Bulletin Numismatique n°249 46 En février 2015, Claude Fayette prenait la difficile décision de se séparer de sa collection de spécimens. Un ensemble exceptionnel certes mais suscitant autant d’espoirs que de doutes et d’interrogations. Les collectionneurs comprendraient-ils cette décision ? Seraient-ils à la hauteur compte tenu du prix de départ élevé de nombreuses pièces dont certaines uniques ? La Bdf pourrait-elle préempter certains lots dignes d’entrer dans un musée ? Le 11 février 2015, en fin d’après-midi, le verdict tomba : la vente fut un grand succès et certains billets uniques atteignirent des sommets inviolés, pulvérisant les estimations. Personnellement, je fis l’acquisition d’une dizaine d’exemplaires dont les deux plus rares : le spécimen du 20F noir (26 100 euro + frais) et le spécimen du 20F bleu signé Picard au revers (27 600 euro + frais). Immédiatement, Claude me téléphona pour me féliciter et me remercier chaleureusement d’avoir acquis deux fleurons de notre patrimoine fiduciaire : « Tu ne le regretteras pas mon petit Max, ce sont des diamants » Les années ont passé, des dissensions et des divergences de vue nous ont éloignés. Il est vrai que j’ai mon caractère et lui le sien. Quoi qu’il en soit, dix ans plus tard, aucun autre spécimen ne ces billets n’est apparu et les billets acquis en février 2015 restent donc à ce jour uniques. Pourtant, le dernier ouvrage de cotation (2021 déjà !) ne semble guère refléter cet état de fait : seulement 25 000 euro de cote pour le 20F noir et pire encore seulement 24 000 euro pour le 20F bleu, à mon avis encore plus rare que le premier. Bref, de quoi vous faire regretter de les avoir achetés…(1) Chose étrange, dans le même ouvrage, la cote de certains billets bondit de façon exponentielle sans raison objective apparente. Ainsi, le 50F Clermont Ferrand passa de 9 000 euro en TTB a 15 000 euro ! Pourquoi ? Pas de résultat de vente, pas de raréfaction suite à une forte demande et même davantage d’exemplaires inventoriés depuis 10 ans. Alors oui je repose la question : pourquoi ? La raison est simple mais peu avouable. C’est une manipulation grossière destinée à survaloriser un billet de la collection Fayette pas encore proposé sur le marché ! Tellement gros que la photo du billet appartenant à Fayette fut remplacée par un des billets vendus par moi en 2009. Et je ne diffame pas, je ne me trompe pas. Le billet de l’édition de 2009 fut mis en vente en 2023 à Genève chez mes amis Palombo avec une estimation à 15 000 (la nouvelle cote de 2021). Le subterfuge ne trompa pour autant personne puisque le billet fut vendu pour la somme de 8 100 francs suisses. Une catastrophe quand on connaît la traçabilité de cette coupure : achetée pour la somme de 50 000 francs en 1986 dans la vente Laureus de Jacques Laurent. Je vous laisse faire le calcul en francs constants… (2) Alors, dans ces conditions, pourquoi prendre le risque de mettre en vente aujourd’hui mes deux plus rares spécimens ? C’est très simple : il n’y a plus d’ouvrage de cotations actualisée, rien en vue avant au moins 2 ans selon les dires de la Cgb.fr. Où en sont donc les cotes ? Alors face à ce vide, je vous propose de faire les cours : collectionneurs fortunés, investisseurs, spéculateurs, défenseurs du patrimoine, « joueurs », vous avez chacun l’occasion unique de vous exprimer, de faire votre prix qui au final servira de cote ! Ne laissez pas passer l’opportunité car il y a fort à parier qu’elle ne se représentera pas avant longtemps ! Ne vous laissez pas impressionner par les cotes souvent farfelues et manipulées. Ne vous laissez pas enfermer dans les pièges des articles de vulgarisation. N’écoutez pas les nouveaux influenceurs du billet qui à travers leurs sites, leurs blogs ou vidéos YouTube vous vendent du vent et un vent souvent empoisonné. Libérez-vous ! Osez et vous gagnerez ! (3) En ces temps incertains où l’inflation érode chaque jour un peu plus votre épargne en banque, diversifiez votre patrimoine. Oui car c’est bien du patrimoine avec un grand P que je vous propose d’acquérir ! Deux billets uniques, dignes de figurer dans un musée. Même la Bdf ne les possède pas ! MAX REGNIER : 10 ANS APRÈS LA VENTE CLAUDE FAYETTE Collectionnant les monnaies de 5 francs et 2 francs de Napoléon 1er (frappes courantes, flan bruni et essais) ainsi que les napoleonides en argent de haute valeur faciale, je suis toujours à la recherche de très belles pièces comme celle ci-dessous et je paye en conséquence. Si vous avez de très belles monnaies dont vous voulez disposer, n’hésitez à me contacter, nous arriverons toujours à un accord et nous serons tous gagnants. Yves BLOT 06.52.95.61.96 - 04.13.63.77.40 yvblot@hotmail.com
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