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Bulletin Numismatique n°225 40 Depuis mon premier Congrès international à Londres en 1986, le nombre et l’âge des chercheurs s’est bien renouvelé et je fais maintenant figure « d’ancien », le professeur Stanislaw Suchodolski, que j’ai connu en 1980/1981 au cours de l’EPHE de Jean Lafaurie, né en 1937 et polonais était le doyen des communicants et en français s’il vous plaît ! De nombreux jeunes doctorants voire étudiants en master participaient à leur premier congrès. La part des intervenants polonais et des pays avoisinants, Bulgarie, Roumanie, Moldavie, Tchéquie était aussi importante, sans oublier la participation de collègues ukrainiens qui avaient fait le déplacement malgré la guerre. La délégation française ne l’était pas moins. L’accueil de nos amis polonais était à la hauteur de leur réputation et nous avons partagé des moments de convivialité en dehors des réunions plénières. De nombreux étudiants avaient bénéficié de bourses afin de participer au Congrès, allouées par la CIN, le Centre numismatique de Varsovie (pour les Ukrainiens), le ministère de l’Éducation et des Sciences polonais, la Monnaie autrichienne l’ING et l’ÖNG autrichiens, l’AISN et le CoIN italiens, la RNS et la BNS britanniques. La SFN (Paris), l’ANS (New York) et le NNKLABD allemand complétaient ce panel. L’ambiance générale du Congrès était studieuse, mais détendue et le niveau scientifique était à la hauteur des attentes de ce type de conférence. Les actes du CIN seront publiés avant le prochain Congrès à Francfort et devraient voir le jour d’ici la fin de l’année 2024 ou le début de l’année 2025. Mais un Congrès international, c’est aussi un événement festif comme nous avons pu le découvrir pour la journée inaugurale du Congrès le 11 septembre. Le mardi 12 septembre, dans le cadre du Musée National Polonais, nous pouvions découvrir une exposition thématique afin de fêter dignement le centenaire du département des Monnaies et Médailles ayant pour titre « Sense and Sensible » avec un très intéressant ouvrage publié à la clé. Le mercredi soir, les congressistes se retrouvaient au Château Royal, dans la vieille ville, afin de visiter l’expostion « The Golden Collection, André van Bastelaer’s coins at the Royal Castle » et découvrir le très riche Cabinet des médailles. Le mercredi soir était réservé au dîner de gala au Palais des Sciences et de la Culture. Une conférence plénière était donnée le jeudi 15 septembre pour la présentation de l’ouvrage Ars critica numaria. Joseph Eckel (17321798) and the Transformation of Ancient Numismatics qui vient d’être publié à Vienne en 2022. Enfin, la cérémonie de clôture du Congrès venait prendre place le vendredi 16 septembre à partir de 18h00, précédant la réception organisée dans l’enceinte de l’Université qui était l’occasion de se voir une dernière fois en promettant de se retrouver nombreux en 2027 à Francfort (cf. BN 225). J’allais oublier, mais le Congrès, c’est aussi l’occasion de renouveler le Comité de la CIN, en charge d’organiser le proCONGRÈS INTERNATIONAL DE NUMISMATIQUE 2022 : VARSOVIE

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