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Bulletin Numismatique n°231 16 Sylloge Nummorum Romanorum (SNG) Italia – Firenze, Monetiere del Museo Archeologico Nazionale. Volume XIII, Diocletianus – Licinius II. Ministerio Della Cultura, Direzione regionale musei della Toscana, Edizione D’Andrea, Firenze, 2022, relié cartonné, 21 x 29, cm, 240 pages, illus. couleur, 850 pièces. Code : Ls 116. Prix : 38€. Nous avons déjà eu plusieurs fois l’occasion de présenter des volumes de cette série qui a débuté en 2012 avec le premier volume, de César à Auguste. Depuis huit autres volumes ont été publiés, le dernier en date l’année dernière, consacré aux règnes d’Émilien à Victorin (BN 219). C’est donc le dixième volume de la série dont nous vous proposons le compte-rendu aujourd’hui. Faut-il rappeler que l’idée du SNG est apparue en 1931 sous l’autorité de la British Academy et concernait exclusivement les monnaies grecques. La présentation devrait être succincte. Depuis cette date, plusieurs centaines de volumes ont été publiés d’abord en grand format et depuis au format A4. Les monnaies romaines ont suivi cette forme de publication, surtout en Italie, dont les collections nationales ou régionales sont pléthores. Le nouveau volume de la série florentine reprend les mêmes caractéristiques que les volumes précédents et débute par une présentation sous les plumes de S. Casciu, de la Direction régionale des musées de Toscane et de M. Iozzo, de la Direction du Musée Archéologique de Florence (p. 3), suivi de celle des éditions D’Andrea (p. 4). L’introduction (p. 5-8) est due à Niccolo Daviddi, rédacteur du catalogue (p. 9) avec la table des abréviations. Le catalogue débute à la page 10 avec une présentation aérée, claire et précise avec à chaque fois : la description du droit et du revers, les références bibliographiques, le métal, la dénomination, le poids, le diamètre et l’axe des coins, suivi du numéro d’inventaire du musée. Chaque règne est précédé d’une très courte présentation des empereurs. À ce niveau, nous signalons que le catalogue n’est pas numéroté en continu, mais comme pour les autres volumes, la numérotation se fait par Augustes ou Césars. Si toutes les monnaies sont photographiées, parfois avec des agrandissements pour les monnaies les plus rares, la qualité des monnaies en billon ou en cuivre est souvent décevante, trop sombre, parfois un peu floue, difficilement lisible à cause de la qualité d’exemplaires frustes. Comme nous venons de l’indiquer, le catalogue suit l’ordre chronologique depuis Dioclétien jusqu’à Licinius II César. Le catalogue nous offre donc 189 numéros pour Dioclétien (p. 10-51), 1 numéro pour Julien de Pannonie (52-53), 186 pour Maximien Hercule (p. 54-97), 113 par Galère (p. 98-123), 2 pour Galéria Valéria (p. 124-125), 3 pour Allectus (p. 126127), 91 pour Constance Ier Chlore (p. 128-149), 37 pour Maximin II (p. 150-161), 4 pour Sévère II (p. 162-165), 114 pour Maxence et Romulus (p. 166-187), 84 pour Licinius Ier (p. 188-209) et 12 pour Licinius II César (p. 210214), soit un total de 836 numéros et 850 monnaies décrites et illustrées. À l’intérieur de chaque règne, le classement se fait en par ateliers en suivant l’ordre géographique de l’Occident à l’Orient, de Londres à Alexandrie (ordre de classement suivi dans les volumes VI à X du Romana Imperial Coinage (RIC). Parmi les exemplaires exceptionnels que détient le musée de Florence, nous notons un aureus unique de Dioclétien (n° 1, p. 11) ainsi que les quatre aurei de l’atelier de Cyzique, présentant une contremarque derrière la tête et provenant de la collection d’Este (n° 123 et ss, p. 38-39), mais ce ne sont pas les seules pièces qui proviennent de cette prestigieuse collection. Ainsi l’aureus de Julien de Pannonie (n° 1, p. 53) ou bien encore ceux de Maximien Hercule pour l’atelier de Rome (n° 55 ss, p. 72-73) ou bien encore l’exemplaire unique de Maxence de l’atelier d’Ostie avec le buste de face (n° 58 bis, p. 177) sans oublier l’exemplaire de Licinius Ier pour l’atelier d’Héraclée (n° 53 bis, p. 200). Mais nous avons aussi pour Maximien un aureus de la plus grande rareté attribué à l’atelier de Meaux (?) (Iantinum). Un aureus de Maximin II de l’atelier d’Alexandrie est à relever (n° 31, p. 159) ainsi que celui de Licinius Ier au buste de face (troué) de l’atelier de Nicomédie (n° 60, p. 203). Une liste des ateliers clôt le catalogue (p. 215) suivi d’une carte (p. 216) et des différents index (p. 217-234). Ces index se déclinent par personnages, ateliers, légendes de droit, légendes de revers, types de revers. La bibliographie vient compléter l’ouvrage (p. 235-236) et se termine par la table des matières (p. 237). Malgré les critiques constructives concernant les photos des monnaies de cuivre, je vous invite à acquérir ce nouvel opus de cette très belle série et le cas échéant à le compléter avec les ouvrages encore disponibles. Laurent Schmitt (ADR 007) LE COIN DU LIBRAIRE, SYLLOGE NUMMORUM ROMANORUM - ITALIA

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