cgb.fr

Bulletin Numismatique n°246 16 Hubert J. Cloke, & Lee Toone with Adrian B. Marsden The London Mint of Constantius and Constantine, second revised edition, Spink, London, 2024, relié cartonné avec jaquette couleur (21,5 x 29,7 cm), XX + 337 pages, 1077 n°, plus de 1000 illustrations n&b. Code : ll33. Prix : 95€. Pratiquement une décennie après sa première édition, le LMCC, abréviation pour the London Mint of Constantius and Constantine, est devenu l’outil indispensable pour qui veut travailler sur l’atelier de Londres entre 296/7, date de la prise de possession de l’atelier par les Tétrarques après l’épisode de l’Empire britannique de Carausius (286-293) et d’Allectus (293-296), et la fermeture quasi définitive en dehors de l’épisode de Magnus Maximus en 383, de l’atelier de Londres en 325 sous Constantin Ier. Les auteurs nous offrent cette seconde édition révisée et complétée, éditée et publiée par la maison Spink que nous ne présentons plus ! En 2015, nous avions rédigé un compte-rendu de la première édition dans le Bulletin Numismatique (BN 148, p. 14-15). Cette première publication était indispensable et constituait un progrès indéniable pour l’étude de l’atelier de Londres à l’aube du IVe siècle. Cette nouvelle parution n’a pris qu’une vingtaine de pages et une quarantaine de nouveaux types, ce qui peut sembler peu en regard de la première mouture, mais constitue en fait un apport considérable en rapport avec le nouveau matériel étudié depuis une dizaine d’années. L’enrichissement de l’ouvrage repose, outre sur les nouvelles entrées, sur les notes qui accompagnent le catalogue et les illustrations, plus nombreuses et de meilleure qualité bien que celles-ci restent encore à améliorer comme j’avais déjà eu l’occasion de le signaler lors de la première impression. L’ouvrage de 2015 était épuisé déjà depuis un certain temps, ce qui tend à démontrer l’utilité et l’usage de tels ouvrages, et demandait donc une révision, voilà qui est fait. Sous une élégante jaquette, illustrée sur fond noir, et une reliure rouge toilée qui s’est substituée à la verte de la première édition, les nouveautés de l’ouvrage reposent principalement sur l’étude de nombreux trésors qui ont été publiées depuis 2015 avec deux références majeures : la première sous la plume de V. Selke, Ein Hortffund spätantiker Bronzemünzen aus Meckel, Eifzlkreis, Bitburg-Prüm, Rheinisches Landesmuseum Trier, Trierer Zeitschrift, Beiheft 38, Trier 2021 et la seconde dans le cadre des « Reasarch Publication » du British Museum (n° 236) sous le titre de Recent Discoveries of Tetrarchic Hoards from Roman Britain and their Wider Context, London, 2024. Ce dernier avec quartorze contributions étudie de nombreux trésors britanniques et continentaux. Il donne aussi l’occasion aux auteurs du LMCC, de donner une contribution, The Coinage of the London Mint, p.84-92, qui annonçait déjà la publication de l’ouvrage. Avant de débuter ce compte-rendu, je signale au lecteur outre les améliorations notables de l’ouvrage, un changement de police de caractère, peut-être plus lisible, mais que je trouve pour ma part désagréable. L’ouvrage s’ouvre sur un avant-propos de Sam Moorhead, longtemps en charge du PAS (Portable Antiquities Scheme) au British Museum (p. VII), suivi de la préface de la première édition (p. IX-X) et de celle de la seconde édition (p. XI). La liste des remerciements se trouve à la page XIII, où je suis surpris de ne pas nous trouver alors que le site cgb.fr a fourni de nombreuses informations, y compris sur le trésor de Chitry découvert en 2007 et publié par V. Drost dans Trésors Monétaires XXV, Paris, 2013, Le trésor constantinien de Chitry (Yonne) (terminus 323/324 après J.-C.), p. 177-243, pl. 2833. Mais tout ceci peut sembler normal. En dehors de la deuxième préface et la table des matières (p. XV-XVI) cette entrée en matière est identique. Une table des abréviations (p. XVIIXVIII) précède une carte (p. XIX) où le trésor de Juillac (L’isle Jourdain, Gers, 32) est placé sur la carte de manière erronée, ce qui est un peu dommage. La première partie de l’ouvrage (p. 3-79) est reprise directement et intégralement de la première édition avec des différences minimes. Nous nous permettons à notre tour de reprendre notre compte-rendu de 2015 avec les modifications paginales adaptées. La première partie de l’ouvrage est consacrée à une introduction générale (p. 1-22) avec le contexte historique de la période (p 3-12) suivie d’une introduction numismatique sur l’atelier de Londres (p. 13-17), complétée par une partie sur les trésors (p. 18-22) qui s’est largement étoffée par rapport à la publication précédente. La deuxième partie est une introduction au catalogue qui est divisé en dix parties qui se répartissent entre les cinq réductions du poids du nummus entre 294 et 313 et les douze phases chronologiques déterminées entre 296 et 325 pour l’atelier de Londres. Le prologue de ce chapitre est consacré à LE COIN DU LIBRAIRE, THE LONDON MINT OF CONSTANTIUS AND CONSTANTINE

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=