cgb.fr

Bulletin Numismatique n°239 18 LE COIN DU LIBRAIRE, DIE MÜNZEN DES BYZANTINISCHEN REICHES 491-1453 Andreas Urs Sommer, Die Münzen des Byzantinischen Reiches 491-1453, Mit einem Anhang : Die Münzen des Kaiserreichs von Trapezunt, 2. Auflage, Regenstauf, 2023, 736 pages, relié cartonné, 17x24 cm, nombreuses illus. n&b dans le texte, cotes en € pour trois états de conservation. (MBR) Code : Lm 309. Prix : 69€. Lors de la publication de la première édition en 2010, je n’avais pas rendu compte, semble t-il, de l’ouvrage d’Andreas Urs Sommer que je connais depuis longtemps et que j’avais félicité à l’occasion de la sortie de son livre à la bourse de Münich. Depuis le MBR, abréviation utilisée pour le définir dans les colonnes des catalogues et de la base de Cgb.fr comme nous l’utilisons, acronyme pour « Die Münzen des Byzantinischen Reiches 491-1453 », est devenu une référence incontournable pour le classement des monnaies byzantines. Nous sommes d’autant plus heureux de présenter la deuxième édition qui vient de paraître, augmentée de 200 pages par rapport à la première. L’allemand qui pourrait sembler un obstacle insurmontable à la consultation de ce livre n’en est pas un, à l’heure des traductions simultanées et de l’intelligence artificielle, et ce sera un faux argument pour ne pas acquérir cet outil indispensable pour qui s’intéresse à ce monnayage. Nous ne reviendrons pas sur les limites chronologiques de l’ouvrage qui ne débute qu’en 491, date du début de règne d’Anastase (491-518) qui succède à Zénon (476-491), considéré comme le dernier Auguste de l’Empire romain d’Orient qui clôt la longue série des princes depuis Auguste, et qui prend fin avec la chute de Constantinople le 29 mai 1453. En réalité, en y joignant comme son sous-titre l’indique le royaume de Trapézonte (Trébizonde), il faut reculer ce terme jusqu’en 1461 et la chute de cet avatar byzantin. Si l’ouvrage a pris deux cent pages entre 2010 et 2023, l’auteur a eu l’intelligence de conserver sa méthode de présentation, de classement et de numérotation, ce qui facilitera grandement son utilisation pour les possesseurs de la première édition. En effet, si l’ouvrage est complètement recomposé, les nouveaux ajouts, que ce soit des types, des variantes ou des photos, viennent s’insérer dans le corps du livre. La table des matières « inhaltverzeichnis » (p. 5-6) très utile devra être marquée afin de pouvoir se repérer. L’ouvrage est classé chronologiquement entre Amastase Ier et Constantin XI Paléologue. Suivent les préfaces de la première édition de 2010 et la seconde de 2023 (p. 7-8). Un point est consacré à à la structure du catalogue (p. 9-10) avec des exemplaires précis, choisis à partir du catalogue sur lequel nous allons revenir. L’auteur explique ensuite comment indiquer qu’une monnaie est byzantine (p. 11-12) et poursuit avec un excursus sur les estimations et les qualités de conservation des pièces (p. 1213). Une esquisse historique (p/ 14-15) devance un point sur les dénominations monétaires (p. 16-17) suivi par une partie consacrée à l’iconographie monétaire (p. 17-20) précédant une introduction sur les datations des monnaies (p.20). Le point suivant est réservé aux ateliers et aux officines (p. 2122), accompagné de la liste des ateliers. Cette partie est complétée par une importante liste d’abréviations figurant sur les monnaies et leur traduction (p. 22-23) complétée par les abréviations usuelles (p. 24). Un bibliographie détaillée vient compléter et clore ce chapitre (p. 24-31), le seul qui pourrait susciter des interrogations linguistiques. Le catalogue débute à la page 32 pour se terminer à la page 619 pour la première partie et de 620 à 679 pour le monnayage de Trapézonte. Nous avons au total 92 entrées correspondant aux différents empereurs ayant battu monnaie ainsi que certaines annexes. Pour Trapézonte, nous avons dix-sept chapitres entre Alexis Ier Comnène (1204-1222) et les ultimes monnaies anonymes de la région qui referme cette partie. Pour chaque règne, le classement se fait par atelier en débutant par Constantinople, puis par métal en commençant par l’or, l’électrum, suivi de l’argent, du billon et enfin des monnaies de cuivre. La numérotation est continue. Les nouvelles monnaies apparues entre les deux éditions sont indiquées par un N et viennent s’insérer entre deux numéros. Quand plusieurs monnaies sont concernées, nous avons le numéro suivi de deux N. Quand un nouveau type ou une nouvelle dénomination sont introduits, ils sont suivis d’un V. Pour chaque numéro, nous pouvons parfois trouver plusieurs sous-numéros pour des variantes, des années, des officines. Les cotes, quand elles sont indiquées, sont données dans trois états de conservation (schön = B à TB ; sehr schön = TB à TTB et vorzüglch = TTB à SUP). Les cotes sont fournies en euro. L’ouvrage est très richement illustré aussi bien pour les monnaies rares que pour les courantes, souvent de bonne qualité,

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=