Bulletin Numismatique n°254 11 L’ensemble des 158 contributions, dont nous n’allons pas vous donner le détail et que nous vous laisserons découvrir en achetant l’ouvrage, sont classées par ordre alphabétique des vingt-six auteurs. Dans cet index vous retrouverez ensuite le numéro de la liste où l’article a été publié. Enfin en regard, la page où débute l’article dans le présent ouvrage.Ils sont tous rédigés en anglais, mais nous y découvrons une assertion dans la langue de Shakespeare de Brigitte Fischer « Pourquoi j’aime les monnaies celtiques » (liste 59, p. 134-135). Si Chris Rudd tient une place de choix avec pas moins de 48 articles, Philip de Jersey avec 37 interventions le talonne de près, suivi de John Sills avec 22 contributions. Mais parmi les autres nous découvrons sous la plume de Robert Vas Arsdell, une chronique avec pour thème « J’apprécie les monnaies celtiques » (liste 57, p. 408-409). Daphne Nash Briggs au cours d’une saga de sept articles successifs nous offre « Une lecture des images sur les monnayages de l’âge de fer » autour de thèmes différents (listes, 104, 106, 110, 112, 119, 130 et 131, réunies aux pages 174-191). Liz Cottam nous offre trois notules et un article inédit avec son compère Chris Rudd déjà cité (listes 111, 118, 119, p. 12-13 et 14-15). Cette introduction se referme à la page V avec la liste des intervenants munis d’un curriculum vitae simplifié, mais utile afin de savoir à qui nous avons affaire pour ceux qui ne sont pas habitués à rencontrer les chercheurs anglo-saxons. Une introduction d’Elizabeth Cottam (Liz) prècède l’ouvrage (p. 1-3) où elle revient sur le rôle de Chris Rudd et sa contribution au monnayage celtique britannique depuis 1952, date à laquelle il a découvert les monnaies celtiques (gauloises). Elle revient ensuite sur le « Cins Index » d’Oxford qui recense les trouvailles de monnaies celtiques. Elle évoque ensuite les changements d’attribution ou de réattribution qui ont été effectuées depuis la création des listes. Elle aborde ensuite les monnaies exceptionnelles qui ont pu faire l’objet d’une contribution et qui souvent étaient proposées à la vente dans les catalogues qui suivaient les articles. Elle revient ensuite sur les collectionneurs qui ont accompagné cette aventure et referme cette introduction sur les contributeurs et rédacteurs qui ont enrichi les listes et permis de compléter le travail de Chris et de ces catalogues, devenus des références incontournables pour le monnayage gallo-britannique. L’ouvrage offre ensuite la parole à certains auteurs de ces articles afin de compléter leurs interventions comme Mile Cuddefort, Philip de Jersey, Rainer Kretz, Daphe Nash Briggs, Chris Rudd ou john Sills (p. 4-6) Les 158 textes débutent à la page 8 et se terminent à la page 417 et constituent une véritable encyclopédie et un répertoire indispensable à la connaissance des ces monnayages. Les articles les plus courts qui au départ étaient publiés sur un format A5, aujourd’hui en format A4 peuvent occuper une partie d’une page et jusqu’à plusieurs (7 au maximum). J’avoue ma préférence pour la centaine de pages que Philip de Jersey nous a livrées au cours de ses 37 interventions (p. 30-129). Elles constituent une anthologie pour l’étude de la numismatique celtique, débutant avec « Qui frappe la monnaie en Bretagne Celtique » (liste 26, p. 30-33) suivie de la contribution « Des ateliers en Bretagne Celtique » (liste 28, p. 34-35) ou encore de « Fabriquer les monnaies celtiques » (liste 30, p. 36-37). Autant de références. Mais nous avons aussi une contribution sur « les monnaies des Coriosolites » (liste 57, p. 58-59) ou celles consacrées à l’ensemble du monnayage breton « Où et quand ? » (liste 56, p. 52-57) et celle sur « Le volume des monnaies celtiques trouvées en Bretagne » (liste 60, p. 60-63). La série réservée aux différents monarques bretons qui comporte 11 articles répartis entre les listes 80 et 96 (p. 92-125) fait encore aujourd’hui référence, complétée par les monnaies « de A à Z en Bretagne (liste 97, p. 126-127). Je ne peux terminer sans évoquer la participation de Philip de Jersey sur la nouvelle trouvaille de Jersey (l’île) par P. de Jersey au Câtillon, cela ne s’invente pas, découverte en 2012, qui contenait plus de 50 000 pièces et avait déjà fait l’objet de deux trouvailles, respectivement en 1935 et en 1957 (liste 125, p. 128-129). Mais on ne peut pas refermer cet ouvrage sans évoquer les contributions de Chris Rudd qui a alimenté ses listes d’un nombre incontournable d’articles comme celui de « La datation des monnaies des Eceni (liste 41, p. 212-213) ou bien la très explicite bande dessinée « Du processus de fabrication monétaire » (liste 47, p. 216-217) ou encore celui ayant pour titre « Tribal or régional » qui ne nécessite pas de traduction (liste 55, p. 220-221). L’article consacré au « Mythe Boudica » (liste 58, p. 224-230) est toujours d’actualité. Nous ne pouvions clore ce compte-rendu sans parler des articles de J. Sills avec par exemple celui consacré « Aux imitatations de Philippi (statères) trouvés en Bretagne (liste 69, p. 351-352) ou les liens entre « La connexion italienne avec les noms personnels sur les Philippes et les Alexandres (statères) » (liste 76, p. 359-363). J. Sills est revenu dans la liste 78 sur le trésor de Puteaux (92) trouvé en 1950 (p. 363-365). Allez consulter son article sur « L’identification des statères unifaces de la guerre des Gaules » entre le Continent et la Bretagne (liste 83, p. 366-370) ou bien encore, dans le même ordre d’idées, celui sur « L’identification des quarts de statères au bateau » (liste 90, p. 371-375). J’ai relu avec plaisir celui qu’il consacra à « Un siècle de monnaies celtiques » dans le numéro 100 des listes de Chris (p. 378-380) L’ensemble de ces articles sont bien entendu rédigés en anglais, mais courts et bien écrits. Clairs, ils seront faciles à lire ou à traduire (en vous aidant d’un traducteur ou pourquoi pas de l’IA). Après les commentaires, déjà évoqués (p. 418420), une liste d’ouvrages disponibles dont l’indispensable Ancient British Coins referme définitivement, à la page 421, cet ensemble. Vous l’aurez compris, à la lecture de ces lignes, que ne je puis que vous conseiller l’acquisition de ce livre dont la lecture vous procurera des plaisirs nombreux et renouvelés. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, CELTIC COINS ARTICLES
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