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Bulletin Numismatique n°246 14 LE COIN DU LIBRAIRE, THE BYZANTINE COINAGE OF CONSTANTINOPLE Alberto D’Andrea, Alain Gennari, Domenico Luciano Moretti, Andrea Torno Ginnasi, Byzantine Coinage of Constantinople, volume III (711-1081), Philippicus Bardanes (711-713) – Nicephorus Melissenus (1080-1081), Edizioni D’Andrea, Bari, 2024, broché, 22 x 32 cm, édition bilingue italien - anglais, 560 pages avec nombreuses illustrations couleur, n° 891-1220, 731 pièces dans le catalogue et un livret de 6 pages de cotes. Code : Lb 87. Prix : 70€. Nous sommes très heureux de vous présenter le troisième volume consacré au monnayage de l’atelier de Constantinople. Nous avons rendu compte du premier volume qui couvrait la période comprise entre 491 et 610 dans le Bulletin Numismatique en 2022 (BN 219, p. 16) tandis que Laurent Comparot effectuait le même travail pour le deuxième volume couvrant la période de 610 à 711, publié en 2023 (BN 235, p. 18). Cette fois-ci, le troisième volume survole la période comprise entre 711 et 1081. Nous ne présentons plus les éditions Alberto D’Andrea. Ce dernier, en qualité de rédacteur, a oeuvré pour ce volume, le troisième consacré au monnayage de Constantinople entre les règnes de Philippe Bardanes (711-713) et Nicéphore Melissenus (1080-1081) qui n’a pas monnayé pour cet atelier. Il nous offre un riche et fort catalogue de plus de 500 pages avec 330 numéros et 731 illustrations de monnaies, issues des musées les plus prestigieux et de grandes firmes numismatiques. Le catalogue est très lourd, bien relié, mais bien qu’il soit broché, cousu et collé, vu les dimensions de l’ouvrage, il risque d’être fragile à l’usage. La qualité d’impression est excellente, les photos le plus souvent de bonne qualité bien que tramées. Mêmes les monnaies de bronze, parfois un peu chargées et sombres, restent identifiables et lisibles. L’ouvrage débute par la table des matières très fournie (p. 5-7). L’ensemble du livre, bilingue, débute toujours par l’anglais suivi de l’italien. Il s’ouvre sur un excursus réservé aux symboles chrétiens dans le cadre des monnaies byzantines (p. 8-13 anglais, p. 14-19 en italien) où les auteurs distinguent 12 types différents de croix et relèvent dans le texte plusieurs formes, outre la croix elle-même, le christogramme, le staurogramme, l’alpha et l’oméga (A - Ω), le globre crucigère, le iota – chi (I - X) le iota – eta (I - H) et la main de Dieu. Le catalogue suit immédiatement cet aparté et débute par le règne de Philipppe Bardanes, précédé d’un historique (p. 2029, n° 891-901 d’abord pour l’or, le solidus, le semissis et le tremissis, l’hexagramme en argent et le bronze avec le follis, le demi-follis et le décanummium. Chaque type monétaire est minutieusement décrit avec la date d’émission, suivie d’une description détaillée des légendes et des types, suivie du titre de fin pour les espèces précieuses, des poids relevés, du diamètre moyen et d’un indice de rareté. C’est le même plan auquel les auteurs ont recours pour l’ensemble de la période où « basileus » et « basilissa » se suivent, parfois très rapidement. À la dynastie Héracliides (610-711/717) vont succéder les dynasties Isauriennes (717-867) marquées par la querelle Iconoclaste, puis Macédoniennes (867-1056) suivies des dynasties Comnène et Ducas (1056-1185). Mais notre volume s’arrête à Nicéphore III Botoniates (1078-1081) et ses compétiteurs avant la prise de pouvoir par Alexis Ier Comnène (1081-1118). Les personnages se succèdent rapidement : Anastase II (713715) (p. 30-40, n° 902-914), Théodose III (715-717) (p. 4150, n° 915-922 bis). Ils referment la dynastie issue d’Héraclius (610-641). Pour chacun des Augustes sont indiquées outre leurs années de règne, l’indiction qui correspond au cycle de quinze ans (lustre). La dynastie Isaurienne commence avec Léon III (717-741) (p. 52-99, n° 923-971). À l’intérieur de chaque règne, outre le choix métallique, le monnayage est classé chronologiquement par grandes émissions. Nous trouvons ensuite le règne de Constantin V (741-775) (p. 120-126, n° 972-992), suivi de l’usurpation d’Artasvadus (742-743) (p. 127-133, n° 993-998), puis du règne de Léon IV (775-780) (p. 134-146, n° 999-1007), de Constantin VI (780-797) (p. 147-160, n° 1008-1016), puis de sa mère Irène (797-802 (p. 161-168, n° 1017-1019). C’est ensuite le règne de Niécphore Ier (802-811) que nous trouvons (p. 169-179, n° 1020-1025), puis celui de Stauracius (811) (p. 181-182) qui n’a pas monnayé normalement pendant son règne seul. Viennent ensuite les règnes de Michel Ier (811813) (p. 182-191, n° 1026-1030), de Léon V (813-820) (p. 192-202, n° 1031-1035), de Michel II (820-829 (p. 203210, n° 1036-1040), de Théophile (829-842) (p. 211-236, n° 1041-1060), de Michel III dit l’ivrogne (842-867) (p. 237254, n° 1061-1069) qui clôt la dynastie Isaurienne. Le règne de Basile Ier (867-886) (p. 255-276, n° 1070-1079) inaugure la dynastie macédonienne suivie des règnes de Léon VI (886-912) (p. 277-295, n° 1080-1087), d’Alexandre (912-913) (p. 296-302, n° 1088-1089), du très long règne de Constantin VII Porphyrogénète (né dans la pourpre) (913959) (p. 303-335, n° 1090-1112) et de son fils Romain II (959-963), (p. 336-340, n° 1113-1114). Après la régence

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