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Bulletin Numismatique n°227 18 LE COIN DU LIBRAIRE, SESTERCES DES ANTONINS (96-192), III – ANTONIN LE PIEUX (138-161) Jean LACOURT, Sesterces des Antonins (96-192), III – Antonin le Pieux (138-161), Igé, 2022, broché, 21 x 29,7 cm, 332 pages dont 30 planches couleur, 590 photos, nombreux index. Code : Ls100. Prix : 65€. Qui aurait pu imaginer il y a un an en janvier 2022, que douze mois plus tard, les trois premiers volumes, sur les cinq prévus, de la série sur les sesterces des Antonins entre Nerva et Commode (96-192) auraient déjà été publiés ? En effet après le premier volume consacré à Nerva et Trajan paru en janvier 2022 (compte-rendu dans le Bulletin Numismatique 217), nous avons aussi commenté le deuxième volume consacré au règne d’Hadrien publié en août de la même année (compte-rendu dans le Bulletin Numismatique 222). Nous vous soumettons aujourd’hui notre vision dans un troisième volet consacré au règne d’Antonin le Pieux. Dans le Bulletin Numismatique (BN) 217, de mars 2022, nous vous rendions compte de la parution d’un premier volume d’une série qui en comportera cinq au total, consacré au monnayage de la dynastie Antonine, entre Nerva et Commode (96-192). Cette série est dédiée à l’étude la plus complète possible sur la dénomination phare du monnayage romain depuis la Renaissance : le Sesterce. Le premier volume avec 224 pages dont 10 planches et 189 photos de droit et de revers portait sur le monnayage du fondateur de la dynastie, Nerva (96-98) et de son successeur immédiat, Trajan (98117). Notre compte-rendu du Bulletin Numismatique n°222, de septembre 2022, dans les mêmes conditions présentait le deuxième, avec 372 pages, dont 25 planches et 500 photographies de droit et de revers, consacré à Hadrien. C’est grâce à la ténacité de son auteur, Jean Lacourt, et de son épouse Muriel qui l’accompagne tout au long de cette aventure que cette série a pu voir le jour. Aujourd’hui avec les trois premiers ouvrages de la série, c’est plus de 900 pages et 1 270 photos de droit et de revers qui permettent de découvrir la riche iconographie de cette dynastie si attachante qui a marqué Rome et symbolise à elle seule la « Paix Romaine » et le Haut Empire. J’indiquais donc mon dernier compte-rendu que « Cette collection bien que déroutante, au premier abord, de par sa conception et sa présentation, est destinée aussi bien aux collectionneurs qu’aux professionnels et pourra aussi rendre de nombreux services aux chercheurs grâce à sa facilité d’utilisation. La formation et l’activité professionnelle de son auteur, botaniste, phytosociologue et entomologiste, maître de conférences à la Faculté des Sciences d’Orsay pendant plus de trois décennies, ne le destinait pas à l’étude des monnaies en général, ni des sesterces romains en particulier. Cependant son expérience technique acquise dans ces différents domaines scientifiques lui a permis, avec la rigueur qui le caractérise, de les appliquer avec bonheur à la numismatique. » Cette fois-ci, c’est moins de six mois après le second volume, que l’auteur nous livre la troisième partie de son œuvre, cette « saga » numismatique comme je l’ai nommée, et qui cette fois-ci, en respectant la chronologie, porte sur le règne d’Antonin le Pieux (138-161) avec les sesterces du susnommé d’abord comme César, sous Hadrien entre le 25 février et le 10 juillet 138, puis Auguste, de son épouse Faustine, morte en 140 et immédiatement divinisée, de son fils adoptif, Marc Aurèle, devenu César au début de son principat, associé au revers, du monnayage de son père. L’auteur y ajoute les monnaies d’Antonin frappées après sa mort en 161-162 par Marc Aurèle et Lucius Vérus, devenus Augustes. Ce troisième « opus » avec 332 pages voit encore le nombre des planches augmentées (30) avec au total 590 photographies de droit et de revers du monnayage. La conception du livre n’est pas classique ou traditionnelle, reposant sur les légendes de revers (Cohen, SIR, IGBI, RCV) ou sur un classement chronologique (RIC ou BMC/RE, MIR), mais d’une « clé » permettant l’identification très rapide et sûre des sesterces. Cette « clé », de conception inédite, débute par l’étude précise de l’avers et aboutit à son codage. À ce code d’avers viennent ensuite se greffer et fusionner un ou plusieurs codes de revers. » Pour chaque type, les ouvrages numismatiques de référence sont utilisés, suivis par l’inventaire des pièces recensées avec le recours au plus grand nombre de sources professionnelles des

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