Bulletin Numismatique n°223 15 brosse un rapide historique de l’édifice depuis sa création avant sa transformation, le transfert de la plus grande partie de son outil industriel à Pessac à partir de 1973, son changement de statut en 2007 en devenant un établissement public industriel et commercial (EPIC), présidé aujourd’hui par Marc Schwartz qui vient de voir sa présidence reconduite pour un second mandat. Un panorama des hommes et des technologies qui ont permis de maintenir un savoir-faire tutélaire, en le développant et en l’enrichissant, est largement illustré. Récemment, le président de l’EPIC a permis la renaissance de la charge de Graveur Général qui était vacante et l’a confiée à Joaquin Jimenez. La Monnaie de Paris est d’abord la plus ancienne usine de la capitale encore en exercice. C’est aussi un musée, confié à Béatrice Coullaré et Dominique Antérion, qui a ouvert ses portes récemment pour le plus grand plaisir des visiteurs qui osent les franchir. C’est aussi, accessoirement, un restaurant gastronomique étoilé (trois fois) de Guy Savoy. C’est encore un endroit où des ouvriers travaillent avec un savoir-faire acquis au fil du temps et des graveurs qui maintiennent le goût et l’exigence à la française voulue par les monarques successifs, maintenue par la République. Les différents triptyques sont l’illustration et la justification de l’ensemble des données énoncées ci-dessus. Le choix des illustrations et de leurs commentaires est une invitation au voyage et à la découverte. Je suis persuadé que quiconque ouvrira ce livre verra s’aiguiser sa curiosité jusqu’à se rendre au 11 quai de Conti et y découvrir le monument et l’entreprise humaine qui l’anime et en fait un vibrant témoignage du génie français. Laurent SCHMITT LE COIN DU LIBRAIRE, AU CŒUR DE LA MONNAIE DE PARIS
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