Bulletin Numismatique n°246 42 LE COIN DU FRANC N° 2 : NOTULES ÉPREUVE UNIFACE DE REVERS DE 5 FRANCS PAR GALLE POUR LE CONCOURS DE L’AN XI Vente Stack’s Bowers Galleries du 16/08/2024 lot n° 43330 Pour rappel Galle fait partie, à l’issue de la première phase du concours, des quatre finalistes retenus pour participer au second tour. Suite aux remarques du jury il effectue des retouches importantes de sa première gravure de l’avers mais il ne remporte pas le concours pour le module de 5 Francs. Grâce aux épreuves en argent et aux descriptions des retouches demandées par le jury, nous avons pu dans notre ouvrage attribuer les motifs respectivement aux deux phases du concours. Il retouche également mais très légèrement son revers (longueur de la feuille sous le L de REPUBLIQUE). Avec l’exemplaire de Margolis nous avons affaire au revers du 1er tour ! Nous n’avions pas référencé d’exemplaire uniface de graveur pour ce revers, c’est donc une épreuve inédite ! En revanche nous avions recensé un exemplaire du revers retouché pour le deuxième tour qui se situe au musée Carnavalet. L’exemplaire de Margolis gradé MS62 par PCGS, a été vendu (attribué de manière erronée par PCGS à Mazard 534 donc à Brenet) en paire avec un avers de Brenet pour le prix global de 5 760 dollars (frais inclus). ÉPREUVE UNIFACE D’AVERS DE 5 FRANCS PAR BRENET POUR LE CONCOURS DE L’AN XI Vente Stack’s Bowers Galleries du 16/08/2024 lot n° 43330 Cette épreuve uniface d’avers de Brenet est absente de notre ouvrage Le Franc, les Essais, les Archives dédié à Napoléon 1er. Elle est inédite ! Pour rappel Brenet fait partie, à l’issue de la première phase du concours, des quatre finalistes retenus pour participer au second tour. Suite aux remarques du jury, il effectue des retouches importantes de sa première gravure et il remporte le concours pour le module de 5 Francs ! Cette épreuve uniface correspond à la gravure retouchée, celle qui va permettre à Brenet de remporter le concours. Deux exemplaires en argent du concours sont connus mais ils ne sont pas sur le marché numismatique car ils sont détenus respectivement par la BnF et par la Monnaie de Paris. On trouve de temps en temps des exemplaires bifaces en métal blanc mais ce sont des reproductions anciennes. Pour plus d’informations sur les reproductions en métal blanc, se reporter à notre ouvrage Le Franc, les Essais, les Archives. Outre la facture habituelle des épreuves de graveurs, on constate que les pieds de lettres sont parfaitement droits à l’identique de la gravure des coins. En revanche, sur les exemplaires frappés en argent et sur les exemplaires reproduits en métal blanc, on note que les lettres sont bifides, ce qui est typique des frappes puissantes réalisées sans virole. L’exemplaire de Margolis a, lui, été réalisé directement par le graveur sur son coin en faisant couler un alliage à base d’étain amené à son point de fusion. Cet exemplaire rarissime est donc exceptionnel. Il a été acquis par Margolis le 22/10/1952 auprès du professionnel Hans Schulman. Gradé MS63 par PCGS, il a été vendu par erreur en paire avec un revers de Galle pour le prix global de 5 760 dollars (frais inclus).
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