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Bulletin Numismatique n°239 23 Jenkins & Lewis, RNS, SP 2, Londres, 1963, p. 108, n° 380 ss (Group IX, p. 37-39) (même coin de droit que les exemplaires JL 380-383, pl. 17 (9 ex.). Le coin de revers pourrait être nouveau. J. Alexandropoulos, A 26, pl. 1 – M. Thompson, O. Morkholm, Colin M. Kraay, An Inventory of Greek Coin Hoads, ANS, New York, 1973, n° 2271 - F. de Callataÿ, RQEMH 328. Exemplaire sous coque NGC AU (Srike 5/5, Surface 3/5). Exemplaire provenant de la vente Ira & Larry Goldberg 59, lot n° 2059 et de la collection du Dr. Benoît Odaert. Cet exemplaire pourrait provenir du trésor de Tunis, découvert en 1948 (IGCH 2271). Avec son certificat d’exportation n°240842 délivré par le ministère français de la Culture. Pour cette série, Jenkins et Lewis avaient recensé vingt-sept numéros en 1963 pour quarante-et-un exemplaires avec six coins de droit et vingt-quatre coins de revers. Tous les exemplaires, excepté le n° 386, (Paris, BnF, collection de Luynes, n° 3749) sont réputés provenir du trésor de Tunis (IGCH. 2271) qui aurait contenu plus de 60 pièces de ce type, signalé par E.S G. Robinson pour la première fois en 1953, NC. 1953, p. 31. Ce trésor semble avoir été distinct de celui constitué par des statères d’or du groupe III, trouvé à Tunis en 1949 (IGCH. 2261). Le trésor a été dispersé sur le marché numismatique européen, français, suisse et anglais ainsi que chez deux collectionneurs privés, R. B. Lewis et Pflieger. Un nouveau lot, réputé provenir de la même trouvaille, est parvenu sur le marché français au début des années 90. Depuis, le début des années 2000 quelques exemplaires apparaissent sporadiquement sur le marché, parfois provenant de vieilles collections (le dernier en date, l’exemplaire CNG. 82, 16 septembre 2009 n° 316, provenant de la collection Pflieger (JL. 84/1)). Les poids pour cette série varient entre 12,40 g et 12,57 g avec une classe modale à 12,50 g avec une moyenne de 12,48 g pour trente-trois exemplaires. Pour le titre, il varie de 94% à 97% pour 15 exemplaires, ce qui représente une moyenne de 95% d’or. Dans son étude publiée en 1997, François de Callataÿ reprend l’étude de ce type (RQEMH 328) et détermine un indice charactéroscopique de 6,83 avec une probabilité de 6,3 de coins de droit avec la méthode de Carter avec 0,4 coins en plus ou en moins et une estimation de 97,6% des coins de droit connus avec la méthode de W. W Esty. Sur les 41 exemplaires de l’étude de JenkinsLewis, publiée en 1963 sur les six coins de droits répertoriés, 1 coin n’est connu que par un seul exemplaire, 1 par 4, 1 par 5, 1 par 8, 1 par 9, enfin le dernier coin de droit est connu par 14 exemplaires. Notre exemplaire vient compléter cet ensemble qui mériterait une nouvelle étude à la lumière des exemplaires apparus sur le marché depuis la rédaction du travail de Jenkins-Lewis en 1963 et qui a changé légèrement le faciès de notre échantillon de départ, si nous retenons bien le nombre de 60 pièces dans le trésor de 1948. L’émission de notre trihémistatère doit précéder de quelques années le début de la première guerre Punique (260241 avant J.-C.), quand les deux cités rivales étaient encore en paix ! Marie BRILLANT et Laurent SCHMITT UN DES FLEURONS DE LA NUMISMATIQUE PUNIQUE ! Retrouvez l’histoire du Franc à la vente sur Cgb.fr 19€90

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