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Bulletin Numismatique n°257 59 Les ébénistes se mirent également à l’exercice. On retrouvera ainsi des tubes en bois (buis, merisier ou teck) ou en bakélite. D’autres, plus fantaisistes, sont de forme biseauté ou recouvert d’un cuir afin de donner l’impression d’un tambour. Les particuliers aisés ou fortunés, les marchands et les banquiers avaient aussi fait fabriquer de très belles boîtes de cuir et de métal pour servir de réceptacle et de rangement à 10 et même 20 tubes de louis de 20 francs. On pouvait ainsi transporter avec soi 20 à 30 000 francs or. Ces écrins sont très difficiles à dénicher. L’usage du porte-louis fut très amélioré avec l’apparition du « distributeur » d’abord intégré au tube. C’est un système muni d’un ressort, permettant par une légère pression du doigt, la sortie des pièces à l’unité. Cet ingénieux système, dépourvu de nom français, est appelé push-coin par les Anglais. Les Boîtiers Les horlogers transformèrent les montres irréparables en porte-louis, tout en conservant le boîtier et quelquefois le cadran et les aiguilles. Les hommes portaient cette montre leurre au gousset, retenue par une chaînette à la boutonnière du gilet. Les maroquiniers adaptèrent ainsi la fabrication des petits porte-monnaie traditionnels en cuir en fixant à l’intérieur un plateau nickelé supportant deux distributeurs de cinq pièces. Ce même plateau à deux distributeurs, on le retrouvera inséré dans des petites boîtes de métal chromé, munies d’un couvercle à charnière, l’ouverture étant commandée par un bouton à pression. Une bélière fixée au niveau du bouton d’ouverture permettait le passage d’une chaînette. Ce modèle très simple sera souvent utilisé comme un support publicitaire. INTERNET AUCTION DU 18 NOVEMBRE 2025 : LES PORTE-LOUIS

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