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Bulletin Numismatique n°225 22 Puis ils abordent les métaux, d’abord l’argent (billon) (p. 3032) pour le Bosphore, la Cappadoce, la Coelé Syrie, et l’Égypte puis le bronze (p. 32-35) qui couvre l’ensemble de l’ère géophique concernée de la Mésie Supérieure à l’Égypte. Ils s’intéressent ensuite aux ateliers et aux liaisons de coins entre ateliers, mis en lumière en son temps par K. Kraft (p. 35-37) et dressent une liste de 43 cités présentant cette particularité de la Macédoine à la Galatie en passant par l’Asie du volume VII. 1. Est abordé ensuite le thème de la circulation monétaire (p. 37-41) autour des trois métaux (or, argent et bronze) et des contremarques monétaires apposées sur le monnayage, magistralement étudié par C. Howgego. Enfin l’ultime et cinquième chapitre de cette introduction traite d’un sujet épineux et controversé, les dénominations monétaires (p. 42-55) avec une approche régionale différenciée, qui si elle ne pose pas trop de problèmes pour les monnayages d’argent et de billon reste plus problématique et parfois énigmatique pour les monnayages de bronze. Huit cartes, très détaillées, viennent compléter ce panorama (p. 57-64) où il manque cependant le réseau routier et les reliefs, en dehors de la carte 8. Nous avons ensuite un rappel qui se trouve dans chaque ouvrage sur le mode d’utilisation du catalogue (p.65) qu’il faudra aussi marquer d’un signet afin de le retrouver plus facilement, suivi par la liste des provinces et cités qui figurent au catalogue (p. 67-70) de la Mésie Supérieure à l’Égypte avec à chaque fois, le nom de l’intervenant sur le monnayge, la province et les cités concernées qui ont monnayé, les numéros du catalogue et les pages afférentes. Vingt régions sont concernées (provinces) avec au total 128 entités qui ont frappé monnaie entre 238 et 244. Ces quatre pages devront être elles aussi marquées ou photocopiées afin de faciliter l’utilisation de l’ouvrage. Le catalogue débute à la page 71 jusqu’à la page 695. Pour chaque cité ou entité, nous retrouvons le même plan avec un rappel sur l’histoire de la Province (ex. Mésie Supérieure, p. 71) avec une introduction sur l’histoire et le monnayage des cités (Viminacium, p. 71-72 par exemple) dont le monnayage commence sous le règne de Gordien III (an I = 239/240) puis le catalogue des monnaies qui comprend pour Viminacium 36 entrées pour Gordien III seulement (p. 72-78) répartis sur les six années de frappe (239/240-243/244). Pour chaque type, outre la description du droit et du revers, nous trouvons, le métal, le diamètre, le poids, les axes des coins, le nombre d’exemplaires dans les « core » (CCC), une ou plusieurs références bibliographiques, suivies par la liste des exemplaires recensés, celui étant en gras, figurant sur les planches dans le second volume (pl. 1-3 pour Viminacium). Ces données peuvent être complétées le cas échéant par des informations concernant des commentaires sur les légendes (ligatures de lettres par exemple) les contremarques ou bien encore les liaisons de coins entre les différents numéros du catalogue, parfois entre cités, voire entre régions ! Le catalogue comprend 3 895 entrées pour un total de 27 994 pièces signalées auxquelles il faut ajouter les 73 cités d’Asie et les 809 types du volume VII. 1. C’est donc une masse considérable qui est présentée ici pour la première fois sous une forme imprimée qui fait que le Roman Imperial Coinage (RPC) est un ouvrage fondamental pour l’étude des monnayages romains provinciaux. Cet ensemble de données est complété par une série de sept index (p. 696-747) dont la table qui devra elle aussi être marquée se trouve à la page 697 : 1° les cités (p. 699-700) ; 2° les personnages (p. 701-702) avec la famille impériale les rois et régents et les monnayages sans portrait impérial ; les légendes (p. 703-716) avec les légendes de droit en latin (p. 703) et en grec (p. 704-708) et idem pour les revers (p. 709-710 et 710716) ; 4° les noms et les titres des empereurs et de leurs familles (p. 717-725) sans oublier les noms des trois magistrats (legatus Augusti pro praetore) pour la Mésie Inférieure pour les cités de Marcianopolis et de Nicopolis ; 5° index des personnes en latin ou en grec (p. 72) qui se trouve plutôt repris dans l’index 4.2 ; 6° l’index concernant les types de droit (p. 726-730) et les types de revers (p. 730-746) ; 7° les contremarques (p. 747). L’ouvrage se clôt par les 252 planches photographiques en noir et blanc, de bien meilleure qualité que pour le Roman Imperial Coinage (RIC II. 3, consacré à Hadrien) pour des monnayages souvent frustes et mal frappés. Ces planches reLE COIN DU LIBRAIRE ROMAN PROVINCIAL COINAGE

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