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Bulletin Numismatique n°226 22 Cédric WOLKOW, Catalogue des monnaies romaines, Gallien, Decennalia & Donativa, Antoniniens de 262-263, atelier de Rome, Types, variantes, références, rareté, Besançon 2023, Éditions Bnumis, 10,5 x 17,5 cm, 82 pages, 40 planches, photos n&b. Code : Lc216. Prix :14,90€. Cédric Wolkow, en ce début d’année, nous livre un nouvel opus consacré au monnayage de Gallien pour l’atelier de Rome en 262-263, avec pour thème les Decennalia (dixième anniversaire de règne) et les Donativa (largesses et distributions impériales destinées aux militaires et hauts dignitaires), l’avant-dernier de la série, réservé à cet atelier avant une synthèse très attendue sur le sujet. Le plan de l’ouvrage est conforme aux volumes précédents, même si ces émissions sont beaucoup moins volumineuses, et en général beaucoup plus rares. Le sommaire de l’ouvrage se trouve aux pages 7 et 8. Cédric a confié le soin de rédiger la préface à Maxime Cambreling, professeur de lettres classiques (p. 9-12), qui rappelle les règles des vota soluta (à venir) ou des vota suscepta (révolus) liés aux anniversaires impériaux (decennalia, vicennalia) qui revêtent un aspect particulier pour Gallien puisque il est le premier empereur à les fêter depuis Sévère Alexandre (221235), les autres étant décédés avant de pouvoir les célébrer. Dans le même ordre d’idée, il souligne le rôle des Donativa (distributions réalisées en numéraire ou en nature) à l’occasion de la célébration de ces anniversaires. Pour les citoyens, nous évoquons plutôt le terme de congiaires, réservant celui de donativa pour les militaires et les fonctionnaires impériaux. Le donativum est toujours laissé à la discrétion de l’Auguste et fait intervenir Liberalitas (la Libéralité) dispensatrice des largesses impériales. Les notes liminaires (p. 13-21) évoquent les principes de l’ouvrage commun à l’ensemble de la série, mais en s’appuyant plus particulièrement sur la structure des émissions, la chronologie et les liaisons de coins entre les deux séries d’émissions. L’auteur rappelle aussi l’ouverture de l’atelier de Siscia en 263, qui utilise aussi ce type d’iconographie monétaire, sans oublier les productions illégales et les imitations qui commencent à se répandre dans la circulation monétaire. L’ensemble est largement illustré. La table des abréviations, de plus en plus riche, se trouve aux pages 22-25. Le chapitre suivant est consacré à une introduction qui explique l’utilisation du catalogue et surtout la codification des bustes, tout en s’appuyant sur la classification du Dr. Pierre Bastien dans son ouvrage consacré aux bustes monétaires. Mais cette codification reste complexe, malgré un tableau comparatif aux pages 38-39 entre les différents systèmes utilisés au Royaume-Uni dans le Roman Imperial Coinage (RIC) et les différents Coins Hoards of Roman Britain (CHRB) avec le Moneta Imperi Romani (MIR) des Autrichiens de R. Göbl pour la période, du code des bustes Bastien et du propre code de Cédric Wolkow. Si les dessins sont clairs et bien identifiés, la lecture dans le catalogue est parfois un peu difficile, en dehors des bustes les plus courants ainsi que la numérotation des types, devant permettre d’insérer les inédits et les manquants dans de futures éditions, le cas échéant. Le catalogue proprement dit se trouve aux pages 41 et 68 pour les deux groupes concernés avec d’une part l’ensemble des revers liés à Fides (la Bonne Foi) des soldats (p. 45-52) ou des prétoriens (p. 41-44), liés directement aux Donativa dans le cadre de l’atelier de Rome et qui sont des revers particulièrement rares et doivent être distingués du revers courant au LE COIN DU LIBRAIRE, CATALOGUE DES MONNAIES ROMAINES, GALLIEN, DECENNALIA & DONATIVA, ANTONINIENS DE 262-263

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