cgb.fr

Disponible en boutique : Bulletin Numismatique n°213 11 Avec le septième chapitre débute la seconde partie consacrée à l’époque impériale sous les Antonins, les Sévères et jusqu’au règne de Gallien qui marque la fin du monnayage provincial dans cette région (p. 827-922). Le chapitre 7 se penche sur l’intégration définitive de la Lydie dans « l’Imperium Roma- norum » (p. 827-868) sous les Antonins (96-192) et dans le dernier chapitre, l’auteur se penche sur la « Lydia Romana » du IIIe siècle entre les Sévères et Gallien (193-268). Ces cha- pitres sont très novateurs et abordent de nouveaux aspects iconographiques en lien avec la géographie de la région. C’est aussi un moyen pour l’auteur d’étudier l’évolution et la per- manence des monnayages provinciaux. L’auteur termine son étude sur l’arrêt progessif de la production monétaire en Lydie dans la seconde moitié du IIIe s. ap. J.-C. La conclusion (p. 923-929) permet de dresser un bilan sur la romanisation de la Lydie après son hellénisation et les limites de celle-ci. Une très importante bibliographie (p. 931-988) est complétée par un index des sources non moins important (p. 989-998) puis par un index numismatique (p. 999-1059) extrêment riche et détaillé, terminé par l’index général( p. 1061-1102). Une table de concordance avec les différents ouvrages et le Roman Provincial Coinage vient clore cet en- semble (p. 1103-1144). Aux pages 1145-1151, le lecteur trouvera la liste des 287 illus- trations, tableaux qui agrémentent le livre. Enfin 166 planches (p. 1155-1320) servent de support et d’illustration au cata- logue. Les photos noir et blanc sont de bonne qualité et la photogravure de l’ouvrage, malgré un papier un peu léger, rend fidèlement compte et permet une appréhension de l’ou- vrage facilitée avec une richesse iconographique incompa- rable. Après un tel nombre de pages, la table des matières (p. 1321- 1325) s’avère indispensable pour celui qui voudra pénétrer les arcanes du monnayage lydien aux périodes hellénistique et romaine. Je pense que je n’ai pas de commentaire supplémentaire à vous offrir pour inciter le lecteur potentiel à acquérir sans at- tendre cet ouvrage de poids et de qualité. Je suis persuadé que Pierre-Olivier Hochard n’a pas fini de nous surpendre et que l’avenir nous réserve de belles perspectives. Laurent SCHMITT

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=