cgb.fr

Bulletin Numismatique n°225 30 Dans le monde entier la recherche des petits numéros bat son plein, quels que soient le pays, la valeur de base du billet ou même la qualité, les collectionneurs sont nombreux à partager cette quête. En France, où en sommes nous ? Les plus petits numéros connus sont répertoriés sur le site de Claude Fayette et / ou sur le Blog Kajacques Ces données sont essentielles et j’invite tous les collectionneurs à communiquer leurs découvertes. Le petit numéro est avant tout spectaculaire. Tout le monde est habitué à voir des chiffres sans logique apparente sur les billets. Pourtant, dès que l’on montre à un « non-amateur » un A.1 n°0000… il s’étonne, questionne et comprend très vite l’intérêt du document et la passion du collectionneur. La logique est simple : obtenir le plus petit numéro possible. La rareté est évidente, le challenge sans cesse remis en cause, sauf pour les incroyables chanceux qui obtiennent un numéro 1 ! Bon nombre de A.1 petits numéros sont encore inconnus, surtout sur les émissions d’avant-guerre, mais ils existent très probablement. C’est aussi tout le charme et l’attrait de cette spécialisation. Le billet peut être neuf ou TB, d’un type rare ou commun, seul son numéro compte. Les plus petits numéros connus de chaque billet sont répertoriés. Être dans le top 3 est l’objectif, s’en approcher est déjà une vraie satisfaction. Beaucoup d’amateurs restent sur les « moins de 100 » voire « moins de 1000 », les regrouper sur plus d’une dizaine de types est déjà une performance. Les prix des petits numéros sont très difficiles à établir. Plus que jamais, c’est l’offre et la demande qui les déterminent. La demande est importante, l’offre rare, seuls les quatre billets de la dernière gamme se trouvent facilement (sauf les moins de 100), les premières séries ayant parfois été conservées ou fait l’objet de distributions à des clubs ou autres. Jean-Marc DESSAL A.1 LES PETITS NUMÉROS

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=