Bulletin Numismatique n°248 25 (p. 5-6) où l’auteur exposes ses choix et son plan, l’ouvrage s’articule en trois parties d’inégales longeurs. Dans la première partie, il s’intéresse aux vies et aux caractères de ses héroïnes (p. 9-276). Elle est divisée en sept chapitres qui suivent un plan chronologique embrassant les différentes périodes historiques et le cheminement chronologique. Un premier chapitre est consacré à Livie, la matriarche de la dynastie des Julio-Claudiens (p. 9-74). Un autre chapitre est réservé aux autres personnages féminins de la même dynastie, épouses de Caligula, Claude et Néron (p. 75-139). Seulement quelques pages égrennent l’année des quatre empereurs dont l’histoire féminine est ténue (p. 141-148), suivis par les Flaviens et la présence de Domitia Longina, la fille du général Corbulon, exécutée sous Néron et qui survécut à son mari, Domitien, et vivait encore sous le règne d’Hadrien (p. 149-166). Le cinquième chapitre, ayant pour thème les femmes de la dynastie Antonine, occupe les pages 167 à 142. Comme pour les épouses des empereurs éphémères de 68-69, celles de l’année 193 et suivantes n’ont pas livré beaucoup d’informations (p. 243-250). Enfin dans le dernier chapitre de cette première partie, les Augusta sévériennes sont bien représentées (p. 251276), mais peut-être Jean Babelon n’y est-il pas pour rien. Une seconde partie oppose les impératrices soumises aux Augustae rebelles (p. 280-299). Quant à la troisième partie, elle revient sur « deux super stars du mal : Messaline et Agrippine » (p. 302-329), où le rôle du septième Art n’est pas absent des considérations et analyses de P. Forni. L’ouvrage se referme sur un conclusion dont je livre la dernière phrase qui résume assez bien la pensée de l’auteur : « À leurs corps défendant, les impératrices romaines auront fait fantasmer des millions de lecteurs et de spectateurs, servi moins souvent d’exemples que de repoussoirs aux écrivains et aux historiens moralistes, nourri de l’imaginaire des poètes et des artistes ». Suivent plusieurs annexes intéressantes et qui permettront aux lecteurs de compléter leurs connaissances avec tout d’abord un tableau des 27 impératrices romaines du HautEmpire (p. 334-345), suivi de quatre arbres généalogiques des différentes dynasties ainsi que leur filiations et la liste des personnages figurant sur ces stemma (p. 346-372), au nombre de 219 au total. Un glossaire (p. 373-384) et une chronologie détaillée, bien utile (p. 385-408), précèdent une bibliographie des auteurs anciens à deux endroits différents et des auteurs modernes (p. 409-434), le tout complété par un index (p. 435-454) pour ceux qui désireront directement consulter à partir d’un nom. Enfin la table des matières clôt l’ouvrage (p. 455-461) Ce livre pourrait très bien servir de squelette à celui ou celle qui voudrait début un thème de collection consacré aux Augustae, Impératrices de Rome, femmes de pouvoir ou sans pouvoir au travers du prisme des monnaies. À vous de jouer ! Laurent SCHMITT (ADR 043) LE COIN DU LIBRAIRE, LES IMPÉRATRICES ROMAINES. OPPRIMÉES, REBELLES, ÉMANCIPÉES 75,00€ réf. lf2021 Le Franc d'Augustin Dupré
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