cgb.fr

Bulletin Numismatique n°205 42 D ans la vente Armanelli, certaines maquettes sont photographiées sur des plaques très épaisses, d'autres sur rhodoïds transparents. Ces tirages sont rares et n'ont été que peu conservés. Nous avions déjà proposé des objets de ce type dans d'an- ciennes ventes (voir PM19 n°123 50F Cérès, EBillets février 2020 n°238 10F / 300F). Nous n'avons pas trouvé d'explications pour les impressions sur plaques. À quel moment étaient-elles nécessaires au gra- veur ? Pourquoi utiliser ce procédé certainement coûteux ? Les quatre plaques présentes dans la vente n'apportent mal- heureusement pas de réponse : deux pour le Pascal (lots 24 et 25) sur lesquelles le billet est presque complet mais sans in- dices ni signatures, une pour l'A.E.F. représentant un détail du 500F Pointe-à-Pitre (lot 96) et enfin une dernière pour le Cameroun mais effectuée en miroir et percée aux angles comme pour être fixée sur un support (lot 126). Pas de lo- gique donc, ni de point commun permettant de comprendre leur utilisation. Pour les transparents (lots 23, 67, 68, 69, 79, 80), il est pos- sible que la qualité de photographie et la transparence du rho- doïd aient été utilisées pour vérifier les concordances entre l'original et la gravure. Les quelques exemplaires présentés cette fois méritent donc toute l'attention des amateurs. Voici quelques images plus détaillées permettant de mieux apprécier la qualité de ces objets. Jean-Marc DESSAL ESSAIS ET ÉPREUVES PHOTOGRAPHIQUES SUR PLAQUES ET RHODOÏDS

RkJQdWJsaXNoZXIy MzEzOTE=