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Bulletin Numismatique n°214 20 POURQUOI INDIQUER LES TROUVAILLES ? Pour plusieurs billets types, la plupart des exemplaires connus en belle qualité proviennent de trouvailles. D’une petite liasse à des cen- taines de coupures, ces découvertes - souvent anciennes - permettent aux collectionneurs d’ajouter à leurs classeurs des billets dans des états supérieurs introuvables parmi les exem- plaires qui ont circulé normalement. Les trouvailles sont donc essentielles à réperto- rier car elles faussent grandement la vision des raretés. Le 100 F Descartes ou le 1000 F Com- merce et Industrie sont des billets que l’on trouve facilement en bel état, mais l’immense majorité de ces exemplaires proviennent de quelques trouvailles. Même date, même alpha- bet, numéros consécutifs ou proches, ils sont facilement repérables, mais les autres dates, les autres alphabets sont parfois extrêmement rares. Ce référencement permet aussi de vérifier les qualités : si l’on voit un 5000 F Terre et Mer présenté comme neuf alors que le numéro pré- cédent et le suivant étaient épinglés... on ne peut que douter de l’évaluation de qualité, même sous slab ! Cette - presque - uniformité des états de conservation au sein d’une même trouvaille peut donc apporter une information essentielle. Dans La Cote , il nous était impos- sible de répertorier toutes les trouvailles connues, mais nous indiquons celles qui sont avérées, dont nous avons eu, ou vu, plusieurs exemplaires et qui sont importantes pour le type concerné. Bien entendu une liasse de cent Debussy «standards» importe peu, alors que dix 1000 F Richelieu en E.336 modifient totale- ment les possiblités d’obtenir cette référence en bel état. Il serait très intéressant qu’un collectionneur s’attèle au poin- tage systématique des trouvailles, indiquant les états de conservation et les numéros extrêmes retrouvés. Avis aux amateurs ! POURQUOI AVOIR INTÉGRÉ LES RÉFÉRENCES BDF ? Depuis quelques années, la Banque de France fait un réel ef- fort d’information sur ses anciens billets ; sur son site, de nombreuses fiches détaillées sont en ligne et apportent des éléments jusqu’ici ignorés ou mal connus. Il y a de multiples façons de collectionner le billet français : par type, par signatures, par date ou par alphabet, tout est possible. Pourtant un thème n’était pas structuré : les réfé- rences d’origine de la Banque de France. Il nous a paru essen- tiel d’intégrer ces références afin de permettre aux collection- neurs intéressés d’affiner leur quête. Quelques nouvelles lignes de cotes ont donc vu le jour dont certaines pourraient s’avérer rapidement très recherchées. Afin de ne pas désorga- niser l’ensemble, ces nouvelles références sont indiquées en variante (avec petit «a»). POURQUOI UNE LETTRE AVANT LES SIGNATURES ? Il n’est pas toujours simple de noter les billets que l’on pos- sède, de se préparer une fiche de recherche, de faire la diffé- rence entre des types de spécimens, des épreuves ou autre. Avec pour chaque vignette une première signature A puis B, C... il sera plus simple pour les intéressés de se repérer et de répertorier les billets. Pour ceux qui ne sont pas concernés, ou qui préfèrent, le détail est toujours indiqué comme aupara- vant. NOUVELLE ÉDITION DE LA COTE...

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