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Bulletin Numismatique n°224 39 Toutefois, nous ne venions pas seulement pour partager des agapes et des discussions, mais aussi pour assister à des sessions articulées autour de 3 ou 4 communications, complétées par des tables rondes où sept à douze intervenants participaient à des thématiques particulières. Les séances débutaient chaque matin à 9h00 jusqu’à 10h30, puis reprenaient à 11h00 jusqu’à 12h30. Après la coupure du déjeuner, les travaux se continuaient de 14h00 jusqu’à 15h30, suivis d’une seconde session de 16h00 jusqu’à 17h30, et pouvaient se continuer par une présentation générale ou des visites de musées et/ou d’expositions. Le programme était donc très chargé et il était bien entendu impossible de suivre l’ensemble des communications. Le plus compliqué était donc de se concocter un programme à partir de l’organigramme qui nous avait été distribué et de faire des choix drastiques entre les différents thèmes, les différentes conférences et les différents intervenants. Pour ma part, outre les deux conférences que je devais faire le lundi matin à partir de 10 heures avec une demi-heure de battement entre les deux, j’ai pu participer au total à 18 sessions plus la séance inaugurale et la séance de clôture, soit un total de près d’une centaine de communications réparties sur les cinq jours de Congrès. Nous rappelons que les cinq langues du CIN sont : l’allemand, l’anglais, l’espagnol, le français et l’italien. La plupart des communications furent délivrées en anglais. Outre les tables rondes qui s’articulaient autour de thématiques précises comme la numismatique et l’informatique ou les trouvailles monétaires ou bien encore sur les faux ou les musées et la digitalisation des collections sans occulter plusieurs thèmes régionaux, nous avons eu des sessions réparties par grandes thématiques. Autrement les sessions s’organisaient autour des grands thèmes de la numismatique : le monde grec antique avec 20 sessions ; l’Antiquité en général (6 sessions), associée parfois au Moyen Âge (5 sessions) ; le monde celtique (3 sessions) ; le monde romain (21 sessions) ; l’Antiquité tardive et le début du Moyen Âge (4 sessions) ; le monde byzantin (1 session) ; le début du Moyen Âge (2 sessions) ; le Moyen Âge (12 sessions) ; la fin du Moyen Âge (1 session) ; les périodes médiévales et modernes (2 sessions) et enfin la période des Temps modernes (5 sessions) sans oublier les Médailles (3 sessions). Ces sessions étaient complétées par des thèmes plus spécialisés comme un atelier sur les liaisons de coins ou deux sessions consacrées aux poids monétaires et aux jetons, sans oublier plusieurs sessions traitant de informatique et de la numismatique avec les très nombreuses bases de données développées ces dernières années (RPC, RIC, CHRR, NUMISTA par exemple). Deux sessions étaient consacrées aux collections et collectionneurs, à l’histoire des collections (1 session), à la collection, aux vols et aux faux (1 session) ; les graffiti sur les monnaies (1 session) et les techniques de fabrication monétaire (1 session) sans oublier les différentes thématiques des tables rondes déjà abordées plus haut. La numismatique polonaise était bien sûr bien représentée et montre une école numismatique de grande qualité qui rayonne depuis Varsovie sur l’ensemble du pays avec Cracovie, Catowice, Posnan, Thorn, Vratislavié… Le « cru 2022 » était largement dominé par la numismatique antique et les thèmes récurrents qui lui sont associés, sans pourtant délaisser les autres périodes. Nous notons la part prise par le développement et l’augmentation des tables rondes autour de sujets factuels et prédéfinis et la part des posters qui permettent à des chercheurs qui ne peuvent se déplacer ou ne veulent pas prendre la parole de présenter leurs travaux. CONGRÈS INTERNATIONAL DE NUMISMATIQUE 2022 : VARSOVIE

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