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Bulletin Numismatique n°249 23 Monnaie sur un flan idéalement centré des deux côtés. Très beau portrait de Zeus, quasi SUP, bien venu à la frappe. Joli revers. Patine grise de collection avec de légers reflets dorés. Très rare TTB+ 5 000€/8 500€ Mêmes coins que l’exemplaire de l’ouvrage de Seltman, n° 181, pl. VI. Monnaie frappée pour la 105e Olympiade. Le catalogue de la collection de Nanteuil sous la plume de Jules Florange et de Louis Ciani indique qu’au revers, l’aigle est posé sur la méta de l’hippodrome d’Olympie. Dans la collection BCD, les premières pièces à l’aigle associées à Zeus sont datées des années 360 avant J.-C avec la 105e Olympiade et durent jusqu’en 324 avant J.-C. et la 114e Olympiade. Le monnayage avec la tête d'Héra ne commencerait qu'après la paix de Nicias en 421 avant J.-C. quand les Éléens abandonnèrent l'alliance spartiate pour signer un traité et former une ligue avec les cités d'Argos, de Corinthe et de Mantinée. Les Éléens célébraient le culte d'Héra dans le sanctuaire d'Olympie car la déesse était l'épouse de Zeus. La tête d'Héra est l'œuvre de Polyclète dont la statue originale ornait l'Héraion d'Argos, rivale du Zeus Olympios de Phidias à Olympie. Quant à notre exemplaire, d’après l’ouvrage récent d’O. Hoover (HGCS 5/) consacré aux monnayages du Péloponnèse, notre type serait frappé à l’occasion de la 105e Olympiade (360-357 avant J.-C. qui s’inscrivait dans le cycle panhellénique où la première année (360 a. C.) les jeux se tenaient à Olympie, la deuxième (359 a. C.) ils avaient lieu en alternance à Corinthe (jeux Isthmiques) ou à Némée (jeux Néméens), la troisième à Delphes (jeux Pythiques, 358 a. C.) et la quatrième année à nouveau à Corinthe ou à Némée (357 a. C.) avant de débuter un nouveau cycle en 356 avant J.-C. (106e Olympiade où Philippe remporta la palme). Le classement établi par C. Seltman au début du XXe siècle reste toujours l’actualité. Exemplaire provenant de la de la collection Henri Joseph Marie Jules de Nanteuil de la Morville (1876-1941), p. 325, n° 968, pl. LVIII et sous coque NGC VF (Strike 5/5, Surface 2/5). Avec son certificat d’exportation de bien culturel n°244756 délivré par le ministère français de la Culture. Statère ou didrachme, Élis, Olympie, Élide, 280-260 avant J.-C. (Ar 11,94 g, 24,5 mm, 9 h) étalon éginétique, poids théorique : 12,48 g, 2 drachmes ou 24 oboles. A/ Anépigraphe Tête laurée de Zeus à droite. R/ Φ-Α / Α-PI (FA - Ari) Aigle debout à droite ; un foudre dans le champ à gauche et une couronne dans le champ à droite. HGCS 5/ 401 – BCD Olympia 211 C. T. Seltman, The Temple Coins of Olympia III, Nomisma XI (1921), 216, pl. VII (CW) Très rare Sup 5 000€/ 9 000€ Très bel exemplaire sur un flan idéalement centré des deux côtés. Superbe portrait de Zeus, bien venu à la frappe. Joli revers. Patine grise de collection. Même coin de droit que l’exemplaire de la collection BCD 90, n° 211 (A/ W). Exemplaire frappé entre la 125e et la 130e Olympiade. La deuxième série au Zeus reprend vers 280-260 avant J.-C. et semble durer jusqu’à la 132e Olympiade en 252 avant J.-C. Pour ce type, C. Seltman avait recensé en 1914 21 statères avec 15 combinaisons, 5 coins de droit et 14 coins de revers (Nomisma IX p. 25-28, pl. VII). Si au droit, nous avons bien la tête de Zeus, tournée à gauche ou à droite, au revers, nous trouvons, associé à l’aigle, épisème de Zeus, le foudre placé derrière l’animal et une couronne d’olivier devant l’animal, récompense (agôn = prix) que recevaient les athlètes pour leur victoire dans les épreuves, et seulement le vainqueur. Exemplaire sous coque NGC Ch VF (Strike 5/5, Surface 2/5). Avec son certificat d’exportation n°244812 délivré par le ministère français de la Culture. Marie BRILLANT & Laurent SCHMITT Lh 44 : 65€ Catalogue de la collection BCD Olympia Sur la piste des jeux antiques ZEUS À OLYMPIE : ENCORE LES JEUX OLYMPIQUES

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