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Bulletin Numismatique n°248 21 procurera. La table détaillée de l’ouvrage se trouve aux pages 23-25, pour Commode et Crispine. Le catalogue en lui-même débute à la page 26 et court jusqu’à la page 140 avec la même rigueur et précision chirurgicale que pour les volumes précédents. Nous aurons l’occasion de revenir sur son utilisation dans des articles futurs sur le classement des monnaies, pour l’ensemble des volumes comme nous l’avons déjà fait, en dernier lieu pour un sesterce d’Hadrien au revers Britannia (BN 247, p. 18). La partie photographique (p.141-179) se décompose d’abord en tableaux confrontés sur la page de droite aux photos d’abord des bustes puis des revers. Sur chaque page, nous trouvons les « pédigrées » des exemplaires, accompagnés des vingt photographies qui ornent chaque planche. Les 19 planches illustrent 380 droits et revers avec une qualité inégalée. Suivent la chronologie et les différents index qui débutent par l’éphéméride des exemplaires entre 166 et 192 (p. 180-185). Le premier index est une table de correspondance entre huit ouvrages de référence retenus pour ce volume, renvoyant à chaque fois aux pages du Lacourt correspondantes (p. 186199). Suit l’index des légendes de revers rencontrées sur les sesterces de Commode et de Crispine (p. 200-204) complété des représentations qui les accompagnent (p. 205-207). Je découvre ensuite, toujours avec plaisir, le lexique très détaillé, véritable encyclopédie à laquelle se rattachent les sesterces (p. 208-223). L’ultime index concerne l’ensemble des sources sur lesquelles s’appuie l’auteur et en constitue le squelette et l’ossature : ouvrages de référence, collections, trésors, firmes et catalogues de ventes consultés et cités dans le répertoire (p. 224-231). Vous l’aurez compris, je suis un inconditionnel des ouvrages de Jean Lacourt et les cinq volumes sont placés juste derrière moi dans ma bibliothèque et sont consultés systématiquement. Alors faites comme moi, si ce n’est pas encore fait, procurez-vous l’un des cinq volumes disponibles et pourquoi pas l’ensemble. Si le tirage du premier volume fut de 500 ex., les suivants ont été tirés à 300 ex. et le dernier volume qui referme la série, seulement à 200 ex. Cette dernière information confirme que les Lacourt seront dans le futur des ouvrages rares et recherchés, alors n’attendez pas pour vous les procurer. Avant de refermer pour l’ultime fois un compte-rendu consacré aux Sesterces des Antonins (96-192), je remercie encore l’auteur d’avoir mené seul avec son épouse Muriel, cette œuvre qui est dans la continuité des ouvrages de Strack sur les Antonins, de los Sestercios de l’Imperio Romano (SIR) ou bien encore ceux de Banti, I Grandi Bronzi Imperiali (IGBI), aujourd’hui tous épuisés et recherchés. Jean Lacourt, si il en a fini avec les sesterces, a encore de nombreux projets, dont un livre sur « les houes de vignerons de France », très différents d’un vignoble à l’autre. Nous lui souhaitons de publier encore longtemps ! Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, SESTERCES DES ANTONINS (96-192) VOL. V Ls 98 : 35€ Ls 100 : 65€ Ls 99 : 65€ Ls 117 : 69€

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