ Anépigraphe. Tête très dégénérée à droite. R/ Anépigraphe. Croix bouletée au centre, formée de quatre cantons, chacun ornés d’une longue lunule. Droit confus mais reconnaissable, de même que le revers. Patinegrise, légèrement irisée, sur un flan presque rond. LT.manque - S.345. RRR. B / TB+.......................................................... 80€ Avec un tel droit il est difficile d’y voir une tête. mais la composition de la monnaie S. 345 rend plus compréhen- sibles les trois masses (chevelure, cou et joue). Le revers correspond aussi à cettemonnaie, avec un trèsgrosglobule au centre de la croix et de longues lunules qui ferment presque la roue (cf. S. 499-500). Legroupe dit «de style languedocien» regroupe des types très variés.Géographiquement, toutes lesSériesont été frappées en dehors du territoire des Tectosages, dans la bordure orientale de l’Aude, mais surtout dans l’Hérault et peut-être dans le secteur méridional de l’Aveyron. On les trouve notamment dans les trésors de Béziers, La Loubière, Moussan. Dans les zonesmédianes et occidentales, aucun trésor n’en recèle. Seul le site de Vieille-Toulouse en a fourni quelques exemplaires variés. Il s’agit donc d’émissions faites par diverses peuplades de la zone orientale, n’ayant le plus souvent que des relations commerciales très localisées avec l’extérieur. 228285. Drachme “au style languedocien”, S. 302 , II e siècle av. J.-C , série VII, var. 1, (Ar, 17,5mm, 11h, 3,39g). A/ Anépigraphe. Tête àgauche, fruste avec mèches et épis. R/ Anépigraphe. Croix bouletée au centre, formée de quatre cantons, chacun ornés d’une lunule ; un œil de face au2 e canton et une oreille au3 e . Drachme complète, bien frappée au droit comme au revers. Droit un peu mou et usé, mais très beau revers bien net. Patinegrise. LT.- - S.302. RRR. TB / TTB+................................................... 145€ Lamonnaie S.302 est décrite comme ayant un droit fruste; le coin a sans doute été utilisé jusqu’à usure complète. La drachme proposée ici est encore complètement identifiable. Les monnaies frappées avec ce même coin un peu plus frais seraient loin d’être frustes ! Au revers, les motifs semblent un peu réduits et plus discrets par rapport à l’ensemble du monnayage. Comme sur le S. 300, l’oreille est vers l’intérieur. 239028. Drachme “au style languedocien”, indéter- minée , II e siècle av. J.-C , série VIII, (Ar, 16mm, 1h, 3,50g). A/ Anépigraphe . Restes de tête àgauche, très fruste. R/ Anépigraphe. Croix bouletée au centre, formée de quatre cantons, chacun ornés d’une lunule. Droit frappé avec un coin très usé, mais revers complet et bien net. Fine patinegrise de collection ancienne. LT.manque - S.?. RRR. TB / TTB..................................................... 130€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. Alors que le revers est bien net, le droit est très usé, frappé avec un coin aux très faibles reliefs... Les coins de droit étaient vraiment utilisés jusqu’à l’extrême ! Avec un revers aussi largement utilisé pour les drachmes de style languedocien, le droit ne permet pas le classement précis de cette monnaie. PETROCORES / NITIOBROGES, Incertaines (II e siècle avantJ.‑C.) Les Pétrocores dont le territoire s’étendait entre la Dordogne et la Vézère sur l’actuel département de la Dordogne, (l’ancien Périgord) avaient Périgueux pour capitale. Ils faisaient partie de la Gaule Celtique et seront ensuite rattachés à l’Aquitaine. Ils apparaissent tardivement comme les Nitiobroges au moment de la phase finale de la Guerre des Gaules. Les monnaies dites «de style flamboyant circulèrent tant chez les uns que chez les autres». 238985. Drachme “au style flamboyant”, S. 143 , II e siècle av. J.‑C. , série I, var. 1, (Ar, 15,5mm, 3h, 3,01g). A/ Anépigraphe. Tête àgauche, dont n’est visible que la cheve- lure. R/ Anépigraphe. Croix formée de quatre cantons ;grenade entrouverte au1 er canton, quatre feuilles au2 e , (une hache au manche perlé au3 e et un cercle à bordure interne flammée avec un point en son centre, flammé aussi au4 e canton). Flan un peu court et irrégulier avec un droit très incomplet et usé. Le revers est bien frappé, mais avec un important plat de frappe. Patinegrise, plus foncée au revers. LT.Ch. Robert (K) - S.143. - MONNAIES XXIII, n° 735. R. TB / TTB+............................................................... 105€ Cet exemplaire provient de la collection M. G. Cette drachme présente assez nettement le détail de l’ornement devant le cou. Au revers, la croix la croix n’est ni bouletée ni croisetée. Géographiquement, les drachmes se rencontrent dans la zone occidentale du monnayage sur les territoires des Nitiobroges et des Pétrocores. Les drachmes de style flamboyant ont parfois été attribuées aux Volques Arécomiques ou aux Longostalètes. Il faut les restituer aux Pétrocores. Typologiquement, G. Savès écrivait qu’avec ce type «apparaît un type de monnaies au style figura - tifgréco-romain,maisqui est «celtisé»avecuneexubéranceplusou moinsmarquée selon les séries, notamment dans la représentation de la chevelure et de ses ornements. C’est cet excès, pimentant souvent avec adresse une figuration trop classique, qui nous a fait dénommer flamboyant, ce Groupe particulier, en pensant au Gothique flamboyant avec ses motifs aux flammes ondées». Sans remettre en doute la pertinence de cette remarque, il faut une fois de plus relativiser le style en prenant en compte la métrologie. Legroupedit flamboyant est probablement antérieur auxmonnaies d’une stylisation extrême.