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Bulletin Numismatique n°253 18 CARAUSIUS « Rouen » et (RSR?) c. 286-287 Unmarked et RSR c. 286-288 ML et C c. 287-289 FO// ML c. 289-290 BE// MLXXI et SC//C (SC et SP) c.290-291 SP// MLXXI et SP// C (avec AVG) c. 291 SP// MLXXI et SP// C (avec AVGGG) c. 291-293 SP// ML et SP// C (AVG fin) c. 293 ALLECTUS SP// ML et SP// C c. 293-294 SA// ML et SP// C c. 294-295 SA// MSL et SP// CL c. 295-296 De nombreuses cartes tant pour la Bretagne (p. 25 et 28-31) que pour le continent (p. 26-27) viennent compléter l’ensemble des découvertes. Cet ensemble de données sur les trésors est complété par les autres sources d’approvisionnement du monnayage : le PAS, les musées et les archives, le marché numismatique, les collections privées et les travaux publiés (p. 32-34). Sam revient ensuite sur le trésor de « 1987 » qui contenait 144 monnaies remarquables (p. 34-36). Les pages 37-62) sont consacrées aux tableaux des trésors avec leur Terminus Post Quem (TPQ) déjà abordé dans l’introduction. Nous avons 93 trésors avec un terminus pour Carausius et leur données primaires de découvertes, de publication, d’inventaire et de datation, 67 trésors dans les mêmes conditions pour Allectus, 79 trésors mixtes et 19 trésors d’origine continentale. Ces tableaux réservés aux trésors sont complétés par les tableaux des monnaies trouvées sur les principaux sites archéologiques britanniques (p. 60-63). Nous invitons nos lecteurs à parcourir ces pages, ô combien importantes, afin d’appréhender le monnayage de cette période. Le point suivant (4) est réservé à l’étude de la fabrication des espèces et aux analyses métalliques du matériel (p. 64-65) : le diamètre des coins, celui des monnaies, les poids, l’axe des coins, les dix méthodes différentes d’analyses métallographiques mises en place entre 1997 et 2022. La cinquième partie (5), la plus importante de cette introduction, aborde le monnayage de Carausius (p. 66-221). La page 68 devra être marquée car elle donne la ventilation précise des émissions pour les deux Augustes britanniques. Ce chapitre se penche d’abord sur la structure du catalogue avec un résumé sur les différents ateliers des deux empereurs avant de s’attaquer à la chronologie du monnayage (p. 66-67) avec un survol du monnayage et un tableau (le 12e) consacré à un résumé de l’ensemble du monnayage ventilé par atelier et émission avec un total de 3697 entrées dont 2251 connues seulement par un exemplaire (singleton) et un total de 12368 monnaies (p. 70-72). Ce dernier est important et devra souvent être consulté et donc lui aussi marqué. Pour les espèces radiées de Carausius (antoniniani ou aureliani) nous avons 831 entrées pour l’atelier de Rouen en 286-287, 8648 pour la période 287-291 des différents ateliers et émissions « britanniques » et 3328 pour les deux dernières années du règne dans les mêmes conditions (p. 72). L’auteur reprend ensuite chacune des catégories abordées dans le tableau 2 : le monnayage d’or (p. 7378) avec 17 entrées et 28 aurei dont 10 pour Rouen, 12 pour les types bretons, et cinq aux noms de Dioclétien et de Maximien. Il se penche ensuite sur le monnayage d’argent dont 439 exemplaires sont répertoriés parmi lesquels 313 avec la marque RSR (p. 79-94). Il met en lumière les liens qui unissent ces monnaies aux bronzes laurés (p. 95-96). Il s’attache ensuite aux monnaies radiées de Carausius (p. 96-101). Sam Moorhead revient encore une fois sur l’atelier de Rouen dit aussi « continental » (p. 101-119) abordant l’ensemble des spécificités de ce monnayage riche et complexe, agrémenté de plusieurs tableaux. L’auteur se livre au même travail pour les monnaies RSR (p. 120-123) puis BRI (p. 123-125), les monnaies radiées non marquées (p. 125-142) avec en complément de nombreux tableaux. Suit ensuite le même travail pour l’atelier de Londres p. 142-154) puis pour l’atelier C (p. 164166) et les radiés avec les marques SP et SC (p. 166-171). Cette partie se clôt avec les trois médaillons de Carausius (p. 171-172). Elle est suivie par le monnayage aux bustes accolés de Carausius et « fratres sui » (p. 172-173) ainsi que ceux de Carausius pour Dioclétien et Maximien Hercule (p. 173). L’auteur s’intéresse ensuite aux rares monnaies de Carausius datées et se penche sur les trop rares bustes consulaires de l’Auguste (p. 173-177). Sam Moorhead inventorie les revers du monnayage de Carausius (p. 178-184) en débutant par l’atelier de Rouen (p. 178), s’intéressant ensuite aux types militaires dit « légionnaires » (p. 178-181) avant de se pencher sur les types maritimes (p. 181) et les pièces liées au retour de l’âge d’or et des jeux séculaires avec les pièces RSR (p. 181-183) sans occulter les autres thèmes du monnayage (p. 183-184). L’auteur s’occupe ensuite des titulatures d’avers réparties sur cinq groupes chronologiques (p. 184-186) avant d’aborder les différents types de bustes (au nombre de 15 (tableau 62) (p. 186-189). Nos amis anglais n’ont toujours pas uniformisé leur code buste, délaissant celui de Pierre Bastien. L’auteur se penche ensuite sur les bustes accolés des trois Augustes, Carausius, Dioclétien et Maximien (p. 189) avant d’aborder ceux des Dyarques frappés par Carausius (p. 189-191). L’auteur fait un aparté sur les surfappes (p. 191) avant d’aborder le monnayage irrégulier de Carausius (p. 191-192). Suit une série de tableaux : le 31 est réservé au diamètre des coins, à celui des pièces, et des poids des monnaies radiées de Carausius (p. 193-195). Il est complété par les tableaux 33 et 34 consacrés à l’axe des coins et aux analyses métalliques (p. 196-199), le tableau 36 aux analyses métalliques et à l’aloi des pièces radiées (p. 200-201). Le tableau 48 est consacré à l’inventaire typologique des monnaies non marquées par ordre alphabétique des légendes de revers. (p. 200-212, n° 7611830). Le tableau 59 met en lumière les émissions légionLE COIN DU LIBRAIRE, ROMAN IMPERIAL COINAGE VOLUME V PART 5

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