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Bulletin Numismatique n°239 39 QUARTS DE PARISII : TIR GROUPÉ ! Très belle petite monnaie sur un flan fin et centré. Un plat de frappe au droit, mais une très belle tête tout en finesse. Quelques rayures superficielles. Joli revers détaillé. Patine de collection. TTB 4 500€/ 9 000€ Avec son certificat d'exportation de bien culturel n°225125 délivré par le ministère français de la Culture. Notre troisième exemplaire, aujourd’hui attribué aux Parisii ou aux Parisiaques (DT), serait un monnayage homotypique de ce peuple. Nous avons déjà abordé ce thème pour un rarissime statère de cet ensemble (BN 235). L’oppidum principal des Parisii avant la conquête n’aurait pas forcément été Lutèce comme évoqué plus haut mais situé dans l’un des méandres sinueux de la Seine dont le lit s’est modifié au cours des siècles. De nombreuses découvertes, notamment effectuées à Nanterre, mais aussi dans d’autres départements de la petite couronne, pourraient modifier notre jugement. Quant aux monnaies des « Parisiaques », plusieurs options entre des peuples contigus sont toujours d’actualité. Les limites estouest de la civitas des Parisii pourraient bien être circonscrites en est-ouest par les villes de La-Queue-en-Brie (94) et LaQueue-en-Yvelines (78), cauda, forme latine de la Queue pour fin ou limite, marquant les limites extrêmes de la civitas Parisiorum. 3) Tiers de statère d’or, classe II (Or, 1,92 g, 15,5 mm, 12 h) A/ Anépigraphe Tête à droite, la chevelure en croissants R/ Anépigraphe Cheval à gauche, une esse devant la tête; une rosace perlée au-dessus du dos (sous un filet accosté d'un croissant de part et d'autre) ; grènetis LT 7804 var – DT 2422 – Sch/ D 198 – Z 274 - Les monnaies gauloises des Parisii, J.-B. Colbert de Beaulieu, p. 142, fig, n° 8-15 Monnaie frappée sur un flan régulier, avec un droit un peu mou mais un revers plus net, si ce n’est sous le cheval. Patine orangée. TB+ 2 500€/4 500€ Au XIXe siècle, lors de la rédaction du catalogue des monnaies gauloises de la BN, cette série était attribuée aux Parisii. Dans son ouvrage sur leur monnayage, J.-B. Colbert-de-Beaulieu classait cette série « homotypique des Parisii » au sud-ouest de Paris, entre les Aulerques Eburovices et les Carnutes, en proposant une attribution aux Durocasses qui lui est restée jusqu'au récent ouvrage de J. Sills. Dans son travail, il restitue cette série à un atelier rattachable aux émissions parisii. Selon J.-B. Colbert-deBeaulieu, les poids des quarts de ce type « oscille entre 1,80 et 2,07 grammes ». Concernant la métrologie, il concluait qu’il ne s’agissait en fait d’un tiers de statère. Les poids correspondraient effectivement à un statère unité trop lourd. Il faisait justement remarquer « que le poids d’une division n’excède pas proportionnellement celui de l’unité. Il nous semble donc avoir affaire à des tiers de statère. » Jean-Baptiste Colbert de Beaulieu intègre cette série dans le monnayage des Parisii, comme série homotypique. Dans le Nouvel Atlas, ces monnaies sont classées comme Parisiaques. J. Sills précise que cette série spécifique serait issue d’un troisième atelier rattachable aux Parisii. Toutes les monnaies de cette série sont altérées par un coup de burin, très nettement porté au revers de notre exemplaire, avec les traces en reliefs sur le droit devant le visage. Vous l’aurez compris, nous avons un petit faible pour ces divisions si attachantes qui, si elles ne sont ni les plus belles, ni les plus spectaculaires, ont pour nous les « yeux de Chimène » ! * « FLUCTUAT NEC MERGITUR » Viviane BÉCLIN et Laurent SCHMITT * C’est la devise de la ville de Paris, encore aujourd’hui : battu par les flots, mais ne sombre pas ! Lm299 : 50 € Ln 12 : 43,50€ au lieu 87€ Lc 190 : 86€ CV 15 : 45€ Ln 64 : 55,10€

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