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Bulletin Numismatique n°230 57 Lot 4611074 : 500F Pierre et Marie Curie essai de 1993 : quatre participants et un prix de 13001 euros pour cet essai unique de 1993. Nous pourrions en détailler des dizaines d’autres mais ces cinq records nous éclairent sur les tendances à venir. Cinq billets d’exception, cinq billets spéciaux : neuf, faux, fauté, petit numéro, essai. Que les billets en état NEUF trouvent facilement preneurs, réalisent de bons prix et dépassent souvent l’estimation montre que l’arrivée des SLABS sur le marché français étire encore les écarts de prix entre les billets SUP ou SPL et NEUF, et même entre le pr.NEUF et le NEUF. La précision des descriptions sur les billets non slabés est essentielle même si on peut regretter qu’une trace de comptage, qu’un pli de liasse, ou qu’un épinglage de banque puissent à ce point influer sur le prix, nous devons nous y plier. Un seul conseil, profitez-en pour acheter ces états qui sortiront entre 58 et 65 sous SLAB, ce sont souvent les plus beaux connus ! Bojarski est un mythe, l’homme, son histoire, ses billets, font que ses œuvres sont activement recherchées, mais dans cette vente, tous les faux ont été plébiscités. Bien entendu, oublions les photocopies, le faux intéressant est celui qui est une fabrication réelle, pas une reproduction banale. 12 200 euros pour le Montesquieu H.402, 11 500 euros pour le Pascal E.50 numéros identiques, les fautés ont leur public. Dans cette collection, les 150 qui étaient présentés ont trouvé preneurs, avec des enchères souvent élevées et un bon nombre de participants. Les collectionneurs se spécialisent et les fautés de la Banque de France sont rares et de plus en plus recherchés, les prix sont difficiles à évaluer, alors les occasions existent encore. Profitez-en ! Depuis des années, nous mettons en valeur les petits numéros, la tendance est mondiale et tous les collectionneurs aussi bien en France qu’à l’étranger sont friands de ces billets spectaculaires. Dans les anciennes collections comme celle de Claude Fayette il est fréquent d’en retrouver, il y a trente ou quarante ans, ces A.1 étaient amusants, originaux, mais les prix n’étaient pas en rapport avec leur rareté. Désormais ce sont les billets phares de toute collection qui se respecte. Que ce soit les A.1 ou les petits numéros aux changements de signatures, tous sont recherchés et nous n’avons aucun doute que les prix vont continuer de monter. La demande est forte et – par définition – l’offre non seulement réduite mais aussi facile à répertorier. Beaucoup recherchent le plus petit connu, mais le nombre de collectionneurs grandissant, ont peut aisément considérer que détenir un numéro parmi les 10 plus petits répertoriés est déjà une valeur sûre. Un conseil : les petits numéros aux changements de signatures sont parfois encore abordables, cela ne durera pas. En conclusion, le billet Banque de France se porte bien, les amateurs hexagonaux sont avides de raretés et les prix deviennent sérieux, mais les collectionneurs étrangers sont très présents et n’hésitent pas à proposer des offres records difficiles à concurrencer. L’avenir est prometteur et nul doute que la « saison 2 » de la collection Claude Fayette sera incroyable… mais il faudra patienter un peu, d’ici là, que ce soit en mai prochain, en juillet, en août et jusqu’à fin 2023, les ventes vont se succéder avec de belles raretés proposées, c’est promis ! Jean-Marc DESSAL LA COLLECTION FAYETTE : PROMESSES TENUES DISPONIBLE DÈS MAINTENANT Claude FAYETTE et Jean-Marc DESSAL 29,00€ réf. lc2021

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