Bulletin Numismatique n°246 53 En plein cœur de Londres, non loin de l’Oxford Street entre Marble Arch et Oxford Circus, dans le quartier très calme et « so British » de Mayfair, entre Hyde Park et Green Park, en face de Grosvenor Park, dans le cadre du très chic Biltmore Hotel, se tenait le 45e COINEX, salon de numimsatique organisé par le BNTA (British Numismatic Trade Association), le vendredi 27 septembre de 12h30 à 17h30 et le samedi 28 septembre de 10h00 à 15h00. L’entrée le premier jour était fixée à 40£ et 5£ pour le second. Pourquoi évoquons-nous ce sujet dans les colonnes du Bulletin Numismatique ? Tout simplement parce que cgb.fr et son PDG, Joël Cornu, était présent et avait un stand (n° 45) dans le « Ballroom », salle principale de la manifestation. Ce n’était pas la première fois que CGB avait pris l’Eurostar pour venir rejoindre la capitale britannique. Si depuis le Brexit et en particulier, depuis maintenant un peu plus de quatre ans, les ponts ne sont pas complètement coupés avec « La perfide Albion », le RoyaumeUni semble très éloigné de l’Union Européenne alors que Paris n’est qu’à moins de 2h30 de Londres. Si nous étions les seuls professionnels français représentés, plusieurs maisons, allemandes, espagnoles, suisses ou américaines avaient fait aussi le déplacement, parfois de beaucoup plus loin comme l’Australie. Au total, 56 firmes numismatiques ont tenu le pavé pendant ces deux jours, présentant leurs activités, leurs futures ventes. Si la première journée, professionnelle permettait aux différents participants de se retrouver dans une ambiance « cosy », la seconde journée était plus animée, où se mêlaient collectionneurs et marchands de tout poil. Un élégant « booklet » de 28 pages accompagnait chaque visiteur et présentait la liste des participants ainsi que des principaux « sponsors ». Distribué à la même occasion, un second livret de 40 pages, outre la liste des 78 membres du BNTA avec leur activités et leur thèmes (p. 16-18), fournissait la liste par comté, nous sommes en Grande-Bretagne (p. 20), puis par ordre alphabétique (p. 23-35) de l’ensemble des membres du BNTA. Plus intéressant, dans ce petit vademecum figurait aux pages 10 à 15 un intitulé « code of ethics » dans la langue de Shakespeare qui énumérait les engagements des professionnels appartenant à ce syndicat ainsi que les règles déontologiques à respecter sur le plan financier et sur le plan archéologique. Il était complété par une trop courte introduction à la collection (p. 36-37). Ce fut un agréable moment et l’occasion de retrouver de nombreux amis, perdus de vue, parfois depuis plusieurs années. Laurent SCHMITT CGB À LONDRES !
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