254 Bulletin Numismatique Juillet-Août 2025 Chez Cgb.fr, pas de saison creuse : notre été est aussi actif que le reste de l’année. Loin de ralentir, nous accélérons. Préparation des prochaines LIVE AUCTIONS, parution de nos catalogues à prix marqués de l’été, mises à jour quotidiennes et poursuite du développement de notre site de vente : la numismatique ne s’interrompt pas, elle continue de battre son plein. Ce rythme soutenu est porté par votre confiance – celle des collectionneurs, toujours à l’affût de nouvelles découvertes, et celle des déposants, de plus en plus nombreux à nous confier leurs monnaies. C’est cette énergie partagée qui fait battre le cœur de notre maison, saison après saison. Nous finalisons également la nouvelle édition de notre ouvrage consacré aux monnaies romaines – une version entièrement révisée, mise à jour et augmentée, dont la sortie est prévue pour la rentrée 2025. Plus qu’une simple réédition, il s’agit d’un travail de fond, pensé comme un outil fiable pour les collectionneurs comme pour les chercheurs. Ce projet, comme tous ceux que nous menons, est le fruit d’un travail collectif, rigoureux et passionné. Il reflète notre volonté constante de rendre accessible une discipline exigeante, sans jamais en trahir la profondeur. Offrir à chacun, quel que soit son niveau, de quoi apprendre, comprendre, progresser – et toujours s’émerveiller. Que vous soyez en vacances ou au travail, une chose est sûre : la passion ne prend pas de congé. Et nous non plus. Très bel été à toutes et à tous, Joël CORNU ADF - Viviane BÉCLIN - Laurent BONNEAU - Marie BRILLANT - Arnaud CLAIRAND - Joël CORNU - Jean-Marc DESSAL - Heritage - Numisbids - PCGS Paris - the Portable Antiquities Scheme - Laurent SCHMITT - la Séna - Sixbid - Philippe THÉRET - YVERT et TELLIER - Laurent COMPAROT - Christian CHARLET - Alina BARBU - Stack’s Bowers - David VILLEMIANE - Monsieur ANDREENKO - Chakib RAHMOUNE - Florence NYS - Nicolas MENGES - Jean-François BEUGNIET - Christian GOR - Jérôme TAYMANS 3 PANNEAU D’AFFICHAGE 4-6 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS 8 LES BOURSES 9 LES ÉVÈNEMENTS NUMISMATIQUES AUXQUELS CGB NUMISMATIQUE PARTICIPE 10-11 LE COIN DU LIBRAIRE, CELTIC COINS ARTICLES 12-13 LE COIN DU LIBRAIRE, LA GLOIRE DE L’ARMÉE SOUS CONSTANTIN Ier 14-15 LE COIN DU LIBRAIRE, ROMAN IMPERIAL PORTRAIT PRACTICE 16-17 ÉTÉ 2025, UNE VENTE PEUT EN CACHER UNE AUTRE : LES « INTERNET AUCTIONS » 18 LE COIN DU LIBRAIRE, FALSCHGELD UND MÜNZFÄLSCHUNGEN 19 UN STATÈRE DE LAMPSAQUE AU « PEDIGREE » MULTIPLE ! 20-21 STRATON IER : UN ROI GREC EN BACTRIANE À LA CHRONOLOGIE MOUVEMENTÉE 22-23 DÉCADRACHME D’ARSINOÉ II PHILADELPHE : C’EST DU LOURD ! 24-25 UN STATÈRE D’OR DE LYSIMAQUE BIEN PARTICULIER ! 26 SCÈNE DE PROSKYNÈSE À TARSE ! 28-29 AUREI D’ANTONIN CÉSAR ET D’AELIUS : MÊME COMBAT ! 30-31 TREMISSIS AU NOM DE ZÉNON : JULIUS NEPOS OU ODOACRE, ENTRE LES DEUX MON CŒUR BALANCE ? 33 POSTUME EN HERCULE ! 34 NICÉPHORE IER ET STAURACIUS : DU DÉJÀ VU ? 35 OB+* : À VOUS DE JOUER ? 36 QUART DE STATÈRE DES PARISII DE LA CLASSE IV : UNE VIEILLE CONNAISSANCE ! 37 LES VÉNÈTES ET LE TRÉSOR DE PIPRIAC ! 38 UN TRÉSOR PEUT EN CACHER UN AUTRE : LE STATÈRE DES OSISMES AU SANGLIER ENSEIGNE ET À L’AIGLE DU TRÉSOR DE PLOUGERMEAU ! 39 QUART DE STATÈRE DES VÉNÈTES : CHERCHEZ L’ERREUR ! 40 STATÈRE DES AMBIENS : PLUS COURANT, TU MEURS ! 42 LES AMIS DES ROMAINES (ADR) - SÉMINAIRE D’ÉTUDES NUMISMATIQUES ROMAINES (SENR) 43 LES AMIS DES ROMAINES (ADR) : LA DERNIÈRE SÉANCE ! (DE 2025) 44-45 MONNAIES ROYALES INÉDITES 47 LA NUMISMATIQUE SUR LE GRILL 48-49 BREVES ADF 50-51 TABLE RONDE À L’INSTITUT NATIONAL DE L’HISTOIRE DE L’ART 52 LE JETON UN TÉMOIN DE NOTRE HISTOIRE 54 L’OR EN BOÎTE ? L’ARNAQUE DES FAUX BOÎTIERS PCGS 55 NEWS DE PCGS EUROPE 56-57 UNE QUINZAINE FASTUEUSE À MONACO (3-16 JUIN) 58 LA COTE AEF AJOUTS ET CORRECTIONS (SUITE) 59 BILLETS NON ÉMIS BANQUE DE FRANCE 60-61 CGB HIER & AUJOURD’HUI ! 62-63 L'ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE EST-ELLE MENACÉE ? 64 NOS ÉDITIONS Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse électronique à : http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html. Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet. Tous les numéros précédents sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.html. L’intégralité des informations et des images antérieures contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction mais la duplication d’un BN dans sa totalité est possible et recommandée. SOMMAIRE ÉDITO CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE : Éditeur : cgb.fr ▪ 36 rue Vivienne 75002 Paris ▪ Directeur de la Publication : Joël CORNU Infographie : Emilie TEULIERE - Eric PRIGNAC • Hébergement : OVH ▪ 2 rue Kellermann 59100 Roubaix Ne peut être vendu ▪ ISSN : 1769-7034 ▪ Version pdf ▪ contact : presse@cgb.fr
Bulletin Numismatique n°254 3 PANNEAU D’AFFICHAGE LES VENTES À VENIR DE CGB.FR Cgb.fr propose désormais sur son site un agenda des toutes prochaines ventes. Grâce à cette nouvelle page, collectionneurs et professionnels pourront s'organiser à l'avance afin d'ajuster les dépôts aux différentes ventes prévues. Vous trouverez dans l'onglet LIVE AUCTION, deux agendas. Le premier destiné aux ventes MONNAIES, le second aux ventes BILLETS. http://www.cgb.fr/live_auctions.html Accès direct aux prochaines ventes MONNAIES: Accès direct aux prochaines ventes BILLETS : ESSENTIEL ! ! ! Sur chaque fiche des archives et de la boutique, vous trouvez la mention : Malgré le soin que nous y apportons, nous savons que sur 1 012 913 fiches, quelques erreurs et fautes de frappe se sont inévitablement glissées ici et là. Votre aide nous est précieuse pour les débusquer et les corriger. Alors n’hésitez pas à nous les signaler lorsque vous en apercevez une au fil de vos lectures. Votre contribution améliore la qualité du site, qui est aussi votre site. Tous les utilisateurs vous remercient par avance de votre participation !
Bulletin Numismatique n°254 4 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS LES DIFFÉRENTS DÉPARTEMENTS NUMISMATIQUES Joël CORNU P.D.G de CGB Numismatique Paris j.cornu@cgb.fr Marie BRILLANT Département antiques marie@cgb.fr Viviane BÉCLIN Département antiques viviane@cgb.fr Alice JUILLARD Département médailles alice@cgb.fr Arnaud CLAIRAND Département royales françaises clairand@cgb.fr Ophélie LE DEZ Département royales françaises ophelie@cgb.fr Benoît BROCHET Département modernes françaises benoit@cgb.fr Laurent VOITEL Département modernes françaises laurent.voitel@cgb.fr Maureen CHLOUS Responsable de l’organisation des ventes. Département modernes françaises maureen@cgb.fr Pauline BRILLANT Département monnaies du monde et euros pauline@cgb.fr Laurent COMPAROT Département monnaies du monde et des anciennes colonies françaises laurent.comparot@cgb.fr Jean-Marc DESSAL Responsable du département billets jm.dessal@cgb.fr Fabienne RAMOS Département billets - Organisation des ventes et des catalogues à prix marqués fabienne@cgb.fr Eduard KOCHAROV Département billets eduard@cgb.fr C'est décidé, vous vendez ou vous vous séparez de votre collection ou de celle de votre grand-oncle ou arrièregrand-père ! L'équipe de spécialistes de CGB Numismatique Paris est à votre service pour vous accompagner et faciliter vos démarches. Installée rue Vivienne à Paris depuis 1988, l'équipe de CGB Numismatique Paris est spécialisée dans la vente des monnaies, médailles, jetons et billets de collection de toutes périodes historiques et zones géographiques. Deux solutions vous seront alors proposées par notre équipe : l'achat direct ou le dépôt-vente. Les cas des ensembles complets, trésors et découvertes fortuites sont, eux, traités à part. Concernant les trésors, consultez la section du site www.Cgb.fr qui y est consacrée : http://www.cgb.fr/tresors.html. PRISE DE RENDEZ-VOUS Vous souhaitez déposer/vendre des monnaies, médailles, jetons et billets ? Rien de plus simple. Il vous suffit de prendre contact avec l'un de nos numismates : • par courriel (contact@cgb.fr) en joignant si possible à votre envoi une liste non exhaustive de vos monnaies, médailles, jetons, billets ainsi que quelques photos/scans représentatifs de votre collection. • en prenant rendez-vous par téléphone au 01 40 26 42 97. Nous vous conseillons vivement de prendre rendez-vous avant de vous déplacer en notre comptoir Parisien (situé au 36 rue Vivienne dans le 2e arrondissement de Paris) avec le ou les numismates en charge de la période de votre collection. • en venant à notre rencontre lors des salons numismatiques auxquels les spécialistes de CGB Numismatique Paris participent. La liste complète de ces événements est disponible ici : http://www.cgb.fr/salons_numismatiques.html. Dans des cas très spécifiques, nous sommes susceptibles de nous déplacer directement auprès des particuliers ou professionnels afin d'effectuer l'inventaire de leur collection. DÉPÔT-VENTE CGB Numismatique Paris met à la disposition des personnes qui souhaiteraient déposer leurs monnaies, médailles, jetons et billets trois solutions de vente différentes : • à prix fixe sur les différentes boutiques en ligne du site www.cgb.fr avec possibilité d’intégration dans un catalogue papier de vente à prix marqués. Seuil minimum de valeur des monnaies, médailles, jetons et billets : 150 € par article. • en INTERNET AUCTION pour les monnaies, médailles, jetons et billets de valeur intermédiaire. Durée de la vente trois semaines, uniquement sur internet (www.cgb.fr), avec une clôture Live (ordres en direct le jour de la clôture de la vente à partir de 14h00). Valeur minimale des monnaies, médailles, jetons et billets mis en vente : 250 €. • en LIVE AUCTION. Vente sur internet (www.cgb.fr) avec support d’un catalogue papier, s’étalant sur quatre semaines et clôturant par une phase finale dynamique, la Live (ordres en direct le jour de la clôture de la vente à partir de 14h00). Vente réservée aux monnaies, médailles, jetons et billets estimés à 500 € minimum. Les monnaies, médailles, jetons font l'objet d'un catalogue spécifique, de même pour les billets de collection.
Bulletin Numismatique n°254 5 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS UNE GESTION PERSONNALISÉE ET SÉCURISÉE TRANSPARENCE ACCESSIBILITÉ SÉCURITÉ GARANTIE 100% FIABILITÉ 0FRAIS DEMANDÉS LORS DE LA MISE EN VENTE RÈGLEMENT PAR VIREMENT BANCAIRE UNE EXPOSITION OPTIMALE DES OBJETS MIS EN VENTE • Ventes (e-auctions hebdomadaires, Internet Auction et Live Auction) en ligne sur les plates-formes de vente internationales : Numisbids, Sixbid. • Valorisation de vos monnaies, médailles, jetons et billets sur notre site internet www.cgb.fr auprès de la communauté des collectionneurs via les mailing listes (newsletters) envoyées quotidiennement. • Accès à une clientèle de collectionneurs au niveau mondial : site Cgb.fr accessible en sept langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien, russe et chinois), catalogues à prix marqués et ventes Live Auction traduits en anglais, présence de CGB Numismatique Paris lors des plus grands salons internationaux (Berlin, Kuala Lumpur, Hong Kong, Maastricht, Moscou, Munich, New York, Paris, Tokyo…). • Consultation des monnaies, billets, jetons et médailles disponibles sans limite de temps dans les archives de CGB Numismatique Paris et sur les sites de référencement de vente comme AcSearch. CGB ÉTAIT PRÉSENT À
Bulletin Numismatique n°254 6 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS CALENDRIER DES VENTES 2025 VENTES INTERNET AUCTION ET LIVE AUCTION MONNAIES (Antiques, Féodales, Royales, Modernes françaises, Monde, Jetons, Médailles) Internet Auction juillet 2025 Date limite des dépôts : mardi 24 juin 2025 Date de clôture : mardi 22 juillet 2025 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction août 2025 Date limite des dépôts : mardi 29 juillet 2025 Date de clôture: mardi 26 août 2025 à partir de 14:00 (Paris) Live Auction septembre 2025 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : samedi 19 juillet 2025 Date de clôture : mardi 23 septembre 2025 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction octobre 2025 Date limite des dépôts : mardi 23 septembre 2025 Date de clôture : mardi 21 octobre 2025 à partir de 14:00 (Paris) VENTES INTERNET AUCTION ET LIVE AUCTION PAPIER-MONNAIE (Billets France, Monde, Anciennes Colonies françaises et Dom-Tom) Live Auction juillet 2025 (avec support de catalogue papier) Dépôts cloturés Date de clôture : mardi 08 juillet 2025 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction septembre 2025 Date limite des dépôts : lundi 11 août 2025 Date de clôture : mardi 09 septembre 2025 à partir de 14:00 (Paris) Live Auction octobre 2025 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : samedi 09 août 2025 Date de clôture : mardi 14 octobre 2025 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction novembre 2025 Date limite des dépôts : mardi 28 octobre 2025 Date de clôture : mardi 25 novembre 2025 à partir de 14:00 (Paris)
Bulletin Numismatique n°254 8 LES BOURSES CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS JUILLET 5 Eke (B) (N), Vae Victis, 2e bourse aux monnaies antiques, Café Oud Eecke, Steenweg 80, (9h-14h) (info : danny.vdw@telenet.be) 13 Birmingham (GB) (N), Midland Coin Fair, National Motorcycle Museum, Bickenhill (10h-15h30, entrée : 3£) (info : https://www.coinfairs.co.uk/midland-coin-fair/) 18/19 York (GB) (N+Ph) York Stamp & Coin Fair (info : www.stamshow.net/york-stamp-coin-fair) 26/27 Saint-Just-en-Chevalet (42) (N + tc), Les Trésors d’Urfé, 57e Bourse aux Monnaies Timbres et Cartes Postales (9h-18h) (info : 06 18 00 49 03, 06 47 10 90 27) 29 Huddersfield (GB) (N), Yorkshire Coin Fair, Cedar Court Hotel, Lindley Moor Road, Ainley Top,(9h30-14h ; entrée : 2£) (info : theyorkshirecoinfair@hotmail.com) 31 Kansas City (USA) Orders & Medals Society of America Convention (info : www.omsa.org) AOÛT 1/3 Kansas City (USA) Orders & Medals Society of America Convention (info : www.omsa.org) 3 Louvain (B) (N), Grande Bourse internationale numismatique, GC De Bosstraat, Bosstraat 28 (9h-15h) (info : guy.drumang@gmail.com) 10 Birmingham (GB) (N), Midland Coin Fair, National Motorcycle Museum, Bickenhill (10h-15h30, entrée : 3£) (info : https://www.coinfairs.co.uk/midland-coin-fair/) 10 Herentals (B) (N) Bourse numismatique Internationale d’été, Grosse Markt (8h-14h) (info : frank.lippens@skynet.be) 16/18 Nagoya (JP) (N), The 7th Nagoya Coin Show 31 Plélauff (22), 13e Rencontre numismatique, Centre Camina (9h00-17h00) (info : numismatique@pontivy. com) 19/23 Oklahoma City (USA) (N) ANA World’s Fair of Money (info : https://www.money.org/worldsfairofmoney/) 24 Balzers (LI) (N) Bourse numismatique, Gemeindezentrum (info : www.numismatik-lnz.li) 29 Huddersfield (GB) (N), Yorkshire Coin Fair, Cedar Court Hotel, Lindley Moor Road, Ainley Top,(9h30-14h ; entrée : 2£) (info : theyorkshirecoinfair@hotmail.com) 31 Neuchâtel (CH) (N), Bourse numismatique, Hôtel Beaulac (info : chris.boss2740@yahoo.com) 31 Wuppertal (D) (N) Bourse Numismatique, Historische Stadthalle Wuppertal Grosser Saal, Johannisberg 40 (9h-13h) (info : thiel.wuppetal@web.de)
Bulletin Numismatique n°254 9 16 août 2025 / 18 août 2025 Nagoya Coin Show - Japan Nagoya Japon 20 septembre 2025 72e salon numismatique SNENNP Paris France métropolitaine 26 / 27 septembre 2025 52e salon Coinex de Londres Londres Royaume-Uni 01 novembre 2025 6e salon Numismatique Champagne - Reims - Tinqueux Tinqueux - Reims (51) France métropolitaine LES ÉVÈNEMENTS NUMISMATIQUES AUXQUELS CGB NUMISMATIQUE PARTICIPE
Bulletin Numismatique n°254 10 Edited by Elizabeth Cottam & Daphne Nash Briggs, Celtic Coins Articles from the Chris Rudd Catalogues, Chris Rudd (CCA), Norwich, 2024, V + 421 pages, relié cartonné, 21 x 30 cm, ill. N&B et couleur (plus de 1 400 illus.) cartes et dessins. Code : lc249. Prix : 110€ (indicatif). « For eighteen year every issues of the Chris Rudd catalogue contained at least one academic or popular article on a particular subject. This book brings all 154 articles together plus four brand new articles. An invaluable and unique body of research for collectors académics ans anyone interested in Celtic coins ». (Pendant dix-huit ans, chaque numéro du catalogue de Chris Rudd a présenté un article scientifique ou de vulgarisation sur un sujet spécifique. Ce livre nous offre l’ensemble de ces 154 contributions, augmenté de quatre articles inédits. C’est un ensemble inestimable et unique de recherches au service des collectionneurs, des universitaires et pour tout ceux qui s’intéressent aux monnaies celtiques). En jetant un coup d’œil à la couverture, nous savons immédiatement à quoi nous attendre avec ce nouvel ouvrage des éditions de Chris Rudd. C’est un hommage à tous ceux qui ont pris part à cette aventure, et au premier d’entre eux, Chris, qui depuis plus de cinq décennies, infatigablement, travaille et vit pour les monnaies celtiques, et plus particulièrement celles frappées sur le sol britannique. Maintenant retiré, Chris (né en 1938) est épaulé par Liz Cottam qui lui rend ici un vibrant hommage pour l’ensemble de l’œuvre réalisée ainsi qu’à l’ensemble des collaborateurs scientifiques qui l’ont assisté et qui occupent dans cet ouvrage une place de choix. La quatrième de couverture est à elle seule à une invitation à cette tribulation celtique où sont évoqués les thèmes traités par une longue liste de contributions des plus illustres celtisants sans oublier les éloges auxquels l’ouvrage a donné lieu sous la plume de sommités du monde celtique comme Barry Cunliffe. L’ouvrage s’ouvre sur un extrait de la réception de livre par les plus grands spécialistes anglo-saxons de l’histoire et de la numismatique celtique (p. I). Ces hommages sont repris in extenso aux pages 418-420 et referment l’ouvrage. La table des matières (p. II-IV) dresse la liste des 158 articles contenus dans le livre, 154 publiés entre les n° 26 (mars 1997) et 138 (novembre 2014) des listes de Chris Rudd auxquels il faut ajouter les quatre contributions inédites de E Cottam et Chris Rudd sur le statère d’or de Caratacus (p. 14-15) ; celle de D. Nash-Briggs sur les séries trimétalliques d’Esunertos et la série bimétallique Ex (p. 192-197) ; l’article de C. Rudd ayant pour titre : Anarevito était-il un marchand d’esclave ? (p. 336-339) et enfin celui de J. Sills traitant de Coriomandu, roi des Dobunni (p. 394-395). LE COIN DU LIBRAIRE, CELTIC COINS ARTICLES
Bulletin Numismatique n°254 11 L’ensemble des 158 contributions, dont nous n’allons pas vous donner le détail et que nous vous laisserons découvrir en achetant l’ouvrage, sont classées par ordre alphabétique des vingt-six auteurs. Dans cet index vous retrouverez ensuite le numéro de la liste où l’article a été publié. Enfin en regard, la page où débute l’article dans le présent ouvrage.Ils sont tous rédigés en anglais, mais nous y découvrons une assertion dans la langue de Shakespeare de Brigitte Fischer « Pourquoi j’aime les monnaies celtiques » (liste 59, p. 134-135). Si Chris Rudd tient une place de choix avec pas moins de 48 articles, Philip de Jersey avec 37 interventions le talonne de près, suivi de John Sills avec 22 contributions. Mais parmi les autres nous découvrons sous la plume de Robert Vas Arsdell, une chronique avec pour thème « J’apprécie les monnaies celtiques » (liste 57, p. 408-409). Daphne Nash Briggs au cours d’une saga de sept articles successifs nous offre « Une lecture des images sur les monnayages de l’âge de fer » autour de thèmes différents (listes, 104, 106, 110, 112, 119, 130 et 131, réunies aux pages 174-191). Liz Cottam nous offre trois notules et un article inédit avec son compère Chris Rudd déjà cité (listes 111, 118, 119, p. 12-13 et 14-15). Cette introduction se referme à la page V avec la liste des intervenants munis d’un curriculum vitae simplifié, mais utile afin de savoir à qui nous avons affaire pour ceux qui ne sont pas habitués à rencontrer les chercheurs anglo-saxons. Une introduction d’Elizabeth Cottam (Liz) prècède l’ouvrage (p. 1-3) où elle revient sur le rôle de Chris Rudd et sa contribution au monnayage celtique britannique depuis 1952, date à laquelle il a découvert les monnaies celtiques (gauloises). Elle revient ensuite sur le « Cins Index » d’Oxford qui recense les trouvailles de monnaies celtiques. Elle évoque ensuite les changements d’attribution ou de réattribution qui ont été effectuées depuis la création des listes. Elle aborde ensuite les monnaies exceptionnelles qui ont pu faire l’objet d’une contribution et qui souvent étaient proposées à la vente dans les catalogues qui suivaient les articles. Elle revient ensuite sur les collectionneurs qui ont accompagné cette aventure et referme cette introduction sur les contributeurs et rédacteurs qui ont enrichi les listes et permis de compléter le travail de Chris et de ces catalogues, devenus des références incontournables pour le monnayage gallo-britannique. L’ouvrage offre ensuite la parole à certains auteurs de ces articles afin de compléter leurs interventions comme Mile Cuddefort, Philip de Jersey, Rainer Kretz, Daphe Nash Briggs, Chris Rudd ou john Sills (p. 4-6) Les 158 textes débutent à la page 8 et se terminent à la page 417 et constituent une véritable encyclopédie et un répertoire indispensable à la connaissance des ces monnayages. Les articles les plus courts qui au départ étaient publiés sur un format A5, aujourd’hui en format A4 peuvent occuper une partie d’une page et jusqu’à plusieurs (7 au maximum). J’avoue ma préférence pour la centaine de pages que Philip de Jersey nous a livrées au cours de ses 37 interventions (p. 30-129). Elles constituent une anthologie pour l’étude de la numismatique celtique, débutant avec « Qui frappe la monnaie en Bretagne Celtique » (liste 26, p. 30-33) suivie de la contribution « Des ateliers en Bretagne Celtique » (liste 28, p. 34-35) ou encore de « Fabriquer les monnaies celtiques » (liste 30, p. 36-37). Autant de références. Mais nous avons aussi une contribution sur « les monnaies des Coriosolites » (liste 57, p. 58-59) ou celles consacrées à l’ensemble du monnayage breton « Où et quand ? » (liste 56, p. 52-57) et celle sur « Le volume des monnaies celtiques trouvées en Bretagne » (liste 60, p. 60-63). La série réservée aux différents monarques bretons qui comporte 11 articles répartis entre les listes 80 et 96 (p. 92-125) fait encore aujourd’hui référence, complétée par les monnaies « de A à Z en Bretagne (liste 97, p. 126-127). Je ne peux terminer sans évoquer la participation de Philip de Jersey sur la nouvelle trouvaille de Jersey (l’île) par P. de Jersey au Câtillon, cela ne s’invente pas, découverte en 2012, qui contenait plus de 50 000 pièces et avait déjà fait l’objet de deux trouvailles, respectivement en 1935 et en 1957 (liste 125, p. 128-129). Mais on ne peut pas refermer cet ouvrage sans évoquer les contributions de Chris Rudd qui a alimenté ses listes d’un nombre incontournable d’articles comme celui de « La datation des monnaies des Eceni (liste 41, p. 212-213) ou bien la très explicite bande dessinée « Du processus de fabrication monétaire » (liste 47, p. 216-217) ou encore celui ayant pour titre « Tribal or régional » qui ne nécessite pas de traduction (liste 55, p. 220-221). L’article consacré au « Mythe Boudica » (liste 58, p. 224-230) est toujours d’actualité. Nous ne pouvions clore ce compte-rendu sans parler des articles de J. Sills avec par exemple celui consacré « Aux imitatations de Philippi (statères) trouvés en Bretagne (liste 69, p. 351-352) ou les liens entre « La connexion italienne avec les noms personnels sur les Philippes et les Alexandres (statères) » (liste 76, p. 359-363). J. Sills est revenu dans la liste 78 sur le trésor de Puteaux (92) trouvé en 1950 (p. 363-365). Allez consulter son article sur « L’identification des statères unifaces de la guerre des Gaules » entre le Continent et la Bretagne (liste 83, p. 366-370) ou bien encore, dans le même ordre d’idées, celui sur « L’identification des quarts de statères au bateau » (liste 90, p. 371-375). J’ai relu avec plaisir celui qu’il consacra à « Un siècle de monnaies celtiques » dans le numéro 100 des listes de Chris (p. 378-380) L’ensemble de ces articles sont bien entendu rédigés en anglais, mais courts et bien écrits. Clairs, ils seront faciles à lire ou à traduire (en vous aidant d’un traducteur ou pourquoi pas de l’IA). Après les commentaires, déjà évoqués (p. 418420), une liste d’ouvrages disponibles dont l’indispensable Ancient British Coins referme définitivement, à la page 421, cet ensemble. Vous l’aurez compris, à la lecture de ces lignes, que ne je puis que vous conseiller l’acquisition de ce livre dont la lecture vous procurera des plaisirs nombreux et renouvelés. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, CELTIC COINS ARTICLES
Bulletin Numismatique n°254 12 David Dufeux, La Gloire de l’Armée sous Constantin Ier, Blérancourt, 2025, broché, 15 x 22,5 cm, 192p., ill. N&B dans le texte. Code : lg88. Prix : 28€. Je vous propose de découvrir un petit ouvrage sans prétention, consacré à un monnayage que nous rencontrons très souvent dans nos classeurs, médailliers ou sur la toile. Le type « GLORIA EXERCITVS » fait son apparition en 330 et va avoir une longévité indéniable pour la période puisqu’il ne disparaît qu’en 341. Ce type monétaire, mis en place par Constantin Ier, va lui survivre et continuer à être frappé par ses fils Constantin II, Constans et Constance II. Si le type semble présenter une unité liée à la légende, en fait ce monnayage connaît de profondes modifications, liées à la réforme monétaire de 335 qui abaisse la taille des monnaies de bronze qui passe du 1/132 L., poids théorique : 2,46 g avec un cours de 100 deniers, et qui lui fait parfois donner le nom de centenionalis. Après 335, cette taille passe au 1/192 L., poids théorique : 1,69 g avec le même cours de 100 deniers, soit un abaissement de la masse pondérale de plus de 30 % ! Si, en 330, ce type est frappé pour Constantin Ier et ses fils Constantin II et Constance II, Constans rejoint son père et ses frères dès 333. Après la réforme, ce sont Delmace en 335 et Hanniballien qui rallient le collège impérial, mais pour le second, c’est un type particulier et différent qu’il utilise. Après la mort de Constantin Ier le 22 mai 337 et l’élimination de la branche collatérale de Constantin avec Delmace et Hanniballien, à partir du 9 septembre 337, les trois fils survivants de Constantin Ier se partagent le pouvoir et l’Empire. Mais l’entente entre les successeurs de Constantin ne perdure pas longtemps. Le benjamin, Constans se révolte contre son frère Constantin II qui est finalement éliminé en avril 340. Restent seuls Constance II et Constans qui referment cette émission. Un nouveau type le remplace dès 342 avec la légende « VICTORIAE DD AVGG Q NN ». Ce type, qui semble si courant au préalable et stéréotypé, revêt en fait une variété et une diversité présentant de grandes disparités entre les pièces les plus courantes et certaines de la plus grande rareté. Aux personnages évoqués, il faut ajouter des hybrides associant les bustes de Rome ou de Constantinople au revers « Gloria Exercitus ». Ce type a été frappé dans tous les ateliers fonctionnant de l’Empire. C’est à ce travail que s’est livré David Dufeux dans cette étude, consacrée uniquement à ce type. Les ouvrages anciens dont H. Cohen publié au XIXe siècle entre 1880 et 1892 pour la seconde édition de ce monument, sont peu précis pour cette période et ce type de monnayage. Si l’ouvrage de Jules Maurice, Numismatique Constantinienne, 3 volumes, Paris, 1908-1912 a marqué un progrès dans l’étude du monnayage constantinien, il est aujourd’hui dépassé. Il a fallu attendre les années 60 pour avoir deux outils complémentaires, consacrés au monnayage de bronze avec d’une part le petit ouvrage de R. A. G. Carson, P. V. Hill et J. P.C Kent, Late Roman Bronze Coinage (LRBC), Londres, 1960 et d’autre part celui de G. Bruck, Die Spätrömische Kupferprägung, Graz, 1961, réimprimé et traduit en anglais en 2014. Plus récemment, l’ouvrage de S. M. Caza A handbook of Late Bronze Coin Types, 324-395, Spink, London, 2021 est venu renouveler le panel qui nous est offert pour ce monnayage. Peu nombreux sont les ouvrages réservés à un seul type comme le remarquable livre de D. Alten et C.-F. Zschucke, Die Römische Münzserie Beata Tanquillitas in der Prägestätte, Trier 321-323, Trier, 2004, consacré au type de l’autel surmonté d’un globe et d’étoiles. L’ouvrage de D. Defieux s’inscrit dans cette veine, en s’appuyant sur le RIC, rédigé il y a une soixantaine d’années par P. M. Bruun, The Roman Imperial Coinage, vol. VII, Constantine and Licinius, A. D 313-337, London, 337. LE COIN DU LIBRAIRE, LA GLOIRE DE L’ARMÉE SOUS CONSTANTIN Ier
Bulletin Numismatique n°254 13 Pour en revenir à l’ouvrage de David Dufieux, c’est un manuel pratique, en français, afin d’aborder ce monnayage qui est l’un des plus courants du IVe siècle et se rencontre très souvent dans les musées, les trésors, les sites et les collections privées, mais en revanche passe encore trop rarement en vente, en dehors d’internet à cause de leur faible valeur et prix de vente. L’auteur en 190 pages nous invite à découvrir ce monnayage riche et attachant et peut-être, pourquoi pas, à débuter une collection basée sur « Gloria Exercitus », où même encore aujourd’hui, on peut facilement découvrir une monnaie inédite ou une variante qui n’avait pas été relevée jusqu’à ce jour ! Marquez le sommaire qui précède l’ouvrage. L’auteur débute par la définition du type « Gloria Exercitus » et les différents personnages qui l’ont utilisé (p. 1-2), rappelant les deux principales variantes utilisées pendant cette période (Æ 3 ou PB (330-335) pour les premiers et Æ 4 ou PBQ (335-341) pour les seconds). L’auteur s’attaque d’abord à la description de l’avers avec les différents types de bustes rehaussés de multiples diadèmes (p. 3-10). Il s’attache d’ailleurs à décrire ces différents types de diadèmes (perlé, lauré et perlé, perlé et gemmé) illustrés avec des agrandissements détourés, complétés par une liste des différents types de bustes qui sont codés (p. 10). Cette page devra être aussi isolée afin de pouvoir être retrouvée facilement. Nous avons ensuite la liste des différentes légendes d’avers (p. 11-12) accompagnée de traductions afin de comprendre et utiliser ces titulatures. Suivent les pages consacrées au revers (p. 13-20) illustrées encore une fois avec de nombreux agrandissements qui abordent successivement la scène principale, à savoir les deux soldats encadrant deux enseignes (de 330 à 335) ou une enseigne (335-337341), complétées par les symboles qui surmontent ou ornent les étendards (p. 14-15), puis les marques qui se trouvent dans le champ entre les étendards pour les monnaies les plus lourdes (330-335) (p. 16-18). Il s’intéresse aussi aux marques placées à l’exergue qui précèdent ou suivent les marques d’atelier (p. 19). Cette partie se termine par les différentes formes de la légende de revers et les variantes qui lui sont associées. Nous trouvons ensuite les pages consacrées aux ateliers monétaires qui ont frappé ce type avec les marques afférentes (p. 21-24) : Alexandrie, Antioche, Aquilée, Arles, Constantinople, Cyzique, Héraclée, Lyon, Nicomédie, Rome, Siscia, Thessalonique et Trèves. La page consacrée aux indices de rareté s’appuie sur ceux du RIC VII. Le tableau de la page 26 sur la datation des types et des émissions sera très utile. L’auteur nous livre ensuite un guide d’utilisation de son ouvrage (p. 27) complété d’un succinct lexique numismatique (p. 28). Suit l’étude du type par ateliers classés par ordre alphabétique, en débutant par Alexandrie (p. 29-40). Pour chaque atelier, nous avons des tableaux et des agrandissements photographiques répartis par Augustes et Césars, sans oublier les monnaies des deux capitales, Rome et Constantinople. Le même plan est repris pour les autres ateliers. Suivent les ateliers d’Antioche (p. 41-52), d’Aquilée (p. 53-64), d’Arles (p. 6576), de Constantinople (p. 77-90) de Cyzique (p. 91-102), d’Héraclée (p. 103-114), de Lyon (p. 115-126), de Nicomédie (p. 127-138), de Rome (p. 139-150), de Siscia (p. 151162), de Thessalonique (p. 163-172) et enfin de Trèves (p. 173-183). Ce catalogue, qui repose sur les exemplaires recensés au moment de la publication du volume VII du RIC, est complété par les monnaies apparues depuis près de six décennies, en particulier grâce aux sites internet comme celui de Nummus Bible. Quelques pages sur les monnaies fautées (p. 184-188) et les imitations complètent ce panorama (p. 189190) et referment cet ouvrage qui se clôt sur de courts remerciements. Laurent SCHMITT (ADR 007) * Les pièces sont en vente sur le site Cgb.fr parmi les « Gloria Exercitus » disponibles sur le site cgb.fr, soit plus de 400 monnaies ! Lh 91 : 78€ LE COIN DU LIBRAIRE, LA GLOIRE DE L’ARMÉE SOUS CONSTANTIN Ier
Bulletin Numismatique n°254 14 Christian Niederhuber, Roman Imperial Portrait Practice in the second Century AD. Marcus Aurelius and Faustina the Younger, Oxford Monographs on Classical Archeology, Oxford, 2022, relié cartonné avec jaquette, XXVI + 214 p., dont 106 pl., 273 n°, ill., couleur dans le texte (monnaies et bustes). Prix indicatif : 145€ (sur commande). Je connais le docteur Christian Niederhuber (Numisart) depuis une vingtaine d’années quand nous nous rencontrions lors de Numismata, à Munich début mars. Nous nous sommes revus depuis deux ans lors du World Money Fair de Berlin. Je suis très heureux de présenter son ouvrage, consacré à la « Pratique du portrait impérial romain au IIe siècle de notre ère » avec comme sous-titre Marc Aurèle et Faustine la Jeune. Si cet ouvrage n’est pas le premier à aborder le sujet de la comparaison et de la confrontation des bustes en marbre au regard des monnaies, il est néanmoins novateur dans le sens où il compare systématiquement le catalogue des bustes à notre disposition de l’empereur philosophe et de son épouse et cousine, la fille d’Antonin le Peux et de Faustine l’Ancienne, aux monnaies. Au départ, cette mise en perspective peut sembler démesurée au regard de la différence de taille entre le buste, le plus souvent en marbre et de taille respectable, qui a pour but de représenter le visage impérial dans les lieux officiels ou privés et la monnaie, dans les trois métaux (AV, AR et Æ) dépassant rarement les 35 millimètres de diamètre en dehors des médaillons, outils de la propagande impériale. Si les premiers, bien que nombreux, au départ, sont destinés à faire connaître et rayonner l’imago de l’Auguste ou de l’Augusta, les secondes ont pour but de diffuser auprès du plus grand nombre la même imago, mais dans les gestes de la vie quotidienne, utilisées dans les échanges économiques afin de diffuser un message lié à cette même propagande impériale. Historiens de l’art et numismates ont souvent représenté et associé dans leurs recherches les deux, mais en général comme faire-valoir de l’autre. Nous avons avec l’ouvrage de Christian, pour une des premières fois une confrontation systématique, un éclairage des uns par les autres avec la vision à la fois, d’un numismate chevronné et d’un historien de l’art. Comme l’évoque son auteur, les écoles germaniques et autrichiennes, en particulier depuis Eckhel (1737-1798) et Wilkelmann (1717-1768) se sont essayées à ce type de comparaison. L’ouvrage que nous vous présentons est issu de la thèse de doctorat de Christian soutenue à l’université d’Oxford. Ce qui ressort de l’ouvrage, c’est la place tenue par l’iconographie, que ce soient les monnaies ou les bustes qui occupent plus d’une centaine de pages dans l’ouvrage avec des photos de très haute qualité, tant pour les bustes que pour les agrandissements des monnaies. Numismate, Christian ne s’est pas limité à la seule représentation du droit des différentes monnaies, mais en illustrant aussi les revers, qui font que nous pouvons dater très précisément la monnaie quand nous ne pouvons pas indiquer les raisons et les conditions de son émission, ce qui n’est pas le cas du portrait en statuaire qui ne porte qu’exceptionnellement une dédicace. Elle oblige le chercheur à établir un catalogue, parfois évolutif, en fonction de critères stylistiques et artistiques, liés à l’âge de l’impétrant. Alors que pour la monnaie, avec la titulature du droit complétée de la légende du revers, la monnaie permet de dater chirurgicalement l’objet. Statuaire et numismatique ne sont pas antithétiques, mais au contraire, complémentaires. Le travail mené par Christian Niederhuber a été facilité par le nombre de bustes disponibles pour Marc Aurèle (26 avril121- 17 mars180) et ceux de son épouse, Faustine (c. 130-175). Si de nombreuses collections de musées ont été publiées intégralement ou régionalement, le travail reste à faire en confrontation avec les monnaies. Nous pouvons signaler celui mené par le musée Saint-Raymond de Toulouse qui possède une très belle collection de bustes (sculptures antiques de Chiragan) ainsi qu’une importante série numismatique et qui depuis maintenant deux décennies se livre à ce type de travail sous la direction de Jean-Charles Balty, mais pas systématiquement. Récemment, en 2014, à l’occasion de la célébration du deuxième millénaire de la mort d’Auguste (19 août 14), le musée du Quirinal à Rome puis le Grand Palais à Paris, au cours d’une très belle exposition, n’ont pas hésité à confronter, bustes et monnaies où les monnaies, au regard de leur taille, faisaient pâle figure face aux bustes. L’ouvrage de Christian Niederhuber s’articule autour de dix chapitres et d’une conclusion. La table des matières se trouve aux pages IX et X et est précédée d’une très courte préface. Elle est suivie par la liste des 273 illustrations de l’ouvrage, c’est dire l’importance de l’iconographe de celui-ci (p. XIXXIV), complétée par une liste des tableaux (p. XXV) se terminant par une liste d’abréviations (p. XXVI). Le premier chapitre est consacré à l’introduction autour des objectifs et de la méthodologie (p. 1-7) bâti autour de trois problématiques en débutant par l’état de recherche (p. 2-4), suivi des questions que pose cette recherche, ses objectifs et sa portée (p. 4), enfin la méthodologie à mettre en œuvre afin LE COIN DU LIBRAIRE, ROMAN IMPERIAL PORTRAIT PRACTICE
Bulletin Numismatique n°254 15 d’aboutir à un résultat satisfaisant. Outre les sculptures et les monnaies, l’auteur fait aussi appel à l’épigraphie des bases de statues quand elles existent. Le deuxième chapitre est totalement consacré à Faustine et à son monnayage concernant à la fois les monnaies, mais aussi les médaillons (p. 9-29). Christian s’attache à décrire l’évolution de la recherche historique et où elle se trouve arrêtée aujourd’hui (p. 8-9). Il s’attache ensuite à établir un lien entre typologie et chronologie à partir de dix types principaux (p. 9-12). Pour Faustine, il se consacre à l’ensemble du monnayage qui débute après la naissance du premier enfant de Faustine en 147 sur les treize qu’elle a eus de Marc Aurèle et qui prend fin après la mort de l’Augusta en 176 à Halala et à sa consécration. Il compare les titulatures de l’Augusta avec les différents portraits et répartit les bustes en deux groupes et quatre sous-groupes avant la mort d’Antonin le Pieux en mars 161 et deux après cette date dont un posthume (p. 10). Il fait de même avec les médaillons et essaie de dresser une chronologie absolue qu’avait déjà essayé de mettre en place W. Szaivert en 1986 (MIR 18, Die Münzprägung der Kaiser Marcus Aurelius, Lucius Verus und Commodus (161-192) à partir de 161 pour l’Augusta. Dans un troisième point, il étudie les différents types de portraits au nombre de dix (p. 12-23). Il s’appuie pour ce faire sur les travaux traditionnels des écoles allemande (Strack), autrichienne (Szaivert), anglaise (BMC), américaine avec la publication récente de Beckmann, publié en 2021 et pour les médaillons celles de Gnecchi (italien) du début du XXe siècle, complétées par la publication très récente de P.-F. Mittag, Römische Medaillons III, Marcus Aurelius und Lucius Verus, Stuttgart 2024, parue après la publication du livre de Christian. De cet ensemble de données, il essaie de dresser un tableau d’analyses et d’hypothèses de travail. Il affecte à chacun des dix bustes un espace chronologique entre 147/8 et 175/6. À la page 27, il donne une liste de quinze enfants possibles pour Faustine et Marc Aurèle. Le troisième chapitre en regard du premier est un miroir, cette fois-ci consacré aux portraits de marbre de l’Augusta (p. 3046) avec la même problématique que pour la numismatique, basé sur un nombre de types de bustes identique. Dans un quatrième chapitre (p. 47-49), il confronte monnaies et statuaire. À partir du cinquième chapitre il se livre au même travail pour Marc Aurèle, adopté par Antonin le Pieux dès 138, devenu César l’année suivante, marié en 145 avec la fille d’Antonin et qui reçoit la puissance tribunitienne après la naissance de son premier enfant à l’extrême fin de l’année 147. Son étude numismatique débute à partir du moment où Marc Aurèle reçoit le titre de César. Il met en regard monnaies et médaillons. L’auteur adjoint au monnayage impérial celui provincial de l’atelier d’Alexandrie (p. 50-59). Le travail est facilité par les monnaies datées de Marc Aurèle avec les puissances tribunitiennes car les consulats le premier en 140, le deuxième en 145, le troisième et dernier en 161 ne permettent pas de préciser quant à eux une chronologie absolue. Dans un sixième chapitre, l’auteur s’attache à faire le même travail que pour Faustine au niveau des marbres (p. 61-70) complété d’une comparaison entre monnayage et bustes dans un septième chapitre (p. 71-75) où il définit quatre types principaux de bustes entre 138 et 166. Ce travail est plus difficile à mettre en phase pour l’Auguste et se trouve plus difficile à mettre en ordre que pour son épouse. Dans un huitième chapitre, il aborde le sujet de l’organisation de l’atelier de Rome et la mise en œuvre de la production monétaire (p. 76-79). Dans un avant-dernier chapitre, le neuvième, il se penche sur les technologies employées dans la fabrication des bustes et le travail des sculpteurs au niveau de la fabrication occidentale des sculptures et de leur reproduction (p. 80-82). Enfin dans un ultime chapitre, Christian s’attache à mettre en lumière une théorie sur les normes et les modèles dans la réalisation des portraits au cours du IIe siècle (p. 8391). Un onzième chapitre (p. 92) sert de conclusion. Un appendice très important (p. 93-99) est consacré à l’ensemble des bustes de Faustine (p. 93-95) et de Marc Aurèle (p. 95-99) classés typologiquement : dix pour Faustine, quatre pour Marc Aurèle avec leur style et lieu de fabrication, l’endroit où ils sont conservés, complétés parfois par les bustes qui ont été exclus de cette typologie. Nous avons au total près de 60 bustes pour Faustine et seize exclus. Pour Marc Aurèle, nous totalisons 186 bustes. Une bibliographie vient refermer la première partie de l’ouvrage, très détaillée (p. 101-106). Nous trouvons ensuite les 106 planches photos (p. 107-212) totalisant 273 illustrations mais beaucoup plus de photos pour les bustes où nous pouvons trouver jusqu’à quatre images par portait. Faustine occupe les pages 106 à 157 (fig. 1 à 115) et Marc Aurèle, les pages 161 à 212 (fig. 116 à 273). Un index (p. 213-214) clôt l’ouvrage. La qualité des photographies tant des monnaies que des bustes est irréprochable. En revanche la qualité et le grammage du papier pour les planches est un peu faible et la tenue du livre s’en ressent, surtout que certaines de ces pages sont parfois un peu transparentes. Le livre est relié et cartonné avec une élégante jaquette. Le seul problème pour ce type d’ouvrage est de se le procurer ainsi que son prix. Dans ces conditions, si vous voulez vous l’acheter, il faudra le commander et être patient, mais l’attente et le coût seront largement récompensés par la lecture de l’ouvrage et le fait de pouvoir compulser les planches comme un livre d’art ! Laurent SCHMITT (ADR 007) * les monnaies sont en vente sur le site Cgb.fr ainsi que plus de 300 monnaies de Marc Aurèle et de Faustine jeune disponibles à la vente sur Cgb.fr. LE COIN DU LIBRAIRE, ROMAN IMPERIAL PORTRAIT PRACTICE
Bulletin Numismatique n°254 16 Un seul Bulletin Numismatique (BN 254) pour deux Internet Auctions, : celle du 22 juillet 2025, sur laquelle nous allons vous donner quelques informations, et celle du 26 août 2025. Après celle-ci, il faudra attendre jusqu’au 21 octobre pour retrouver une Internet Auction, car avant cela aura lieu la Live Auction dont la clôture est désormais fixée au 23 septembre 2025. Si nous pouvons évoquer le contenu de la vente de juillet 2025, il est encore trop tôt pour décrire celle du mois suivant et puis il faut bien maintenir une partie du mystère et du suspens autour de cette vente à la fin de la période estivale. En attendant, l’Internet Auction du 22 juillet 2025 recèle 915 lots dont 379 antiques : 133 monnaies grecques dont les prix de départ s’étagent entre 45 et 700€, 147 monnaies romaines de 15 à 345€, 27 monnaies provinciales de 15 à 1450€, seulement 4 monnaies byzantines de 130 à 800€ et 68 monnaies gauloises avec des prix de départ compris entre 35 et 290€. Les monnaies grecques présentent un intéressante série de monnaies divisionnaires en argent et de nombreux bronzes du monde grec. Parmi les romaines, dont vous trouverez une sélection débutant avec la République jusqu’à l’Antiquité Tardive, retrouvez une belle série de deniers ainsi que de nombreuses Augusta. Les monnaies provinciales présentent une petite série de tétradrachmes syro-phéniciens et un très beau dupondius de Nîmes. Quant aux monnaies celtiques, vous trouverez des bronzes, des monnaies en billon, en argent et en électrum, de Marseille aux Celtes de l’Est. Vous devriez ainsi trouvez facilement votre bonheur dans cette vente qui comme d’habitude vous propose un panorama complet de l’étendu des boutiques de Cgb.fr ! * Quant à l’Internet Auction du 26 août 2025, elle sera disponible et mise en ligne fin juillet avec plein de surprises ! Viviane BÉCLIN, Marie BRILLANT & Laurent SCHMITT ÉTÉ 2025, UNE VENTE PEUT EN CACHER UNE AUTRE : LES « INTERNET AUCTIONS »
Bulletin Numismatique n°254 17 ÉTÉ 2025, UNE VENTE PEUT EN CACHER UNE AUTRE : LES « INTERNET AUCTIONS »
Bulletin Numismatique n°254 18 Christian Stoess, Berhnard Weisser, Burkhard Balz, Falschgeld und Münzfälschungen, Münzkabinett StaatlicheMuseen zu Berlin, Berliner Nulismatische Forschungen, Neue Folge, Band 14, Battenberg, Berlin,2024, relié cartonné, 21 x 30,5 cm, 198 p., ill. couleur dans le texte, 17 contributions des plus grands spécialistes germaniques sur le sujet. Prix : 39€. Nous avons eu l’occasion d’évoquer ce sujet dans le Bulletin Numismatique (BN 250, p. 52-53) à l’occasion du World Money Fair fin janvier, début février 2025 lors de notre séjour à Berlin. Lors de notre visite au Bodes Museum, situé sur l’île des Musées, où se trouve le Münzkabinett du Staatlische Museen de Berlin, nous avions découvert une exposition consacrée au faux-monnayage dont nous vous avions promis de rendre compte. C’est fait aujourd’hui avec la présentation de l’ouvrage qui a été publié à cette occasion et qui est diffusé par Battenberg. Sous une élégante couverture bleu foncé, propre à la collection, nous découvrons en dix-sept contributions réparties sur moins de 200 pages, les multiples facettes du faux-monnayage depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui. Une équipe pluridisciplinaire de langue germanique a été réunie afin de couvrir l’ensemble du spectre. Dépassé le problème de l’allemand grandement facilité aujourd’hui grâce aux sites de traduction en ligne, nous avons entre les mains, un ouvrage utile, nécessaire et édifiant. Après l’avant-propos de B. Batz (p. 7-8) qui sert d’introduction, suivi de l’article de B. Weisser er C. Stoess, en prolégomène, les deux auteurs dressent un panorama sur le thème du faux-monnayage en 2022-2023 (p. 9-14) suivi de l’article que K. Kondrovic consacre à la fausse monnaie antique sur le territoire de l’Autriche romaine (p. 1522) où il définit les différentes catégories de fausses monnaies pour servir : fourrées, imitations, minimi, moules monétaires. H Schlange-Schöningen, quant à lui s’intéresse au faux-monnayage et sa métaphore dans la littérature antique (p. 23-30). E. Bannicke se penche sur le cas des monnaies contrefaites en s’appuyant sur le cas des fausses pièces sous Frédéric II de Prusse (1740-1786) (p. 31-36). M. Hirsch revient sur les copies de monnaies antiques romaines à Rome au XVIe siècle (les Padouans) (p. 37-44). G. Dethlefs s’intéresse aux frappes inventées, refrappes et fausses monnaies dans les collections du XVIIe siècle au travers de la production de J. Reinhold Engelhardt de Breslau (aujourd’hui Wroclaw en Pologne) (p. 45-54). C. Stoess s’intéresse à un faussaire du XVIIIe siècle, Nicolas Seeländer et aux fausses bractéates (p. 55-70). L’article qui m’a le plus intéressé dans la première partie de l’ouvrage est celui que B. Weisser a consacré à Charles-Guillaume Becker (1772-1830) génial faussaire qui a trompé tout le monde et dont la collection de coins est déposée au musée de Berlin (p. 71-88) et dont le travail a été rassemblé par G. F. Hill, Becker the Couterfeiter, Londres, 1924-1925. Dans un autre ordre d’idées. D. O. Klose s’est penché sur le cas de Heinrich von Frauendorfer qui fut ministre, collectionneur et faussaire (p. 89-108). K. Dahmen et J. Hartner traitent du cas étrange du faussaire de F. Stefan, qui a contrefait des monnaies des royaumes barbares et du haut Moyen Âge (p. 109124). D. Williams s’intéresse aux fausses monnaies antiques et de la période moderne (p. 123-128). C. Schinzel revient sur Aermenaos nouveau roi éphémère des dynastes macédoniens et sur son détournement (p. 129-136). R. Ficscher zu Cramburg aborde la perception de la contrefaçon dans le contexte du droit de l’Antiquité jusqu’à nos jours (p. 137142). K. Schneider étudie dans une contribution la production et la distribution de fausses monnaies à Hambourg et dans les régions du Rhin et du Main (p. 143-164). S. Herbst et M. Floeth se penchent sur le faux-monnayage en zone euro, partant de la situation actuelle afin d’évaluer les perspectives sur les défis à relever et les opportunités futures (p. 165-172). Quant à F. Haymann, il revient sur le rôle des experts officiels sur le faux-monnayage et il donne quelques conseils afin de pouvoir détecter les contrefaçons (p. 173180). B. Weisser referme ce vaste panorama avec un regard sur l’infrastructure nationale des données de recherche afin de lutter contre le faux-monnayage (p. 181-190). Les pages 191 et 192 sont des résumés des curriculum vitae des différents intervenants. Un index des personnes et personnages vient compléter cet ensemble (p. 196-197) complété par la liste des publications du musée qui comporte au total quatorze titres (p. 197) Je ne puis que vous conseiller d’acquérir cet ouvrage, une fois dépassé l’obstacle de la langue, qui offre un panorama synthétique sur le sujet, comme savent souvent le réaliser nos amis allemands. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, FALSCHGELD UND MÜNZFÄLSCHUNGEN
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