Bulletin Numismatique n°256 13 LE COIN DU LIBRAIRE, DIE MÜNZEN DER RÖMISCHEN KAISERZEIT Quelques numéros sont réservés aux monnaies de consécration ou de restitution frappées après sa mort. (p. 38-48) Pour Clodius Macer, usurpateur qui régna peu en 68 (n° 16), nous avons seulement deux entrées pour de très rares deniers d’argent (p. 73-74). Pour Domitien, nous rencontrons d’abord les monnaies frappées sous les règnes de son père, Vespasien, puis celui de son frère Titus avant de trouver les monnaies frappées sous son seul règne. Le catalogue (n° 24) comprend ainsi 135 entrées au total (p. 101-108). Pour certains types qui présentent les mêmes légendes de revers, le numéro peut se décliner avec plusieurs variétés comprenant jusqu’à huit numéros pour ce règne. Toutes les monnaies du règne ne sont pas recensées, mais vous pouvez facilement retrouver les plus courantes. Pour le règne d’Hadrien (117-138) (n° 32) nous avons quand même 250 numéros avec jusqu’à quarante numéros pour les cistophores (tétradrachme ou 3 deniers, frappés en Asie) (p.129-142). Et nous pourrions multiplier les exemples à l’infini. Tout ceci ne peut être rendu possible que par une simplification des légendes de droit et des différents types de bustes. Au IIIe siècle, pour Gallien (253-268) (n° 90), nous totalisons 249 entrées (p. 330-337). Pour l’Antiquité tardive, anciennement connue comme le Bas-Empire, à partir de Dioclétien, nous avons des informations sur les ateliers qui figurent en général à l’exergue des revers (n° 119) avec 104 entrées (p. 393-397). Constantin Ier (n° 136) totalise à lui seul 216 entrées (p. 435442). Après la mort de Théodose Ier en 395, les monnaies se déclinent tout d’abord pour la partie orientale de l’Empire, d’Arcadius à Léonce, puis d’Honorius à Romulus Augustule pour la « pars Occidentalis » de l’Empire. Vous l’aurez compris, ce catalogue est d’une grande richesse et vous réserve aussi quelques surprises. Vous y trouverez Uranius Antoninus (n° 87), usurpateur éphémère de l’année 253 (p. 322-323) aussi bien que Zénobie (n° 108) reine de Palmyre (p. 368-369) ou bien encore Julien de Pannonie (n° 118) compétiteur malheureux de Carin en 284 (p. 389) sans oublier Aelia Zénonis (n° 177) épouse de Basiliscus, qui connut un destin funeste en 476 (p. 507) ou bien Olybrius (n° 198) éphémère empereur d’Occident en 472 (p. 525). Mais ce n’est pas tout. Les annexes sont riches et importantes. Aux pages 528-535, vous retrouverez les agrandissements des personnages masculins figurant sur les monnaies, suivis aux pages 536-538 pour les personnages féminins du même système de représentation. Ces pages, devenues familières, vous seront très utiles parfois pour identifier les monnaies dont les légendes sont parfois difficiles à lire ou disparues ! Un index alphabétique des 201 personnages se trouve à la page 539. Une table de concordance entre la première et la quatrième édition se trouve aux pages 540-546. Un ultime index vous offrant le « pedigree » de toute les pièces photographiées est en fin d’ouvrage (p. 547-554). Vous aurez peut-être un jour la chance de découvrir que l’antoninien de Quintille (n° 105.8) que vous possédez provient d’une vente Münzen und Medaillen Deutschland XIII, n° 786 ! En conclusion, si vous n’avez pas le Kampmann, n’hésitez pas une seconde et, pour la modique somme de 45€, vous aurez un véritable ouvrage de numismatique. Et l’allemand n’est pas un obstacle, la preuve : je ne suis pas germaniste et je l’utilise très facilement, je l’avoue parfois avec un petit dictionnaire allemand- français de mon smartphone, encore facilité aujourd’hui avec l’IA. Enfin cet ouvrage est abrégé MRK dans nos catalogues et nos fiches internet. N’attendez pas afin de vous procurer ce livre qui vous rendra de nombreux services et dont les cotes actualisées vous donneront une idée de ce marché en perpétuel évolution. Laurent SCHMITT (ADR 007) Lm 151 : 49,90€ (Alexandrie) Lm 309 : 69,00€ (Byzantines) La 89 : 34,90€ (Antinous, monnaies et médaillons)
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