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Bulletin Numismatique n°228 42 Après le salon en demi-teinte de juillet 2022, nous attendions avec impatience de nous retrouver en ce début du mois de février pour la plus importante manifestation numismatique en Europe qui se tenait comme ces dernières années à l’hôtel Estrel à deux pas du S Bahn dans des locaux gigantesques avec pas moins de sept espaces d’exposition dont un uniquement réservé aux matériels de fabrication monétaire, soit plusieurs milliers de mètres carrés. La fréquentation, après deux ans de Covid, était aussi au rendezvous, le chiffre de 8 000 personnes a été avancé sur trois jours, ce qui me semble un peu surévalué, mais le premier jour, le vendredi, dans certains espaces, les plus petits, il était presque impossible de se frayer un chemin tellement l’affluence était au rendez-vous. Les professionnels semblaient satisfaits et ont particulièrement bien travaillé le vendredi et le samedi matin. À partir du samedi après-midi, la fréquentation était moins fournie et le dimanche matin, cela sentait déjà la fin du salon et certains exposants manquaient à l’appel. Au moment de mon départ, vers 14 heures, les allées étaient clairsemées et les exposants sur le départ. Si l’accueil du public et des professionnels avait débuté dès 8 heures le vendredi, les instituts d’émission avaient déjà fait leur « show » dès le jeudi 2 février en présentant pour la plupart dans les auditoriums dédiés, les programmes d’émission des grands instituts pour l’année 2023. Dans le grand hall, on pouvait découvrir aussi bien les stands des pays, appartenant à l’Union Européenne (France, Allemagne, Belgique, PaysBas, Autriche, Italie, Vatican, Espagne, Portugal, Grèce, Pays Baltes avec la Lettonie et la Lituanie, Croatie ayant rejoint l’Euro le 1er janvier 2023) mais aussi la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie ou bien encore la Bulgarie et leurs monnaies nationales, mais aussi les instituts monétaires du Royaume-Uni, de Gibraltar ou de Suisse ou encore plus lointains avec le Canada, les États-unis, la Chine, la Thaïlande, Israël, l’Inde, le Japon ou bien encore l’Australie, en espérant n’avoir oublié personne ! Il fallait noter la présence de l’Ukraine sur ce salon dans les conditions difficiles que rencontre ce pays actuellement. Outre l’ensemble des établissements monétaires et ceux proposant des produits basés sur les métaux précieux, fort bien représentés, nous pouvions aussi rencontrer le Staatlische Museen de Berlin, de grandes maisons d’éditions comme Battenberg Gietl Verlag, des périodiques comme Money Trend revenu sur le marché après une interruption. Nous avons croisé plusieurs fois Ursula Kampmann de Coins Weekly. Les groupements professionnels allemands comme BDM et le GFN étaient aussi présents ainsi que l’AINP et la FENAP. Mais nous pouvions rencontrer aussi les grandes plateformes de vente comme Catawiki, Delcampe ou eBay ou les instigateurs du projet Numista, mais aussi, les sociétés de grading, NGC ou PCGS. Là encore, si nous avons oublié de citer certains, qu’ils me pardonnent ! Nous pouvions nous procurer le matériel sur les stands, de Safe, Lindner ou Leuchturm. Mais la partie la plus importante du salon était bien entendu occupée par les numismates professionnels. Au départ, il y a plusieurs années, après le passage à l’Euro, c’était les marchands de la nouvelle monnaie qui prosposaient Stater kits, rouleaux, euros circulant ou commémoratifs et monnaies de collections sans oublier les coffrets, billets, billets 0euro, qui étaient les mieux représentés. Aujourd’hui vous pouvez aussi bien trouver des monnaies antiques, allemandes ou étrangères, des billets, des jetons ou bien encore des médailles. Berlin est devenue en quelque sorte « La Mecque » de la numismatique où le monde se donne rendez-vous. Il lui manque encore, comme à New York, les grandes ventes internationales qui précèdent ou suivent le salon en dehors de la traditionnelle vente de Künker. Mais, allez-vous me dire, il n’a pas encore évoqué Cgb.fr ? Eh bien CGB avait un très beau stand dans l’espace menant à la grande salle (stand R 20) Marielle, Fabienne et Pauline y recevaient les collectionneurs venus nombreux et outre les ouvrages dont la dernière version du FRANC Poche, monnaies et billets y étaient proposés et ont trouvé très souvent preneur. Au total plus de 280 professionnels ont accueilli pendant ces trois jours de festivités plusieurs milliers de personnes dont pas mal de jeunes de moins de trente ans, des femmes, oui des femmes, une espèce qui existe bien en numismatique. Le salon était particulièrement bien organisé malgré une très longue file d’attente, le premier jour. BERLIN LE 50E WORLD MONEY FAIR DU 3 AU 5 FÉVRIER 2023

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