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Bulletin Numismatique n°246 15 LE COIN DU LIBRAIRE, THE BYZANTINE COINAGE OF CONSTANTINOPLE pour Basile et Constantin en 963 qui n’a pas donné lieu à une émission monétaire (p. 341-344), nous avons successivement les monnaies des règnes de Nicéphore II (963-969) (p. 345355, n° 1115-110), de Jean Ier (969-976) (p. 356-365, n° 1121-1127) avant le très long règne de Basile II Bulgaroctone, le tueur de Bulgares (976-1025) (p. 366-399, n° 11281143) et de son frère Constantin VIII (1025-1028) (p. 400405, n° 1144-1146). La succession de ce dernier est suivie d’une longue période agitée où viennent s’intercaler les règnes de Romain III Argyre associé à Zoé (1028-1034) (p. 410418, n° 1147-1150), puis de Michel IV le Paphlagonien toujours associé à la même Zoé (1034-1041) (p. 419-425, n° 1151) avant de trouver le règne très court de Zoé seule en 1041, placé avant (p. 406-412) sans monnayage et avant de retrouver la même associée à Michel V (1041-1042) (p. 426431) puis Zoé liée à sa sœur Théodora (1042) (p. 432-434, n° 1152) et enfin les deux femmes associées à Constantin IX Monomaque (1042-1055) (p. 435-447, n° 1153-1162). C’est finalement Théodora qui referme cette dynastie macédonienne en 1055-1056 (p. 448-455, n° 1163-1165). Suivent Michel VI (1056-1057) (p. 456-461, n° 1166-1168) puis Isaac Comnène (1057-1059) (p. 462-467, n° 1169-1172), Constantin X Ducas (1059-1067) (p. 468-481, n° 11731182), Eudocia seule en 1067 (p. 482-488, n° 1183-1184) Romain IV Diogènes (1071-1078) (p. 489-499, n° 11851191), Eudocia encore une fois et Michel VII (1071-1078) (p. 500-517, n° 1192-1209) et de conclure sur le court règne de Nicéphore III Botoniates (1078-1081) (p. 518-528, n° 1210-1220) accompagné des usurpations de Nicéphore Bryennius (1077-1078), de Nicéphore Basilacius (1078) et de Nicéphore Melissenus (1080-1081) (p. 529-534) qui n’ont pas donné lieu à des émissions monétaires pour l’atelier de Constantinople. Il faut noter que l’histamenon nomisma a pris la suite du solidus au cours du règne de Basile II (976-1025) accolé au tetarteron (solidus léger). L’histamenon qui avait une masse plus légère (23/24 du solidus) avec au départ un titre élevé de plus de 95 % d’or va voir son titre chuter drastiquement pour devenir progressivement une monnaie en électrum, de plus en plus décrié et qui sera remplacé par l’hyperpère lors de la réforme monétaire d’Alexis Comnène en 1192. De la même manière l’hexagramme, créé par Héraclius (610-641), est remplacé par le miliaresion, fine monnaie d’argent de flan large, de poids léger, qui vient supplanter et remplacer avec ses subdivisions la lourde monnaies d’argent de 6 grammes. Quant au monnayage de bronze, il est de plus en plus léger et de moins en moins frappé, alors que le monnayage anonyme entre Jean Ier et Alexis Ier n’est abordé que de manière allusive, bien que très abondant. L’ouvrage est complété par la bibliographie (p. 535-540), par un index de l’ensemble des illustrations (p. 541-557) et une table des photos insérées dans les textes. Dans le corps du texte, les auteurs renvoient le plus souvent à l’ouvrage du Dumbarton Oaks Coinage (Do) de P. Grierson et à l’ouvrage de David Sear, réédité il y a peu. En revanche, ils n’ont pas eu recours à l’ouvrage d’Andreas Urs Sommer, pourtant disponible dans une seconde édition enrichie et complétée. Détaché, le lecteur trouvera une liste d’estimations des prix pour chacun des numéros, excepté quelques rares monnaies dans trois états de conservation (TB, TTB et SUP). Ces estimations sont souvent sous cotées pour les pièces les plus rares. C’est un peu dommage. Nous ne pouvons qu’inviter nos lecteurs et à tous ceux qui s’intéressent au monnayage byzantin à acquérir ce troisième volume et, le cas échéant, les deux premiers, encore disponibles ainsi que tous ceux consacrés par les éditions D’Andrea au monnaies byzantines dans leur ensemble. Laurent SCHMITT (ADR 007) Lb 84 : 70€ Lb 47 : 70€

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