Bulletin Numismatique n°243 58 Tableau correspondant à la 5 francs 1825A. Qualité Cote 1976 Cote 1989 Cote 2001 Cote 2014 Cote 2024 B 11 21 29 40 45 TB 34 41 46 60 70 TTB 91 84 69 120 160 SUP 137 412 274 450 500 Tableau correspondant à la 20 francs 1936 Turin. Qualité Cote 1976 Cote 1989 Cote 2001 Cote 2014 Cote 2024 TB 76 457 259 400 200 TTB 152 610 320 550 400 SUP 229 914 488 850 900 Dans le catalogue de 1976, il y a un commentaire très intéressant sur la frappe de 1936 et 1939 qui explique que ces millésimes existent car des monnaies ont été vues par des experts ; ces pièces étaient très rares à l’époque. Depuis, des exemplaires neufs sont apparus, ce qui laisse penser à la trouvaille d’un rouleau à une date récente. Tableau correspondant à la 5 francs 1936 Lavrillier. Qualité Cote 1976 Cote 1989 Cote 2001 Cote 2014 Cote 2024 TB 114 762 610 950 1000 TTB 229 1371 914 1300 1400 SUP 686 1982 1372 2200 2500 La cote de cette pièce en SPL est illogique dans la mesure où 1936 est aussi rare que 1939, mais sa cote est divisée par trois, comprenne qui pourra ! En attendant, aucune monnaie de 1936 n’a été gradée en SPL (MS63/64) ou FDC (MS65) et actuellement seuls deux exemplaires sont MS62 (SUP). C’est sans aucun doute une des plus grandes raretés françaises du XXe siècle, ce qui explique je pense la hausse continue bien que limitée et quelle que soit la qualité. Je m’attendais à voir une hausse plus significative pour toutes les pièces de qualité SUP par rapport au TTB ou au TB et effectivement c’est plus ou moins le cas à une exception près, celle de la 5 francs 1936 qui a une cote aberrante. Cela signifierait que les amateurs sont à la recherche de pièces de meilleure qualité et sont donc prêts à payer davantage. Le cas de la 5 francs AN8A Union et Force m’étonne un peu dans la mesure où ce type est difficile à trouver en SUP, bien qu’il ait été frappé pendant de nombreuses années et dans plusieurs ateliers. Le « problème » est toujours le même : y a-t-il eu un seul état de conservation TTB (ou SUP) ou plusieurs ? Il arrive que lors d’une vente aux enchères, il y ait deux fois la même pièce dans la même qualité, mais l’une se vendra 50% plus cher que l’autre et la raison est sans aucun doute la qualité ! Dans cette deuxième partie, on constate que l’intérêt de cette étude est modéré et n’apporte pas d’informations significatives, contrairement à la première partie. Il est toujours indispensable dans le cas particulier de monnaies rares d’effectuer des recherches plus approfondies à partir desquelles on aura de vraies informations. Un catalogue de cotation est une source de référence mais en aucun cas fiable à 100% ; c’est une base indispensable et très intéressante, mais il faut en tant qu’amateur aller plus loin ! Finalement, il est nécessaire de remarquer que l’étude que je présente est faisable dans le cas d’une qualité SUP ou éventuellement inférieure, car les cotes existent. Par contre cela est impossible pour les qualités supérieures à savoir SPL et FDC, pour la simple raison que dans beaucoup de cas, il n’y a pas de cote. Les cotes existantes pour les monnaies relativement rares sont à prendre avec précautions, car parfois elles sont très éloignées de la réalité : comment attribuer une cote à une monnaie que l’on ne voit jamais dans un état de conservation donné ? Yves BLOT L’ÉVOLUTION DES COTATIONS
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