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Bulletin Numismatique n°233 47 reflètent la rareté réelle des pièces, il faut consacrer beaucoup plus de temps d’analyse et de recherche. Cependant au vu des résultats présentés dans les différents tableaux et donc de la quantité d’exemplaires réellement beaux et en particulier pour les ateliers de Strasbourg et Bordeaux, j’en déduis sans l’ombre d’un doute que ces monnaies dans les états SPL et FDC sont sous-cotées. Je comprends tout à fait que dans un catalogue, toutes les cotes ne peuvent jamais être un reflet du marché en temps réel et qu’elles ne peuvent pas non plus prendre en compte la rareté des monnaies pour les états de conservation supérieure car le travail correspondant serait énorme. C’est pour cela que je recommande fortement de faire des recherches plus approfondies quelle que soit la série. En tant qu’amateur, c’est à vous, le premier intéressé, de réaliser cette démarche dont vous en tirerez les fruits. Attention cependant, car pour ce qui est des cotes, celles-ci peuvent changer énormément à rareté et qualité équivalente, selon le nombre d’amateurs intéressés. Or étant donné que vous ne disposez pas de cette information, il faut chercher d’autres sources. Ce que je viens d’écrire au paragraphe antérieur quant au prix est valable pour la série de 10 centimes de Napoléon III, mais probablement pas pour la série suivante, c’est à dire pour les 10 centimes de la troisième République à l’effigie de Cérès. Bien que dans cette série, certaines années et ateliers soient bien plus rares que pour la série de Napoléon III et par conséquent que les cotes soient plus élevées, ce qui semble « logique », est-ce que ces cotes sont pertinentes ? En fait je ne sais pas, il faut effectuer des recherches ! Pour avoir une « idée » de l’intérêt que portent les collectionneurs à une certaine série, personnellement je regarde sur internet les sites de professionnels ainsi que par exemple sur ebay les offres correspondantes à la série recherchée, MAIS uniquement pour les très belles pièces (il faut toujours privilégier la qualité). À partir de là, il faut être logique : si les pièces sont assez courantes, il se peut qu’il y ait beaucoup de matériel ou/et qu’il y ait peu d’amateurs. Dans le cas où il y a très peu de monnaies, cela signifie que la demande est supérieure à l’offre et par conséquent cette série aura tendance à prendre de la valeur dans le futur. Par exemple dans le cas de la série présentée, j’ai compté approximativement 20 ou 25 pièces intéressantes parmi les sites que j’ai pu examiner tel que CGB, ebay et autres sites. On trouve facilement ces pièces chez de nombreux professionnels, mais étant donné la différence de prix entre une monnaie SUP et une SPL il n’y a pas photo, mieux vaut acheter du très beau ! Je le dis souvent et je le répète à nouveau, les monnaies françaises avant 1900 SPL ou FDC sont dans de nombreux cas rares ou très rares. Si l’on voit fréquemment des pièces de cette époque chez de nombreux professionnels ou lors de bourses, dans la majorité des cas, la qualité fait défaut. Du point de vue du numismate, les résultats que je viens de présenter sont intéressants dans la mesure où en effectuant des recherches qui ne sont pas réellement compliquées et qui sont à la portée de tout le monde en disposant d’un peu de temps, on peut orienter de façon plus cohérente et intéressante sa collection. On arrive souvent à des résultats inattendus ou à des cas très particuliers qui apportent de l’intérêt supplémentaire. Je n’ai d’ailleurs pas effectué de recherches quant aux prix réalisés lors d’enchères, car ceux-ci sont difficiles à trouver, mais cela reste néanmoins possible si l’on s’en donne la peine. Les prix réalisés que l’on trouve aisément sont ceux qui apparaissent dans les archives de CGB et qui par conséquent tiennent compte des cotes. À partir de ces prix, vous pouvez suivre la tendance et aussi connaître le nombre d’exemplaires vendus par années, ateliers, qualité… Cette série constituée en tout de quatorze années et ateliers différents est à mon avis très intéressante et elle a du potentiel pour plusieurs raisons : • Ces pièces sont très belles. • Les prix sont relativement bas. • Les pièces ayant une bonne taille, on peut observer aisément les détails à l’œil nu. • La série est relativement « petite » et l’on peut ainsi espérer la compléter un jour. • Ces monnaies ayant été frappées depuis bien plus d’un siècle, je doute fort que l’on retrouve dans le futur de nombreux exemplaires de qualité. • Malgré le fait que ces monnaies se trouvent très facilement, la très grande majorité des exemplaires ne sont pas de LA SÉRIE DE 10 CENTIMES DE NAPOLÉON III À LA TÊTE LAURÉE Collectionnant les monnaies de 5 francs et 2 francs de Napoléon 1er (frappes courantes, flan bruni et essais) ainsi que les napoleonides en argent de haute valeur faciale, je suis toujours à la recherche de très belles pièces comme celle ci-dessous et je paye en conséquence. Si vous avez de très belles monnaies dont vous voulez disposer, n’hésitez à me contacter, nous arriverons toujours à un accord et nous serons tous gagnants. Yves BLOT 06.52.95.61.96 - 04.13.63.77.40 yvblot@hotmail.com

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