SOMMAIRE ÉDITO CE BULLETIN A ÉTÉ RÉDIGÉ AVEC L’AIDE DE : Éditeur : cgb.fr ▪ 36 rue Vivienne 75002 Paris ▪ Directeur de la Publication : Joël CORNU Infographie : Emilie TEULIERE - Eric PRIGNAC • Hébergement : OVH ▪ 2 rue Kellermann 59100 Roubaix Ne peut être vendu ▪ ISSN : 1769-7034 ▪ Version pdf ▪ contact : presse@cgb.fr246 Bulletin Numismatique Novembre2024 Depuis plusieurs mois, les cours des métaux précieux connaissent une forte hausse, confirmant leur rôle de valeurs refuges. L’or en particulier atteint des sommets historiques, attirant les investisseurs en quête de sécurité face à l’inflation et à l’incertitude économique. L’argent, le platine et le palladium se montrent également stables, offrant des solutions fiables à ceux qui privilégient des placements tangibles et durables. Outre leur valeur monétaire, les métaux précieux incarnent un patrimoine unique. Posséder des pièces en or ou en argent, c’est faire partie d’une tradition millénaire. Les monnaies en or et argent de la Monnaie de Paris, que nous proposons chez CGB Numismatique Paris, sont un excellent choix pour allier sécurité et beauté patrimoniale. Dans ce contexte, CGB Numismatique Paris est un partenaire privilégié pour guider investisseurs et collectionneurs. Grâce à notre expertise et à notre réseau de partenaires, nous sélectionnons rigoureusement des pièces de grande qualité, comme celles de la Monnaie de Paris, pour répondre aux objectifs d’investissement ou de collection de chaque client. Pour simplifier l’accès à nos sélections, nous avons ajouté deux nouveaux onglets sur notre page d’accueil. Ces raccourcis permettent de consulter nos sélections quotidiennes et les pièces phares en or et en argent. Que vous soyez investisseur, collectionneur ou simple curieux, notre équipe est là pour vous accompagner. Avec CGB Numismatique Paris, choisissez la sécurité et la qualité pour bâtir un patrimoine solide. Joël CORNU ADF - Viviane BÉCLIN - Yves BLOT - Laurent BONNEAU - Damien BOURBON - Marie BRILLANT - Christian CHARLET - Arnaud CLAIRAND - Joël CORNU - Jean-Marc DESSAL - Pierre DUSSIDOUR - Jean-Luc GRIPPARI - Christian GOR - Heritage - Marielle LEBLANC - Alexis LECHAT - Numisbids - PCGS Paris - Franck PERRIN - the Portable Antiquities Scheme - Laurent SCHMITT - la Séna - Sixbid - Paul Samson - Philippe THÉRET - YVERT et TELLIER 3 PANNEAU D’AFFICHAGE 4-6 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS 7 NOUVELLES DE LA SÉNA 8 LES BOURSES 9 SAMEDI 7 ET DIMANCHE 8 DÉCEMBRE 2024 : UN WEEK-END À VOTRE RENCONTRE 11 LES ÉVÈNEMENTS NUMISMATIQUES AUXQUELS CGB NUMISMATIQUE PARTICIPE 12-13 LE COIN DU LIBRAIRE, SYLLOGE NUMMORUM ROMANORUM - ITALIA 14-15 LE COIN DU LIBRAIRE, THE BYZANTINE COINAGE OF CONSTANTINOPLE 16-17 LE COIN DU LIBRAIRE, THE LONDON MINT OF CONSTANTIUS AND CONSTANTINE 18 LE COIN DU LIBRAIRE, IL TESORETTO DI PARABITA 19 MODERNES 48 : NOUVEAU CATALOGUE 20-21 HIGHLIGHTS INTERNET AUCTION BILLETS NOVEMBRE 22-23 HIGHLIGHTS LIVE AUCTION DÉCEMBRE 24-25 PARISII : STATÈRE D’OR ET PROVENANCE 26-27 UN COLLECTIONNEUR, ANDRÉ RONDE ; UN THÈME DE COLLECTION, LES MONNAIES DE PHÉNICIE 28-29 HÉRA ET L’HERAION : UN TEMPLE AU CŒUR DES JEUX OLYMPIQUES ! 30 LE GÉNIE D’HADRIEN ! 31 UN JOUR, UN TRÉSOR ! 32-35 MONNAIES ROYALES INÉDITES 36-37 EST-CE TOUJOURS LE MOMENT D’ACHETER DE L’OR ? 38-40 LE FRANC, LES ESSAIS, LES ARCHIVES CHARLES X (1824-1830) 41-42 LE COIN DU FRANC N° 2 : NOTULES 43 LE COIN DU FRANC N° 2 : ACTUALITÉS 44-47 20 FRANCS OR MARIANNE COQ : CRITÈRES DISCRIMINANTS ENTRE LES FRAPPES D’ORIGINE ET LEURS COPIES PINAY 48 NEWS DE PCGS EUROPE 50-51 L’EURO EN BREF N° 002 2€ 2023, CHERCHEZ LA PIÈCE ! 51 RETOUR SUR LES ARTICLES DES 2€ COMMÉMORATIVES 52 UNE PROCHAINE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE À CHARLEVILLE-MÉZIÈRES (MARS-JUIN 2025) 53 CGB À LONDRES ! 54 ÉPREUVES… COLLECTION CLAUDE FAYETTE UNE GRANDE VENTE 56 NOS ÉDITIONS Pour recevoir par courriel le nouveau Bulletin Numismatique, inscrivez votre adresse électronique à : http://www.cgb.fr/bn/inscription_bn.html. Vous pouvez aussi demander à un ami de vous l’imprimer à partir d’internet. Tous les numéros précédents sont en ligne sur le site cgb.fr et peuvent être téléchargés à http://www.cgb.fr/bn/ancienbn.html. L’intégralité des informations et des images antérieures contenues dans les BN est strictement réservée et interdite de reproduction mais la duplication d’un BN dans sa totalité est possible et recommandée.
Bulletin Numismatique n°246 3 PANNEAU D’AFFICHAGE LES VENTES À VENIR DE CGB.FR Cgb.fr propose désormais sur son site un agenda des toutes prochaines ventes. Grâce à cette nouvelle page, collectionneurs et professionnels pourront s'organiser à l'avance afin d'ajuster les dépôts aux différentes ventes prévues. Vous trouverez dans l'onglet LIVE AUCTION, deux agendas. Le premier destiné aux ventes MONNAIES, le second aux ventes BILLETS. http://www.cgb.fr/live_auctions.html Accès direct aux prochaines ventes MONNAIES: Accès direct aux prochaines ventes BILLETS : ESSENTIEL ! ! ! Sur chaque fiche des archives et de la boutique, vous trouvez la mention : Malgré le soin que nous y apportons, nous savons que sur 1 012 913 fiches, quelques erreurs et fautes de frappe se sont inévitablement glissées ici et là. Votre aide nous est précieuse pour les débusquer et les corriger. Alors n’hésitez pas à nous les signaler lorsque vous en apercevez une au fil de vos lectures. Votre contribution améliore la qualité du site, qui est aussi votre site. Tous les utilisateurs vous remercient par avance de votre participation !
Bulletin Numismatique n°246 4 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS LES DIFFÉRENTS DÉPARTEMENTS NUMISMATIQUES Joël CORNU P.D.G de CGB Numismatique Paris Responsable de l’organisation des ventes - Monnaies modernes françaises - Jetons j.cornu@cgb.fr Marie BRILLANT Département antiques marie@cgb.fr Viviane BÉCLIN Département antiques viviane@cgb.fr Alice JUILLARD Département médailles alice@cgb.fr Arnaud CLAIRAND Département royales françaises clairand@cgb.fr Benoît BROCHET Département modernes françaises benoit@cgb.fr Laurent VOITEL Département modernes françaises laurent.voitel@cgb.fr Maureen CHLOUS Département modernes françaises maureen@cgb.fr Pauline BRILLANT Département monnaies du monde et euros pauline@cgb.fr Laurent COMPAROT Département monnaies du monde et des anciennes colonies françaises laurent.comparot@cgb.fr Jean-Marc DESSAL Responsable du département billets jm.dessal@cgb.fr Fabienne RAMOS Département billets - Organisation des ventes et des catalogues à prix marqués fabienne@cgb.fr Eduard KOCHAROV Département billets eduard@cgb.fr C'est décidé, vous vendez ou vous vous séparez de votre collection ou de celle de votre grand-oncle ou arrièregrand-père ! L'équipe de spécialistes de CGB Numismatique Paris est à votre service pour vous accompagner et faciliter vos démarches. Installée rue Vivienne à Paris depuis 1988, l'équipe de CGB Numismatique Paris est spécialisée dans la vente des monnaies, médailles, jetons et billets de collection de toutes périodes historiques et zones géographiques. Deux solutions vous seront alors proposées par notre équipe : l'achat direct ou le dépôt-vente. Les cas des ensembles complets, trésors et découvertes fortuites sont, eux, traités à part. Concernant les trésors, consultez la section du site www.Cgb.fr qui y est consacrée : http://www.cgb.fr/tresors.html. PRISE DE RENDEZ-VOUS Vous souhaitez déposer/vendre des monnaies, médailles, jetons et billets ? Rien de plus simple. Il vous suffit de prendre contact avec l'un de nos numismates : • par courriel (contact@cgb.fr) en joignant si possible à votre envoi une liste non exhaustive de vos monnaies, médailles, jetons, billets ainsi que quelques photos/scans représentatifs de votre collection. • en prenant rendez-vous par téléphone au 01 40 26 42 97. Nous vous conseillons vivement de prendre rendez-vous avant de vous déplacer en notre comptoir Parisien (situé au 36 rue Vivienne dans le 2e arrondissement de Paris) avec le ou les numismates en charge de la période de votre collection. • en venant à notre rencontre lors des salons numismatiques auxquels les spécialistes de CGB Numismatique Paris participent. La liste complète de ces événements est disponible ici : http://www.cgb.fr/salons_numismatiques.html. Dans des cas très spécifiques, nous sommes susceptibles de nous déplacer directement auprès des particuliers ou professionnels afin d'effectuer l'inventaire de leur collection. DÉPÔT-VENTE CGB Numismatique Paris met à la disposition des personnes qui souhaiteraient déposer leurs monnaies, médailles, jetons et billets trois solutions de vente différentes : • à prix fixe sur les différentes boutiques en ligne du site www.cgb.fr avec possibilité d’intégration dans un catalogue papier de vente à prix marqués. Seuil minimum de valeur des monnaies, médailles, jetons et billets : 150 € par article. • en INTERNET AUCTION pour les monnaies, médailles, jetons et billets de valeur intermédiaire. Durée de la vente trois semaines, uniquement sur internet (www.cgb.fr), avec une clôture Live (ordres en direct le jour de la clôture de la vente à partir de 14h00). Valeur minimale des monnaies, médailles, jetons et billets mis en vente : 250 €. • en LIVE AUCTION. Vente sur internet (www.cgb.fr) avec support d’un catalogue papier, s’étalant sur quatre semaines et clôturant par une phase finale dynamique, la Live (ordres en direct le jour de la clôture de la vente à partir de 14h00). Vente réservée aux monnaies, médailles, jetons et billets estimés à 500 € minimum. Les monnaies, médailles, jetons font l'objet d'un catalogue spécifique, de même pour les billets de collection.
Bulletin Numismatique n°246 5 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS UNE GESTION PERSONNALISÉE ET SÉCURISÉE TRANSPARENCE ACCESSIBILITÉ SÉCURITÉ GARANTIE 100% FIABILITÉ 0FRAIS DEMANDÉS LORS DE LA MISE EN VENTE RÈGLEMENT PAR VIREMENT BANCAIRE UNE EXPOSITION OPTIMALE DES OBJETS MIS EN VENTE •Ventes (e-auctions hebdomadaires, Internet Auction et Live Auction) en ligne sur les plates-formes de vente internationales : Numisbids, Sixbid. •Valorisation de vos monnaies, médailles, jetons et billets sur notre site internet www.cgb.fr auprès de la communauté des collectionneurs via les mailing listes (newsletters) envoyées quotidiennement. • Accès à une clientèle de collectionneurs au niveau mondial : site Cgb.fr accessible en sept langues (français, anglais, allemand, espagnol, italien, russe et chinois), catalogues à prix marqués et ventes Live Auction traduits en anglais, présence de CGB Numismatique Paris lors des plus grands salons internationaux (Berlin, Kuala Lumpur, Hong Kong, Maastricht, Moscou, Munich, New York, Paris, Tokyo…). • Consultation des monnaies, billets, jetons et médailles disponibles sans limite de temps dans les archives de CGB Numismatique Paris et sur les sites de référencement de vente comme AcSearch. CGB ÉTAIT PRÉSENT À
Bulletin Numismatique n°246 6 DÉPOSER / VENDRE AVEC CGB NUMISMATIQUE PARIS CALENDRIER DES VENTES 2024-2025 VENTES INTERNET AUCTION ET LIVE AUCTION MONNAIES (Antiques, Féodales, Royales, Modernes françaises, Monde, Jetons, Médailles) Internet Auction novembre 2024 Guerre et Paix Date limite des dépôts : samedi 19 octobre 2024 Date de clôture : mardi 19 novembre 2024 à partir de 14:00 (Paris) Live Auction décembre 2024 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : jeudi 03 octobre 2024 Date de clôture : mardi 03 décembre 2024 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction décembre 2024 Les animaux dans la numismatique Date limite des dépôts : samedi 23 novembre 2024 Date de clôture : mardi 17 décembre 2024 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction janvier 2025 Date limite des dépôts : mercredi 18 décembre 2024 Date de clôture : mardi 14 janvier 2025 à partir de 14:00 (Paris) VENTES INTERNET AUCTION ET LIVE AUCTION PAPIER-MONNAIE (Billets France, Monde, Anciennes Colonies françaises et Dom-Tom) Internet Auction novembre 2024 Date limite des dépôts : vendredi 27 septembre 2024 Date de clôture : mardi 26 novembre 2024 à partir de 14:00 (Paris) Live Auction janvier 2025 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : vendredi 04 octobre 2024 Date de clôture : mardi 07 janvier 2025 à partir de 14:00 (Paris) Internet Auction février 2025 Date limite des dépôts : mardi 21 janvier 2025 Date de clôture : mardi 18 février 2025 à partir de 14:00 (Paris) Live Auction avril 2025 (avec support de catalogue papier) Date limite des dépôts : samedi 08 février 2025 Date de clôture : mardi 15 avril 2025 à partir de 14:00 (Paris)
Bulletin Numismatique n°246 7 NOUVELLES DE LA SÉNA Retrouvez l’histoire du Franc à la vente sur Cgb.fr 19€90 La SÉNA vous invite à assister à la Monnaie de Paris (Salle pédagogique, Monnaie de Paris, 11 Quai de Conti, 75006 PARIS) en présentiel et en distanciel (*) le mercredi 6 novembre à 18 h 30 à la conférence de Mme Olga Vassilieva-Codognet, portant sur le sujet suivant : OTTO VAENIUS ET LA NUMISMATIQUE L'histoire de l'art n'a longtemps connu Otto Vaenius (Leyde 1556 – Bruxelles 1629) que comme le maître influent de Pierre Paul Rubens. Vaenius avait pourtant été un pictor doctus célèbre en son temps. Il parcourut l'Europe avant de venir se fixer à Anvers où il fut le peintre des archiducs Albert et Isabelle d'Autriche. Depuis quelques années, on commence toutefois à redécouvrir son œuvre peinte ainsi que ses livres d'emblèmes, tels les Emblemata Horatiana (Anvers, 1607) ou les Amorum emblemata (Anvers, 1608) qui furent tous les deux extrêmement populaires pendant plus de deux siècles. Pour notre part, nous aimerions nous pencher sur les rapports qu'entretint Otto Vaenius avec la numismatique. Pour ce faire, nous passerons d'abord en revue les médailles, monnaies et jetons qu'il conçut, évoquerons ensuite son passage à la Monnaie de Bruxelles (1612-1629), et étudierons enfin l'influence de la forme hiéroglyphique sur ses Emblemata sive symbola (Bruxelles, 1624), son dernier ouvrage et son testament iconographique. La SÉNA Site internet : www.sena.fr Site Instagram : sena_numismatique (*) afin d'obtenir les codes de connexion, merci d'adresser un courriel à : president@sena.fr ou secretaire@sena.fr PRESENCE DE LA SÉNA EN NOVEMBRE : • 49e Rencontres Numismatiques du Cercle Numismatique de Nice le dimanche 24 novembre, Hôtel Splendid, 50 Boulevard Victor Hugo, 06000 NICE
Bulletin Numismatique n°246 8 LES BOURSES CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS NOVEMBRE 1 Harelbeke (B) (N), 19e Bourse numismatique, Cultureel centrum, « Het Spor », Eilandstraat 6 (8h30-15h, entrée 1 ou 2€) (info : urbain.hautekeete@skynet.be) 1 Pierrelatte (26) (tc), 39e Bourse collections, Salle des Fêtes, ave Mal Juin (9h-17h) (info : 06 84 47 40 18) 1 Tinqueux (51) (N), 5e Salon Numismatique en Champagne, salle des Fêtes Guy Hallet, rue de la Croix Cordier (9h – 16h) (info : anr51.numismatique@orange.fr) 2 Londres (GB) (N), London Coin Fair, Novotel London West, One Shortlands, Hammersmith London W6 8DR (10h-16h, entrée : 3 & 5 £) (info : www.coinfairs.co.uk) 3 Copenhague (DK) (N) Copenhagen Coin Fair (CCF) (https://cphcoinfair.dk) 6 Paris (75) Réunion de la SENA, Monnaie de Paris,(18h30-20h00) https://www.sena.fr/ (voir programme) 7/10 Baltimore MD (USA) (N), Whitman Winter Expo (info : https://expo.withman.com) 9 Paris (75) Réunion de la SFN (14h à 17h) http://www.sfnumismatique.org/actualites/seance-ordinaire-du-2-novembre (voir programme) 9/10 Givors (69) (tc), Foire à la paperasse et aux collections, Palais des Sports Salvador Allende (samedi : 9h-18h, 5€ ; dimanche : 9h-16h, 3€) (info : mjcgivors.communication@gmail.com) 10 Feurs (42) (N+tc), Numis’Forézien, 2e Bourse aux monnaies et autres collections, Salle de l’Eden, place de la Boaterie (8h30-17h) (info : numisforezien42@gmail.com) 10 Birmingham (GB) (N), Midland Coin Fair, National Motorcycle Museum, Bickenhill (10h-15h30, entrée : 3£) (info : https://www.coinfairs.co.uk/midland-coin-fair/) 11 Tirlemont/ Tienen (B), 53e Bourse numismatique internationale, salle culturelle « Manège », Sint Jorisplein 25 (7h30-16h) 21/22 Francfort (D) (N), Deutsche Goldmesse (info : https://deutschegoldmesse.online) 21/23 Vérone (I) (N+Ph), 139e Veranofil (info : https://veronafil.it) 22/23 Prague (CZ) (N), SBERATEL, Sammlermesse (info : www.sberatel.info) 24 Annonay (07) (tc), Bourse annuelle mulitcollections, salle des Fêtes, 5, rue Joséphine Baker (9h-18h) (info : 06 89 33 45 29) 24 Berkel-Enschot (NL) (N) Tilburg Int. Coinfair (info : https://www.muntenbeurs-tilburg.nl/) 24 Nice (06) (N), 49e Rencontres numismatiques, Bourse aux monnaies et aux billets ; exposition numismatique : « De l’Occupation à la Libération », Hôtel Splendid, 50, bld Victor Hugo (entrée : 2€ ; 9h-17h) (info : 06 11 25 30 26) 1,766,775 objects within 1,143,118 records
Bulletin Numismatique n°246 9 DÉPOSEZ AUPRÈS DE CGB LORS DE LA 44e BOURSE NUMISMATIQUE DE LILLE DIMANCHE 8 DÉCEMBRE 2024 Dimanche 8 décembre 2024, nous aurons le plaisir de vous retrouver à la 44e édition du salon de Lille organisée par le Numis Club du Nord. La manifestation se tiendra au centre de Lille, à la salle « Le Gymnase », place Sébastopol. N'hésitez pas à venir les rencontrer pour échanger, déposer des monnaies et/ou billets pour une de nos prochaines ventes. Ne manquez pas de venir nous rendre visite, nous vous réserverons le meilleur accueil. Vous retrouverez les dates de clôture de dépôts de nos prochaines ventes ci-dessous : SAMEDI 7 ET DIMANCHE 8 DÉCEMBRE 2024 : UN WEEK-END À VOTRE RENCONTRE DÉPOSEZ AUPRÈS DE CGB LORS DU 22e SALON MONEXPO PARIS-BAGNOLET SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2024 La vingt-deuxième édition du salon Monexpo ParisBagnolet se tiendra à l’Hôtel Novotel de Bagnolet (1, avenue de la République 93170, Bagnolet) samedi 7 décembre 2024 de 9h00 à 16h00. Attendue par de nombreux visiteurs, marchands et collectionneurs de France et de l’étranger, cette manifestation est désormais un évènement numismatique incontournable. Des invitations gratuites sur disponibles en notre comptoir numismatique parisien du 36 rue Vivienne ou sur demande à contact@cgb.fr. Rendez-vous samedi 7 décembre 2024 dès 9h00 !
DÉPOSEZ AUPRÈS DE CGB POUR NOS PROCHAINES VENTES 16 Internet et Live Auctions chaque année Ventes e-auctions hebdomadaires
Bulletin Numismatique n°246 11 01 novembre 2024 5e salon Numismatique Champagne – Reims - Tinqueux Tinqueux - Reims (51) France métropolitaine 07 décembre 2024 Monexpo Automne 2024 - Bagnolet Bagnolet France métropolitaine 08 décembre 2024 44e Bourse numismatique de Lille Lille France métropolitaine 16 - 19 janvier 2025 53e New York International Numismatic Convention New York États-Unis 30 janvier 2025 / 01 février 2025 World Money Fair - Berlin 2025 Berlin Allemagne 21 - 23 mars 2025 Singapore International Coin Fair Singapour Singapour 25 - 27 avril 2025 36th Tokyo International Coin Convention (TICC) Tokyo Japon 29 - 31 août 2025 Nagoya Coin Show - Japan Nagoya Japon LES ÉVÈNEMENTS NUMISMATIQUES AUXQUELS CGB NUMISMATIQUE PARTICIPE
Bulletin Numismatique n°246 12 A cura di Antonio De Nicola, Sylloge Nummorum Romanorum Italia (SNGI) Firenze, Monetiere del Museo Archeologico Nazionale, Volume X, Maximinus – Volusianus, Ministero della Cultura, Direzione regionale musei della Toscana, Museo Archeologico Nazionale di Firenze, Edizione D’Andrea, Bari, 2024, relié cartonné, 21,5 x 30 cm, 242 pages, 1552 numéros, illustrations en couleur. Code : Ls 118. Prix : 60€. Cette très belle série du musée de Florence a débutée en 2012 avec un premier volume réservé au monnayage d’Auguste (I), suivi en 2014 par les règnes de Tibère, Caligula et Claude (II) et celui consacré à la première partie de la dynastie des Sévères de Pertinax à Caracalla (IX. 1). En 2016 sont parus les volumes de Nerva et Trajan (III) et la deuxième partie de la dynastie sévérienne de Macrin à Sévère Alexandre (IX. 2). En 2019, ce sont les deux volumes consacrés aux Flaviens qui ont été publiés (IV. 1 & IV. 2). Enfin en 2022, deux nouveaux volumes ont été édités, le premier consacré aux monnayages de la crise militaire entre Émilien et Victorin (XI) et de Dioclétien à Licinius II (XIII). Nous avons rendu compte de plusieurs de ces volumes dans le Bulletin Numismatique et plusieurs ouvrages sont encore disponibles sur notre site, Cgb.fr. La série comportera au total XV volumes et un peu plus de tomes, plusieurs d’entre eux sont déjà en préparation et verront prochainement leur publication. Aujourd’hui nous vous proposons la recension du volume X, qui débute avec Maximin Ier (235-238) pour se terminer avec Volusien (251-253). Passé la page de titre (p. 1), l’ouvrage s’ouvre sur l’architecture de la collection évoquée ci-dessus avec la liste des livres publiés ou à paraître (p. 2). Nous avons comme pour les précédents ouvrages, une présentation de S. Casciu, directeur régional des musées de Toscane et M. Iozzo, directeur du musée d’Archéologie nationale de Florence (p. 3). Alberto D’Andrea, en tant qu’éditeur et diffuseur de la collection, donne une courte préface (p. 4). Une introduction sur le monnayage impérial de Maximin II Thrace à Volusien sous la plume de F. Catalli précède le catalogue (p. 5-7). Le catalogue est présenté de manière chronologique dans la mesure du possible et en suivant l’ordre des métaux (or, argent, bronze). Le catalogue rédigé par A. De Nicola débute à la page 8 pour se terminer à la page 221 et comprend 1552 entrées. Le règne de Maximin Thrace occupe les 232 premiers numéros se répartissant de la manière suivante : Maximin Thrace (n° 1-181) ; Pauline (n° 182-190) ; Maxime (n° 191-232). Si l’ouvrage renvoie bien au RIC IV. 2, publié en 1938, il n’utilise pas l’ouvrage récent de M. Alram, Die Münzprägung des Kaisers Maximinus I Thrax (235/238), MIR 27, VÖAK, Wien 1989. Parmi ces monnaies, on trouve deux aurei pour Maximin Ier (n° 18 & 30). Le second avec un revers non référencé pour Maximin semble douteux tandis que l’aureus de Maxime n° 191 n’est pas référencé dans ce métal. Nous avons aussi un rare aureus pour Pauline (n° 182). Les trois premiers aurei figuraient dans l’inventaire de A. M. Mirigliani, Catalogo generale delle medaglie Antiche, Monete Imperiali Romane, vol. II. Publié en 1852. Autrement la collection pour ce règne est principalement composée de monnaies de bronze (sestertii, dupondii & asses) complétée de quelques deniers, parfois fourrés. Pour les principats de Gordien Ier et Gordien II dits d’Afrique, parmi les pièces de Gordien Ier (n° 233-248), nous avons un aureus (n° 233) et pour son fils, Gordien II (n° 240-259), nous trouvons pas moins de deux aurei (n° 250 et 252) qui sont rarissimes quand elles sont authentiques. Là encore c’est le monnayage de bronze qui domine bien que plusieurs deniers figurent dans la collection. Un denier hybride au revers de Trajan reste énigmatique (n° 236) tandis qu’un faux moderne avec un denier associant un droit du père et un revers du fils est signalé comme tel (n° 235). Le court règne conjoint de Pupien (n° 260-286) et de Balbin (n° 287-313) ne présente pas de particularité, en dehors de la réintroduction de l’antoninien dans le monnayage suspendu depuis 219 et le règne d’Élagabal. Le monnayage de Gordien III, neveu et petit-fils des deux éponymes (n° 314-701), ne comprend qu’un denier pour Gordien III César (n° 314) et quatre sesterces (n° 445-448), où or et argent sont séparés du monnayage de bronze, ce qui est un peu surprenant. Ainsi Tranquilline, épouse de Gordien III, se trouve au numéro 444 pour un unique antoninien de la collection tandis qu’un as et deux dupondii figurent sous les numéros 699 à 701. Le règne de Philippe Ier l’Arabe, de sa femme et de son fils (n° 702-1195) est le plus important de l’ouvrage. Deux aurei LE COIN DU LIBRAIRE, SYLLOGE NUMMORUM ROMANORUM - ITALIA
Bulletin Numismatique n°246 13 seulement sont recensés pour Philippe Ier (n° 702 & 754). Nous en avons quatre pour Otacilia Sévéra son épouse (n° 814 à 816 et 818) ainsi qu’un très rare denier (n° 817) de poids très lourd complété par trois aurei pour Philippe II César (n° 834 à 836). La plus grande partie du monnayage de la collection est constituée par des antoniniens et des bronzes, des sesterces principalement, dupondii et asses devenant plus rares, quoique bien représentés au musée de Florence. Le monnayage de Trajan Dèce et de sa famille (n° 1196-1396) comporte plusieurs aurei pour Trajan Dèce (n° 1196, 1208, 1217 et 1221, 1211 et 1227 décrits comme des quinaires, certains exemplaires semblent douteux. Pour Trajan Dèce, nous avons pas moins de dix doubles sesterces (n° 1258 à 1264 & 1265 avec le R/ FELICITAS SAECVLI et 13101311 avec le R/ VICTORIA AVG) sans oublier deux très rares spécimen de la même dénomination pour son épouse, Étruscille (n° 1347 et 1348). Nous notons pour ce règne que les monnaies sont répertoriées par personnage. Le catalogue se referme sur le règne de Trébonien Galle et de Volusien (n° 1397-1552) où nous remarquons un unique aureus pour chacun des deux co-régents (n° 1397 & 1491). Notons au passage un rare antoninien pour Volusien César (n° 1482) et deux bronzes, un sesterce (n° 1514) et un dupondius ou moyen bronze (n° 1514-1515). L’atelier principal pour ces monnaies reste bien sur Rome mais nous rencontrons aussi des monnaies pour l’atelier d’Antioche dès le règne de Gordien III mais aucune pour l’atelier de Viminacium à partir de Trajan Dèce. La fin de l’ouvrage est composée des différents index et débute par les abréviations (p. 222), suivies par les légendes et les types monétaires, classés par empereurs (p. 223-241) et se termine par la table des matières (p. 242). En résumé, vous avez un nouvel opus pour cette série qui comprendra en quinze volumes une vingtaine de livres dont pratiquement plus de la moitié sont déjà disponibles. N’attendez donc pas pour acquérir les volumes qui vous manqueraient dans cette très belle série. Le seul petit bémol est la qualité des illustrations en couleur, mais dont la charge est parfois importante et peut rendre difficile l’interprétation. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, SYLLOGE NUMMORUM ROMANORUM - ITALIA Ls 116 : 38€ Ls 82 : 38€ Ls 103 : 35€ Ls 86 : 38€ Collectionnant les monnaies de 5 francs et 2 francs de Napoléon 1er (frappes courantes, flan bruni et essais) ainsi que les napoleonides en argent de haute valeur faciale, je suis toujours à la recherche de très belles pièces comme celle ci-dessous et je paye en conséquence. Si vous avez de très belles monnaies dont vous voulez disposer, n’hésitez à me contacter, nous arriverons toujours à un accord et nous serons tous gagnants. Yves BLOT 06.52.95.61.96 - 04.13.63.77.40 yvblot@hotmail.com
Bulletin Numismatique n°246 14 LE COIN DU LIBRAIRE, THE BYZANTINE COINAGE OF CONSTANTINOPLE Alberto D’Andrea, Alain Gennari, Domenico Luciano Moretti, Andrea Torno Ginnasi, Byzantine Coinage of Constantinople, volume III (711-1081), Philippicus Bardanes (711-713) – Nicephorus Melissenus (1080-1081), Edizioni D’Andrea, Bari, 2024, broché, 22 x 32 cm, édition bilingue italien - anglais, 560 pages avec nombreuses illustrations couleur, n° 891-1220, 731 pièces dans le catalogue et un livret de 6 pages de cotes. Code : Lb 87. Prix : 70€. Nous sommes très heureux de vous présenter le troisième volume consacré au monnayage de l’atelier de Constantinople. Nous avons rendu compte du premier volume qui couvrait la période comprise entre 491 et 610 dans le Bulletin Numismatique en 2022 (BN 219, p. 16) tandis que Laurent Comparot effectuait le même travail pour le deuxième volume couvrant la période de 610 à 711, publié en 2023 (BN 235, p. 18). Cette fois-ci, le troisième volume survole la période comprise entre 711 et 1081. Nous ne présentons plus les éditions Alberto D’Andrea. Ce dernier, en qualité de rédacteur, a oeuvré pour ce volume, le troisième consacré au monnayage de Constantinople entre les règnes de Philippe Bardanes (711-713) et Nicéphore Melissenus (1080-1081) qui n’a pas monnayé pour cet atelier. Il nous offre un riche et fort catalogue de plus de 500 pages avec 330 numéros et 731 illustrations de monnaies, issues des musées les plus prestigieux et de grandes firmes numismatiques. Le catalogue est très lourd, bien relié, mais bien qu’il soit broché, cousu et collé, vu les dimensions de l’ouvrage, il risque d’être fragile à l’usage. La qualité d’impression est excellente, les photos le plus souvent de bonne qualité bien que tramées. Mêmes les monnaies de bronze, parfois un peu chargées et sombres, restent identifiables et lisibles. L’ouvrage débute par la table des matières très fournie (p. 5-7). L’ensemble du livre, bilingue, débute toujours par l’anglais suivi de l’italien. Il s’ouvre sur un excursus réservé aux symboles chrétiens dans le cadre des monnaies byzantines (p. 8-13 anglais, p. 14-19 en italien) où les auteurs distinguent 12 types différents de croix et relèvent dans le texte plusieurs formes, outre la croix elle-même, le christogramme, le staurogramme, l’alpha et l’oméga (A - Ω), le globre crucigère, le iota – chi (I - X) le iota – eta (I - H) et la main de Dieu. Le catalogue suit immédiatement cet aparté et débute par le règne de Philipppe Bardanes, précédé d’un historique (p. 2029, n° 891-901 d’abord pour l’or, le solidus, le semissis et le tremissis, l’hexagramme en argent et le bronze avec le follis, le demi-follis et le décanummium. Chaque type monétaire est minutieusement décrit avec la date d’émission, suivie d’une description détaillée des légendes et des types, suivie du titre de fin pour les espèces précieuses, des poids relevés, du diamètre moyen et d’un indice de rareté. C’est le même plan auquel les auteurs ont recours pour l’ensemble de la période où « basileus » et « basilissa » se suivent, parfois très rapidement. À la dynastie Héracliides (610-711/717) vont succéder les dynasties Isauriennes (717-867) marquées par la querelle Iconoclaste, puis Macédoniennes (867-1056) suivies des dynasties Comnène et Ducas (1056-1185). Mais notre volume s’arrête à Nicéphore III Botoniates (1078-1081) et ses compétiteurs avant la prise de pouvoir par Alexis Ier Comnène (1081-1118). Les personnages se succèdent rapidement : Anastase II (713715) (p. 30-40, n° 902-914), Théodose III (715-717) (p. 4150, n° 915-922 bis). Ils referment la dynastie issue d’Héraclius (610-641). Pour chacun des Augustes sont indiquées outre leurs années de règne, l’indiction qui correspond au cycle de quinze ans (lustre). La dynastie Isaurienne commence avec Léon III (717-741) (p. 52-99, n° 923-971). À l’intérieur de chaque règne, outre le choix métallique, le monnayage est classé chronologiquement par grandes émissions. Nous trouvons ensuite le règne de Constantin V (741-775) (p. 120-126, n° 972-992), suivi de l’usurpation d’Artasvadus (742-743) (p. 127-133, n° 993-998), puis du règne de Léon IV (775-780) (p. 134-146, n° 999-1007), de Constantin VI (780-797) (p. 147-160, n° 1008-1016), puis de sa mère Irène (797-802 (p. 161-168, n° 1017-1019). C’est ensuite le règne de Niécphore Ier (802-811) que nous trouvons (p. 169-179, n° 1020-1025), puis celui de Stauracius (811) (p. 181-182) qui n’a pas monnayé normalement pendant son règne seul. Viennent ensuite les règnes de Michel Ier (811813) (p. 182-191, n° 1026-1030), de Léon V (813-820) (p. 192-202, n° 1031-1035), de Michel II (820-829 (p. 203210, n° 1036-1040), de Théophile (829-842) (p. 211-236, n° 1041-1060), de Michel III dit l’ivrogne (842-867) (p. 237254, n° 1061-1069) qui clôt la dynastie Isaurienne. Le règne de Basile Ier (867-886) (p. 255-276, n° 1070-1079) inaugure la dynastie macédonienne suivie des règnes de Léon VI (886-912) (p. 277-295, n° 1080-1087), d’Alexandre (912-913) (p. 296-302, n° 1088-1089), du très long règne de Constantin VII Porphyrogénète (né dans la pourpre) (913959) (p. 303-335, n° 1090-1112) et de son fils Romain II (959-963), (p. 336-340, n° 1113-1114). Après la régence
Bulletin Numismatique n°246 15 LE COIN DU LIBRAIRE, THE BYZANTINE COINAGE OF CONSTANTINOPLE pour Basile et Constantin en 963 qui n’a pas donné lieu à une émission monétaire (p. 341-344), nous avons successivement les monnaies des règnes de Nicéphore II (963-969) (p. 345355, n° 1115-110), de Jean Ier (969-976) (p. 356-365, n° 1121-1127) avant le très long règne de Basile II Bulgaroctone, le tueur de Bulgares (976-1025) (p. 366-399, n° 11281143) et de son frère Constantin VIII (1025-1028) (p. 400405, n° 1144-1146). La succession de ce dernier est suivie d’une longue période agitée où viennent s’intercaler les règnes de Romain III Argyre associé à Zoé (1028-1034) (p. 410418, n° 1147-1150), puis de Michel IV le Paphlagonien toujours associé à la même Zoé (1034-1041) (p. 419-425, n° 1151) avant de trouver le règne très court de Zoé seule en 1041, placé avant (p. 406-412) sans monnayage et avant de retrouver la même associée à Michel V (1041-1042) (p. 426431) puis Zoé liée à sa sœur Théodora (1042) (p. 432-434, n° 1152) et enfin les deux femmes associées à Constantin IX Monomaque (1042-1055) (p. 435-447, n° 1153-1162). C’est finalement Théodora qui referme cette dynastie macédonienne en 1055-1056 (p. 448-455, n° 1163-1165). Suivent Michel VI (1056-1057) (p. 456-461, n° 1166-1168) puis Isaac Comnène (1057-1059) (p. 462-467, n° 1169-1172), Constantin X Ducas (1059-1067) (p. 468-481, n° 11731182), Eudocia seule en 1067 (p. 482-488, n° 1183-1184) Romain IV Diogènes (1071-1078) (p. 489-499, n° 11851191), Eudocia encore une fois et Michel VII (1071-1078) (p. 500-517, n° 1192-1209) et de conclure sur le court règne de Nicéphore III Botoniates (1078-1081) (p. 518-528, n° 1210-1220) accompagné des usurpations de Nicéphore Bryennius (1077-1078), de Nicéphore Basilacius (1078) et de Nicéphore Melissenus (1080-1081) (p. 529-534) qui n’ont pas donné lieu à des émissions monétaires pour l’atelier de Constantinople. Il faut noter que l’histamenon nomisma a pris la suite du solidus au cours du règne de Basile II (976-1025) accolé au tetarteron (solidus léger). L’histamenon qui avait une masse plus légère (23/24 du solidus) avec au départ un titre élevé de plus de 95 % d’or va voir son titre chuter drastiquement pour devenir progressivement une monnaie en électrum, de plus en plus décrié et qui sera remplacé par l’hyperpère lors de la réforme monétaire d’Alexis Comnène en 1192. De la même manière l’hexagramme, créé par Héraclius (610-641), est remplacé par le miliaresion, fine monnaie d’argent de flan large, de poids léger, qui vient supplanter et remplacer avec ses subdivisions la lourde monnaies d’argent de 6 grammes. Quant au monnayage de bronze, il est de plus en plus léger et de moins en moins frappé, alors que le monnayage anonyme entre Jean Ier et Alexis Ier n’est abordé que de manière allusive, bien que très abondant. L’ouvrage est complété par la bibliographie (p. 535-540), par un index de l’ensemble des illustrations (p. 541-557) et une table des photos insérées dans les textes. Dans le corps du texte, les auteurs renvoient le plus souvent à l’ouvrage du Dumbarton Oaks Coinage (Do) de P. Grierson et à l’ouvrage de David Sear, réédité il y a peu. En revanche, ils n’ont pas eu recours à l’ouvrage d’Andreas Urs Sommer, pourtant disponible dans une seconde édition enrichie et complétée. Détaché, le lecteur trouvera une liste d’estimations des prix pour chacun des numéros, excepté quelques rares monnaies dans trois états de conservation (TB, TTB et SUP). Ces estimations sont souvent sous cotées pour les pièces les plus rares. C’est un peu dommage. Nous ne pouvons qu’inviter nos lecteurs et à tous ceux qui s’intéressent au monnayage byzantin à acquérir ce troisième volume et, le cas échéant, les deux premiers, encore disponibles ainsi que tous ceux consacrés par les éditions D’Andrea au monnaies byzantines dans leur ensemble. Laurent SCHMITT (ADR 007) Lb 84 : 70€ Lb 47 : 70€
Bulletin Numismatique n°246 16 Hubert J. Cloke, & Lee Toone with Adrian B. Marsden The London Mint of Constantius and Constantine, second revised edition, Spink, London, 2024, relié cartonné avec jaquette couleur (21,5 x 29,7 cm), XX + 337 pages, 1077 n°, plus de 1000 illustrations n&b. Code : ll33. Prix : 95€. Pratiquement une décennie après sa première édition, le LMCC, abréviation pour the London Mint of Constantius and Constantine, est devenu l’outil indispensable pour qui veut travailler sur l’atelier de Londres entre 296/7, date de la prise de possession de l’atelier par les Tétrarques après l’épisode de l’Empire britannique de Carausius (286-293) et d’Allectus (293-296), et la fermeture quasi définitive en dehors de l’épisode de Magnus Maximus en 383, de l’atelier de Londres en 325 sous Constantin Ier. Les auteurs nous offrent cette seconde édition révisée et complétée, éditée et publiée par la maison Spink que nous ne présentons plus ! En 2015, nous avions rédigé un compte-rendu de la première édition dans le Bulletin Numismatique (BN 148, p. 14-15). Cette première publication était indispensable et constituait un progrès indéniable pour l’étude de l’atelier de Londres à l’aube du IVe siècle. Cette nouvelle parution n’a pris qu’une vingtaine de pages et une quarantaine de nouveaux types, ce qui peut sembler peu en regard de la première mouture, mais constitue en fait un apport considérable en rapport avec le nouveau matériel étudié depuis une dizaine d’années. L’enrichissement de l’ouvrage repose, outre sur les nouvelles entrées, sur les notes qui accompagnent le catalogue et les illustrations, plus nombreuses et de meilleure qualité bien que celles-ci restent encore à améliorer comme j’avais déjà eu l’occasion de le signaler lors de la première impression. L’ouvrage de 2015 était épuisé déjà depuis un certain temps, ce qui tend à démontrer l’utilité et l’usage de tels ouvrages, et demandait donc une révision, voilà qui est fait. Sous une élégante jaquette, illustrée sur fond noir, et une reliure rouge toilée qui s’est substituée à la verte de la première édition, les nouveautés de l’ouvrage reposent principalement sur l’étude de nombreux trésors qui ont été publiées depuis 2015 avec deux références majeures : la première sous la plume de V. Selke, Ein Hortffund spätantiker Bronzemünzen aus Meckel, Eifzlkreis, Bitburg-Prüm, Rheinisches Landesmuseum Trier, Trierer Zeitschrift, Beiheft 38, Trier 2021 et la seconde dans le cadre des « Reasarch Publication » du British Museum (n° 236) sous le titre de Recent Discoveries of Tetrarchic Hoards from Roman Britain and their Wider Context, London, 2024. Ce dernier avec quartorze contributions étudie de nombreux trésors britanniques et continentaux. Il donne aussi l’occasion aux auteurs du LMCC, de donner une contribution, The Coinage of the London Mint, p.84-92, qui annonçait déjà la publication de l’ouvrage. Avant de débuter ce compte-rendu, je signale au lecteur outre les améliorations notables de l’ouvrage, un changement de police de caractère, peut-être plus lisible, mais que je trouve pour ma part désagréable. L’ouvrage s’ouvre sur un avant-propos de Sam Moorhead, longtemps en charge du PAS (Portable Antiquities Scheme) au British Museum (p. VII), suivi de la préface de la première édition (p. IX-X) et de celle de la seconde édition (p. XI). La liste des remerciements se trouve à la page XIII, où je suis surpris de ne pas nous trouver alors que le site cgb.fr a fourni de nombreuses informations, y compris sur le trésor de Chitry découvert en 2007 et publié par V. Drost dans Trésors Monétaires XXV, Paris, 2013, Le trésor constantinien de Chitry (Yonne) (terminus 323/324 après J.-C.), p. 177-243, pl. 2833. Mais tout ceci peut sembler normal. En dehors de la deuxième préface et la table des matières (p. XV-XVI) cette entrée en matière est identique. Une table des abréviations (p. XVIIXVIII) précède une carte (p. XIX) où le trésor de Juillac (L’isle Jourdain, Gers, 32) est placé sur la carte de manière erronée, ce qui est un peu dommage. La première partie de l’ouvrage (p. 3-79) est reprise directement et intégralement de la première édition avec des différences minimes. Nous nous permettons à notre tour de reprendre notre compte-rendu de 2015 avec les modifications paginales adaptées. La première partie de l’ouvrage est consacrée à une introduction générale (p. 1-22) avec le contexte historique de la période (p 3-12) suivie d’une introduction numismatique sur l’atelier de Londres (p. 13-17), complétée par une partie sur les trésors (p. 18-22) qui s’est largement étoffée par rapport à la publication précédente. La deuxième partie est une introduction au catalogue qui est divisé en dix parties qui se répartissent entre les cinq réductions du poids du nummus entre 294 et 313 et les douze phases chronologiques déterminées entre 296 et 325 pour l’atelier de Londres. Le prologue de ce chapitre est consacré à LE COIN DU LIBRAIRE, THE LONDON MINT OF CONSTANTIUS AND CONSTANTINE
Bulletin Numismatique n°246 17 l’épisode romano-britannique de Carausius et d’Allectus (p. 25-28) avec l’invasion de l’Angleterre par les troupes de Constance Ier Chlore. La première partie est consacrée à la réouverture de l’atelier de Londres et aux premières émissions de l’atelier au nom des Tétrarques en 296-297 (p. 29-34). La deuxième partie concerne les émissions des années 296303 (p 35-39). Nous remarquons immédiatement le chevauchement entre ces deux parties. En effet, malgré les efforts des différents chercheurs depuis le XIXe siècle, en l’absence de marque d’atelier à l’exergue, le classement des émissions repose uniquement sur des différences stylistiques, pas toujours évidentes à mettre en place. Cependant le catalogue semble avoir résolu les problèmes de flottement de l’introduction. La troisième partie (p. 40-42) traite des dernières émissions non marquées de la première Tétrarchie entre 303 et 305. La quatrième partie s’attaque aux nummi non marqués des deuxième et troisième Tétrarchies entre mai 305 et le printemps 307 et la première réduction pondérale du nummus ou follis qui semble plutôt au 1/42 L. (poids 7,73 g) qu’au 1/40 L. (8,12 g) (p. 43-45). La cinquième partie est dédiée aux émissions londoniennes entre les première et deuxième réductions pondérales qui abaissent cette fois-ci le poids de la monnaie au 1/48 L. (p. 46-54). La sixième partie débute avec la troisième réduction pondérale au 1/72 L. (poids 4,51 g) en 309 et dure jusqu’en 311 (p. 55-57). La septième partie concerne les émissions avec les étoiles dans le champ à droite et à gauche entre 311 et 313 (p. 58-65). La huitième partie est vouée aux émissions après la réduction pondérale au 1/96 L. (poids, 3,38 g) en 313 jusqu’à la réforme monétaire de 318 et la disparition de Sol du monnayage (p. 66-69). Les neuvième et dixième parties sont réservées au monnayage londonien de la réforme monétaire en 318 à la fermeture de l’atelier en 325 (p. 70-79) Le catalogue occupe la plus grande partie de l’ouvrage et se présente comme un sylloge avec le texte et les notes sur la page de gauche et les illustrations sur la page de droite (p. 81-289). Il est précédé d’une note sur le catalogue (p. 83). Cette partie a été complétée par les règles de classement du catalogue et de ses variantes, suivie à la page 85 d’un tableau des 53 émissions déterminées par les auteurs sur les dix périodes entre 296/7 et 325. La liste des bustes ainsi que leurs illustrations ont été étoffées (p. 86-89), augmentées des bustes cuirassés des premières émissions (p. 90-91), à l’image de la première édition. Suivent deux pages (p 92-93) des différents types de représentation du Génie avec les couronnes multiples. Enfin une table de rareté des exemplaires vient clore cette introduction au catalogue (p. 94-95). Le catalogue débute à la page 89. Le système de numérotation est particulier et permettra d’intercaler facilement de nouvelles monnaies, ce qui n’a pas manqué d’arriver. Ce système efficace peut cependant devenir complexe dans le cadre de nombreuses nouvelles entrées. Chacune des entrées principales est illustrée par une photo, voire plusieurs, afin de différencier des variantes de bustes par exemple. Le classement se fait par émission en débutant par les augustes Dioclétien et Maximien, puis les césars, Constance et Galère. Si les auteurs ont retenu les différents types de légendes ou de bustes, ils n’ont pas tenu compte des césures légendes aussi bien de droit que de revers dans la numérotation et ont préféré les illustrer si nécessaire. Un renvoi au code des bustes permet de simplifier la lecture. Il est dommage que les auteurs n’aient pas retenu le code Bastien pour les bustes. Pour l’ensemble des 53 émissions, réparties sur les dix périodes déterminées, nous avons 31 entrées pour la première période (296-297), 21 pour la deuxième (296-303), 50 pour la troisième (303-305), 89 pour la quatrième (305-307), 49 pour la cinquième (307-310), 38 pour la sixième (309311), 308 pour la septième, la plus importante du monnayage (311-312), 278 pour la huitième (313-317/8), 204 pour la neuvième (319-324) et finalement seulement 18 (324-325). Nous remarquons au passage que certaines périodes se chevauchent. Mais cette répartition au niveau des entrées nous montre bien la répartition des types ainsi que le volume de production de ces types sans occulter la répartition de la production. Grâce en particulier aux trésors, le nombre des exemplaires recensés a considérablement augmenté. L’appareil de notes renvoyant à chaque entrée à été amendé et largement complété et constitue une ossature indispensable à l’architecture de l’ouvrage. Le livre est complété par un certain nombre d’index (p. 291322) dont une table de correspondance entre les volumes du Roman Imperial Coinage (RIC volume VI pour la période 296-313 et volume VII pour la période 313-325) (p. 293296). Une bibliographie (p. 297-301) et une liste des principales firmes de vente et des catalogues (p. 302-304) complètent cette partie du livre. Le tableau des marques émissions (p. 304) sera très utile. Suivent les tableaux pour les légendes de droit pour l’ensemble des Augustes, des Augusta et des Césars de la période (p. 306-309), puis celui réservé aux légendes de revers (p. 311-314). Un tableau, déjà présent précédemment, se trouve à la page 315 et reprend l’ensemble des fastes consulaires entre 284 et 324. Un index général vient compléter le tout (p. 316-317). Deux autres annexes viennent clore l’ouvrage : la première consacrée aux musées et aux dix trésors les plus importants comportant des monnaies de l’atelier de Londres (p. 319) tandis que la seconde, précédée d’un tableau et de ses notes, reproduit in extenso un article des auteurs publié dans la Revue Numismatique (RN 2017, 6e série, vol. 174) ayant pour thème : Two Enigmatic inssues of London, p. 249-261 (p. 320-337). Le « London Mint » (LMCC pour son abréviation) est désormais la nouvelle référence indiscutable pour classer les monnaies de cet atelier. Le seul bémol que je placerai ici est encore une fois la qualité de certaines images et plus particulièrement de la photogravure qui reste un peu sombre. En dehors de ce point de détail, cet ouvrage est un réel progrès pour la connaissance du monnayage de l’atelier de Londres ! Les intervenants officiels du British Museum y ont recours pour leur classement. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, THE LONDON MINT OF CONSTANTIUS AND CONSTANTINE
Bulletin Numismatique n°246 18 A cura di Giuseppe Sarcinelli, I Greci in Messapia tra V e III secolo avanti Cristo, Il tesoretto di Parabita nel Museo Archeologico Nazionale di Tarento, Edizioni D’Andrea, Bari, 2024, broché 21 x 29,7 cm, 192 pages, tableaux, cartes, diagrammes, illustrations en couleur, 184 n°. Code : Lt 85. Prix 40€. Dans l’IGCH (Inventory of Greek Coin Hoards, INC, ANS, 1973) sous le n° 1999, p. 297 nous découvrons la notice résumée de la manière suivante : le trésor de Parabita, trouvé en 1948 à 35 km au sud de Lecce (Calabre), était composé de 184 monnaies d’argent (nomos ou statères), mais en réalité pourrait avoir contenu plus de neuf kilogrammes. Il était composé principalement de statères de Tarente (162), d’Héraclée (3 de poids réduit), de Métaponte (7), de Poseidonia (1), de Thurium (2), de Vélia (7) et de Crotone (2). Conservé à Tarente, le TPQ (Terminus Post Quem ou date d’enfouissement) était fixé circa 235 avant J.-C. Il avait fait l’objet d’une notice dans l’AIIN, 1965/7, p. 45-46. Notre article pourrait prendre fin ici, sans la nouvelle publication consacrée à ce trésor qui nous livre près de quatre-vingts ans après sa découverte de nouvelles informations et nous permet de découvrir tous les aspects de sa découverte, de sa conservation et de sa publication. L’ouvrage s’ouvre sur la table des matières (p. 7). La première approche du trésor traite de la recherche, la conservation, la valorisation et la réalisation du patrimoine monétaire au Musée archéologique national de Tarente autour du projet sur le trésor sous la plume d’E. Degl’Innocenti, directrice du musée (p. 9-10). Cette introduction est complétée par une présentation de S. Prete sur un nouveau morceau de l’histoire de la cité de Tarente à propos de la publication du trésor de Parabita (p. 11). Une ultime contribution de V. Cacia sur le projet de valorisation du patrimoine monétaire porté par le Lions Club de Tarente est donnée (p. 13). L’ouvrage débute ensuite par la contribution de F. D’Andria sur « des trésors jamais vus », (p. 15-19), puis sur un excursus sur la « Messapia » entre le Ve et le IIIe siècle avant J.-C., région de Tarente où le trésor à été découvert (p. 21-40) avec une vision archéologique. A. Alessio étudie le trésor de Parabita au travers des événements intervenus autour de la découverte du trésor par le biais de la documentation archivistique (p. 41-66), trésor largement illustré par des cartes, des documents officiels, mais aussi des coupures de presse qui relatèrent sa découverte et finalement les 184 pièces récupérées. G. Sarcinelli détaille l’ensemble de la trouvaille (p. 67-122) en mettant l’accent sur la présence grecque dans la région pour la période considérée. Il s’attarde particulièrement sur le monnayage de Tarent qui, avec 162 statères, constitue la part la plus importante du trésor (p. 67-104). Il étudie ensuite les monnayages des autres cités représentées dans le trésor : Héraclée (p. 105-108), Métaponte (p. 108-110), Poseidonia, (p. 111) qui est peut-être l’une des pièces les plus anciennes du trésor (445-420 a. C.), Thurium (p. 112), Vélia (p. 113-114) et enfin Crotone (p. 115), étude complétée d’un impressionnant appareil de notes (p. 116-122, 279 notes au total). Le catalogue vient compléter cette étude (p. 123-162). Signalons que dans ce catalogue si les 26 premiers nomos de Tarente sont frappés avec l’étalon italo-tarentin pour les périodes les plus anciennes comprises entre 420 et 280, les suivants, les plus nombreux (n° 27-162) le sont sur le même étalon, mais réduit, et dont la fabrication débute vers 280 avant J.-C. Parmi ces exemplaires, nous remarquons deux faux d’époque (n° 161-162, p. 155). Parmi les monnaies des autres cités, il faut signaler que six des sept pièces de Vélia sont en fait des drachmes assez anciennes et usées (n° 177-182, p. 160-161) tandis que les deux pièces de Crotone (frappées vers 350-300 a. C.) sont bien conservées. Les dernières pièces du trésor sont plutôt bien conservées et le TPQ autour de 235 avant J.-C. ne semble pas devoir être remis en cause, même s’il peut être tentant de rapprocher son enfouissement lié à la deuxième guerre Punique (218-201 a. C.), mais l’intervention carthaginoise dans la région n’intervenant qu’après la défaite de Cannes en 216 avant J.-C.). L’ouvrage est complété par plusieurs excursus dont un réservé aux sigles et monogrammes ainsi qu’aux noms de magistrats figurant sur les monnaies (p. 163-164). A. Travaglini, à partir du trésor de Parabita, dresse ensuite un inventaire des trésors enfouis dans la région à partir de nombreux diagrammes (p. 165-173) et revient sur l’enfouissement du trésor. Plusieurs appendices permettent de découvrir les opérations de restauration des monnaies (p. 175-176), sur les accidents de frappe (p. 178-179 ainsi que sur les contrefaçons déjà abordées dans les chapitres précédents (p. 1806182). Une bibliographie vient refermer l’ouvrage (p. 183-192). Si la publication de l’ouvrage ne modifie pas la lecture que nous pouvions avoir sur le trésor, elle éclaire de manière circonstanciée les conditions de découverte et d’éclatement du trésor et met en relief le travail qui a amené à cette publication afin de le faire connaître et de le replacer dans son contexte historique et archéologique. Au terme de la présentation, nous pouvons affirmer que la mission est réussie et accomplie. Signalons enfin pour cet ouvrage un prix abordable pour ce type de publication spécialisée. Laurent SCHMITT (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, IL TESORETTO DI PARABITA
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